- Odet-Cascadec-Bolloré
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Siège social Quimper (France) Société mère Republic Technologies Sociétés sœurs JOB, Zig-Zag Site web republic-technologies.com modifier OCB, acronyme de Odet-Cascadec-Bolloré, est une marque française de papier à rouler (ou papier à cigarette) fondée en 1918 à Quimper en Bretagne en France. Elle dépendait du groupe Bolloré et, en juillet 2000, la société Republic Technologies, qui fait partie du groupe international Republic basé à Chicago aux États-Unis, reprend la marque.
Sommaire
Signification du sigle
- Odet est un lieu-dit d'Ergué-Gabéric dans le Finistère, sur les bords du fleuve du même nom, qui passe par Quimper. En 1822, une des premières usines y est créée.
- Cascadec, à Scaër, est le nom du lieu où se trouve une des usines. Cette dernière fait désormais partie du groupe Glatfelter[1] et se nomme « Papeteries de Cascadec ».
- Bolloré est le nom du créateur de cette entreprise. C'est son petit-fils, Vincent Bolloré qui réactiva la production en Bretagne.
Histoire
En 1822, Monsieur Bolloré crée la première papeterie sur les bords de l’Odet, un fleuve du Finistère qui passe par Quimper et qui se jette dans l'Atlantique à Bénodet. La seconde papeterie s’installe au moulin de Cascadec en 1893. La fabrication de papiers ultra-minces pour rouler les cigarettes donne naissance à la marque OCB en 1918.
En 1987, Vincent Bolloré rachète un concurrent, la société JOB de Perpignan, et crée ainsi Bolloré Technologies.
En 1991, Cathy Claret enregistre une chanson en espagnol, Bollore, sur l'album Soleil y locura, une ode au papier à cigarette OCB qui deviendra célèbre grâce à la version de Raimundo Amador et B. B. King, « Bollore te quita las penas / Bollore pa toda la vida / Bollore nos vuelve locos / Bollore !! que papel !! » (« Bollore t'enlève les peines / Bollore, pour toute la vie / Bollore nous rend tous fous / Bollore, quel papier ! »)[2].
En 1993, le groupe Billy Ze Kick dans son premier album chante la chanson OCB en référence au papier OCB en le renommant par rétro-acronymie « Occis carton blindé ».
En 2000, Vincent Bolloré revend 81 % de la société à son principal client américain Don Levin, qui renomme l'entreprise Republic Technologies. La fabrication des cahiers OCB a toujours lieu à l'usine de Perpignan dans les Pyrénées Orientales en Languedoc-Roussillon et s’est fortement développée depuis. Depuis juillet 2000, OCB est une marque de Republic Technologies qui fait partie du Groupe Republic.
En 2006, Bolloré revend sa part restante de 19 % de la société à Don Levin.
Rumeurs
Une rumeur de 1996, prétendait qu'OCB appartiendrait à Jean Marie Le Pen, ou au Front national, ou qu'il en serait actionnaire, ou encore qu'OCB financerait le Front national. Le groupe Bolloré, après avoir ignoré la rumeur dans un premier temps, choisit de répondre en 1997 par une publicité mettant en scène un mannequin noir, incompatible avec l'idéologie du parti d'extrême-droite[3].
Cette rumeur est toujours persistante aujourd'hui[4]. En fait, son ancien président Vincent Bolloré est proche de l'UMP et de Nicolas Sarkozy.
Voir aussi
Notes et références
- (en) Glatfelter : Europe
- Entretien avec Cathy Claret - Lalalala.org
- La rumeur qui a déstabilisé OCB - L'Expansion, 23 octobre 1997
- Non, OCB ne finance pas le FN et n'appartient plus à Bolloré - Rue89, 19 août 2009
Articles connexes
- JOB, marque de Republic Technologies.
- Zig-Zag, marque de Republic Technologies.
- Rizla+, qui est la propriété du groupe anglais Imperial Tobacco.
- Jass-paper, marque propriété de la société française Noza-distribution.
- Yeuf, marque lancée par deux franciliens.
Liens externes
- (mul) Site officiel
- (fr) Site de Republic Technologies
Catégories :- Marque de papier à rouler
- Entreprise fondée en 1918
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