- Parti radical (Italie)
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Radicaux italiens
Radicali Italiani Portes-parole Marco Pannella, Emma Bonino Fondation 14 juillet 2001 Siège Via di Torre Argentina
76, RomePremier secrétaire Antonella Casu Président Bruno Mellano {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Coalition Allié au PD Présidents du groupe au Sénat à la Chambre des députés au Parlement européen Idéologie Libérisme, radicalisme Affiliation européenne Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs Affiliation internationale Internationale libérale Couleurs* jaune, bleu, rouge Site Web www.radicali.it voir aussi Constitution italienne
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Président italienLes Radicaux italiens, ancien Parti radical italien (en italien Radicali italiani) est un parti politique italien.
Ce parti a longtemps eu pour symbole la Rose au poing, empruntée au Parti socialiste français.
Il fait partie du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe depuis juillet 2004.
Il se considère comme un « mouvement libéral, libériste, libertaire, sujet du Parti radical transnational ». Bien que très minoritaire dans le jeu politique italien, le parti a eu une influence sur de nombreuses questions de société, notamment l'autorisation de l'avortement en Italie. Il a également été associé à de nombreuses initiatives provocatrices destinées dans l'esprit de ses dirigeants à faire avancer la société, comme la présence de la Cicciolina (élue au parlement en 1987 sous l'étiquette du Parti de l'amour) parmi ses cadres.
En 2008 (VIIe congrès), sa secrétaire était Antonella Casu, son trésorier Michele De Lucia et son président Bruno Mellano. En 2007, après le IVe congrès (2006), la secrétaire est Rita Bernardini; la trésorière est Elisabetta Zamparutti et la présidente est Maria Antonietta Farina Coscioni. En 2004, son président était Luca Coscioni, son secrétaire Daniele Capezzone (qui a rejoint depuis Le Peuple de la Liberté) et la trésorière était Rita Bernardini.
Son dirigeant historique est Marco Pannella, député européen. La personnalité la plus marquante en est Emma Bonino.
Créé le 11 décembre 1955, sous la dénomination « Partito Radicale dei democratici e dei liberali italiani », lors d'un congrès qui s'est tenu dans la salle de cinéma Cola di Rienzo à Rome, à la suite d'une scission de la gauche du Partito Liberale Italiano. Y participent des anciens activistes, des collaborateurs du Mondo, des intellectuels et des journalistes laïcs, des universitaires (Ugi et Unuri). Parmi les autres : Leopoldo Piccardi, Mario Pannunzio, Ernesto Rossi, Leo Valiani, Guido Calogero, Giovanni Ferrara, Marco Pannella, Paolo Ungari, Eugenio Scalfari. Son but initial est la mise en œuvre de la Constitution italienne et l'instauration effective d'un État laïc et libéral. Son comité exécutif provisoire est composé de Nicolò Carandini, Leopoldo Piccardi, Mario Pannunzio, Leo Valiani, Bruno Villabruna. Il se lie au comité des Amici del Mondo (les Amis du Mondo) d'Ernesto Rossi.
Sous le nom de Radicali italiani, le parti a été refondé le 14 juillet 2001. Le Parti radical transnational n'est pas un véritable parti mais une organisation non gouvernementale représentée auprès des Nations unies.
Une scission de gauche, I Radicali di Sinistra, apparaît en 2004 et effectue son premier congrès en 2005.
En 2005, il s'allie pour les élections de 2006 dans l'alliance de la Rose au poing avec les Socialistes démocrates italiens, dans un mouvement laïc, libéral, socialiste et radical qui obtient 2.5 % des voix et 18 députés (mais aucun sénateur). Pour les élections générales italiennes de 2008, insérés sur les listes du Parti démocrate, il obtient 3 sénateurs et 6 députés (un accord électoral prévoyait 9 parlementaires en position éligible et un ministre Emma Bonino en cas de victoire).
Sommaire
IIIe Congrès (2004) à Rome
Pour fêter son cinquantennaire, les Radicaux ont tenu leur IIIe congrès à Rome du 29 octobre au 1er novembre 2004, en saluant 50 années de vie et de luttes politiques, la plus longue expérience libérale dans l'histoire de l'Italie unifiée, la seule à ne pas avoir changé de nom en soixante ans (d'après les Radicaux). Ce congrès rappelle son soutien aux Congrès transnationaux de Genève et de Tirana, basés sur le lancement d'une campagne pour l'Organisation mondiale de la et des Démocraties, priorité politique du Parti radical.
Il affiche son éloignement de la Casa delle Libertà et de L'Olivier auxquels il ne veut pas s'allier. Il rejoint néanmoins peu après la coalition de droite, ce qui entraîne la scission des Radicaux de gauche.
IVe Congrès (2006) à Padoue
La motion générale qui l'emporte, défendue par Daniele Capezzone et Rita Bernardini, provoque l'entrée aux côtés de l'Union au sein de la formation électorale de la Rose au poing, qui unit les radicaux et les Socialistes démocrates (du 2 au 5 novembre 2006). Ce changement de coalition a d'ailleurs entraîné la création d'une autre scission, de droite cette fois : les Réformateurs libéraux - Radicaux pour la liberté, qui ont obtenu un député, élu sur les listes de Forza Italia.
2007-2008
Fin 2007, Marco Pannella discuta avec le 14e Dalaï Lama de l'initiative du Parti radical italien pour décréter 2008 l'année du Premier Satyagraha Mondial pour la Démocratie, la Justice et la Liberté. Le Satyagraha est une philosophie et une pratique de résistance non-violente développée par le dirigeant indien spirituel et politique Mohandas Gandhi.
Le 14e Dalaï Lama et le premier ministre du gouvernement tibétain en exil, le Pr Samdhong Rinpoché, ont exprimé leur reconnaissance pour cette initiative, remarquant qu'aucun autre parti politique n'avait jamais soutenu un telle approche gandhienne et non-violente.[1]
VIIe Congrès (2008)
Le VIIe Congrès s'est tenu à Chianciano Terme du 30 octobre au 2 novembre 2008. Il a notamment approuvé les communications du secrétaire et du trésorier. Il constate que le congrès se déroule dans une période particulièrement difficile et dramatique de la politique italienne, avec des situations de fait, le triomphe de l'arbitraire, de pouvoirs oligarchiques, corporatistes, corrompus et corrupteurs, si ce n'est criminels. Il constate la désertification de la légalité républicaine. De telles considérations ont été adressées aussi bien par le mouvement des Radicaux italiens que par le Parti radical non-violent, transnational et transparti au Président de la République italien, qui y a répondu. Le Congrès constate qu'il a fallu 18 mois pour élire le juge manquant à la Cour constitutionnelle et que le fonctionnement de la Commission de surveillance de la radio et télévision est toujours empêché par la non-désignation de son président.
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
- site officiel du Transnational Radical Party
- site officiel des Radicali Italiani
- site officiel des Radicali di Sinistra (une dissidence de gauche)
- site officiel du Movimento Federativo Radicale
- une énorme liste de sites radicaux italiens
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