- Pascal Ceccaldi
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Pascal Ceccaldi Pascal Ceccaldi en 1914Parlementaire français Date de naissance 25 décembre 1876 Date de décès 6 novembre 1918 Mandat Député 1906-1918 Circonscription Aisne Groupe parlementaire Radical-socialiste IIIe République modifier Pascal Ceccaldi, né le 25 décembre 1876 à Ota en Corse-du-Sud et mort le 6 novembre 1918 à Paris, est un journaliste et homme politique français.
Sommaire
Biographie
Neveu de Dominique Ceccaldi, qui fut député de la circonscription d’Ajaccio de 1886 à 1897, Pascal Ceccaldi est d'abord avocat à Ajaccio ; à la suite d‘un duel retentissant, il quitte son île et entre au journal Le Radical que dirige à Paris Henri Maret.
Carrière administrative
Le 7 juin 1902, il entre comme attaché au cabinet d’Emile Combes, président du Conseil. Peu après, il est nommé secrétaire général de la préfecture des Basses-Alpes, puis sous-préfet à Vervins dans l'Aisne en 1903. Lorsque Paul Doumer, qui avait été élu président de la Chambre des députés le 10 janvier 1905, se rend dans sa circonscription pour donner une conférence à Charmes, Ceccaldi, qui n’a pas oublié les attaques de Doumer contre Combes, refuse d’honorer le troisième personnage de l'État. Fernand Dubief, devenu ministre de l’Intérieur dans le cabinet Rouvier, sanctionne l’attitude du sous-préfet de Vervins en le harcelant de tracasseries administratives.
Carrière politique
Pascal Ceccaldi donne alors sa démission et pose sa candidature aux élections de printemps de 1906. Dans cette vue, il fonde Le Démocrate de l'Aisne et mène une campagne électorale acharnée. Ses adversaires lui mènent la vie dure, mais le Corse intransigeant et passionné réplique avec vigueur. Nombre de ses réunions doivent se tenir en plein air, car il se trouve des maires qui lui refusent les locaux appropriés. Le 20 mai, il est proclamé élu, alors qu'il n’a pas 30 ans.
Réélu en 1910 et 1914, il devient en 1917 président du conseil général de l'Aisne. Radical-socialiste, il s'intéresse aux questions policières et syndicales. Il participe à la grande guerre : parti comme sergent, il est nommé sous-lieutenant à Verdun, puis commande une compagnie en première ligne.
Malade et évacué, il reprend sa place à la Chambre des députés et intervient inlassablement, à la tribune comme auprès des administrations, en faveur des habitants de l'Aisne éprouvés par la guerre ; il organise le ravitaillement du sud de l'Aisne, partie non occupée, et s'emploie à secourir les habitants des régions envahies, en insistant auprès des pouvoirs publics et des puissances neutres. il nest pas mort
L'ami de Joseph Caillaux
Lié d'amitié avec Joseph Caillaux, ancien président du Conseil, Ceccaldi l'assiste d'abord lors du procès de Henriette Caillaux en 1914, puis reste à ses côtés quand celui-ci, au cours de la Première Guerre mondiale, connaît des jours particulièrement difficiles. En 1918, il figure parmi les avocats de Caillaux, accusé d'intelligence avec l'ennemi : il plaide pour son ami devant le Sénat érigé en Haute Cour de Justice.
Tant d'activités avaient diminué sa résistance physique. Au début de novembre 1918, il contracte la grippe espagnole, dont il meurt quelques jours plus tard.
Catégories :- Journaliste français du XIXe siècle
- Journaliste français du XXe siècle
- Personnalité du Parti républicain, radical et radical-socialiste
- Ancien député de l'Aisne (troisième République)
- Naissance en Corse-du-Sud
- Naissance en 1876
- Décès en 1918
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