- Parti constitutionnaliste
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Constitution Party Présentation Président Jim Clymer Fondation 1992 Siège 23 North Lime Street, Lancaster, PA 17602, USA
Idéologie Nationalisme, Populisme, Souverainisme, Diplomatie non-interventionniste Couleurs Bleu, blanc et rouge Site web [http://constitutionparty.com http://constitutionparty.com] Le Constitution Party (Parti constitutionnaliste) est un parti politique américain, fondé en 1992 sous le nom de US Taxpayers Party (Parti des Contribuables). Il a pris son nom actuel en 1999.
Le parti constitutionnaliste est l'un des principaux partis minoritaires aux États-Unis revendiquant 366 000 membres[1], pour la plupart habitant la Californie et le Nevada. Plusieurs de ses militants ou de ses sympathisants, à l'instar de Pat Buchanan, sont, ou ont été, des membres du parti républicain.
De tradition paléoconservatrice, le parti se revendique comme étant un parti conservateur mais plusieurs observateurs politiques ont tendance à le classer à l'extrême droite pour son nationalisme, son populisme, son opposition au néo-libéralisme et à la mondialisation[2].
Le parti constitutionnaliste ne dispose pas d'élus nationaux hormis un seul parlementaire, Rick Jore, membre de la chambre des représentants du Montana depuis janvier 2007.
Sommaire
Propositions politiques
Le Constitution Party axe son programme sur quelques grands thèmes[3] :
- L'interdiction de l'avortement, de l'euthanasie et du mariage homosexuel ainsi qu'une limitation très stricte de la pornographie, considérée par le parti comme un fléau pour les valeurs morales traditionnelles[4] ;
- La défense du droit, pour les États, d'employer la peine de mort à l'encontre des individus responsables des crimes les plus graves ;
- La défense du second amendement, c'est-à-dire du droit de détenir et de porter des armes à feu ;
- L'arrêt de l'immigration aux États-Unis, la fermeture des frontières, l'expulsion des clandestins et la construction, sur la frontière avec le Mexique, d'une clôture électrifiée. Le Constitution Party réclame, par ailleurs, l'envoi par la Maison-Blanche de troupes sur la frontière et dans les États du Sud afin de lutter contre ce qu'il nomme une invasion[5] ;
- La défense de l'identité nationale américaine, considérée par le parti comme étant avant tout basée sur les valeurs chrétiennes, les valeurs de la civilisation occidentale ainsi que sur les principes renfermés dans la Constitution. Le parti milite aussi en faveur de la reconnaissance de l'anglais comme langue officielle et la suppression des programmes gouvernementaux en langue espagnole ;
- L'abandon de toutes les politiques de discrimination positive ;
- Un changement majeur de politique étrangère. Le parti réclame un engagement international minimal des États-Unis sur la scène internationale. Le mouvement s'opposa fortement aux guerres menées par les forces armées des États-Unis ces dernières années (Ex-Yougoslavie, Afghanistan, Irak...) dénonçant l'irrespect de la souveraineté nationale des États tiers pratiqué par la Maison-Blanche. Le Constitution Party milite ainsi en faveur d'un retrait immédiat des troupes américaines déployées à travers le monde et notamment, en Irak. Profondemment souverainiste, le parti accorde une importance considérable à la notion de souveraineté nationale et, réclamant le respect par les États-Unis de la souveraineté nationale des autres États, il souhaite aussi que la souveraineté nationale américaine soit respectée. Ainsi, il s'engage en faveur d'un retrait pur et simple des États-Unis des différentes organisations supra-nationales auxquelles ils appartiennent (OTAN, ONU, OMC, FMI...) ;
- La défense de l'économie des États-Unis par la limitation du libre-échange et la mise en place de barrières douanières. Le Constitution Party considère le néo-libéralisme et la mondialisation comme des dangers mortels pour les cultures et identités nationales. Il s'oppose ainsi au libre-échange qu'il accuse de détruire l'industrie et l'agriculture américaine et d'avoir fait baisser les salaires des travailleurs américains. Ainsi, le parti demande le retrait immédiat des États-Unis de l'ALENA, le traité de libre-échange nord-américain ;
- Une baisse conséquente de la fiscalité que le Constitution Party accuse d'écraser injustement les petites et moyennes entreprises ainsi que les exploitations agricoles familiales.
Le Parti et les élections
Le Constitution Party présente systématiquement un candidat aux élections présidentielles. Néanmoins, le bipartisme du système politique américain lui empêche de jouer un rôle significatif. En 2000, Howard Phillips et Curtis Frazier, officiellement soutenus par le Constitution Party, n'obtenait que 0.09% des suffrages (98 020 voix). En 2004, Michael Peroutka et Chuck Baldwin, les candidats du parti, n'avaient obtenu que 0.12% des voix soit 143 630 votes.
Le Constitution Party présentera un candidat à l’élection présidentielle de novembre 2008. Avant le congrès réuni au printemps 2008 afin de statuer sur la candidature, les dirigeants du mouvement avaient fait savoir que si Ron Paul n'était pas désigné lors des primaires du Parti républicain, le Constitution Party accepterait de le désigner comme son candidat. Finalement, c'est Chuck Baldwin qui a été investi lors de la convention du 26 avril avec Darrell Castle comme colistier.
Candidats du Parti constitutionnaliste
- 1992 : Howard Phillips et Albion Knight, Jr. (43 369 voix)
- 1996 : Howard Phillips et Herb Titus (184 820 voix)
- 2000 : Howard Phillips et Curtis Frazier (98 020 voix)
- 2004 : Michael Peroutka et Chuck Baldwin (143 630 voix)
- 2008 : Chuck Baldwin et Darrell Castle (199 314 voix)
Personnalités membres ou proches du Constitution Party
Liens externes
Notes et références
- Ballot Access News -- January 1, 2007
- Clarkson, Fred; Eternal Hostility: The Struggle between Theocracy and Democracy; 1997; Editions Common Courage
- Constitution Party Platform
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