Néo-libérales

Néo-libérales

Néolibéralisme

Le terme de néolibéralisme est aujourd'hui utilisé pour désigner un ensemble multidimentionnel d'analyses d'inspiration libérale ou supposées telles qui critiquent généralement le développement d'un important État-providence dans les pays développés après 1945 et l'accroissement des interventions publiques dans l'économie [1]. Ces analyses défendent, au contraire, l'importance du marché selon des considérations qui vont de l'efficacité économique du marché à la liberté de l'individu, et recommandent de fortement restreindre les interventions étatiques dans l'activité économique. Le terme a une connotation péjorative et recouvre des analyses d'écoles très différentes. Son utilisation pour désigner cet ensemble d'analyses ne fait donc pas consensus. Il est couramment utilisé par les courants critiques du libéralisme contemporain, tandis que la plupart des analystes désignés par ce terme refusent de s'y reconnaître.

La signification du mot néolibéralisme a beaucoup varié au cours du temps. Apparu en 1844, le terme désigne une forme de libéralisme qui admet une intervention limitée de l'État[2]. À la fin des années trente, ce mot est revendiqué par des économistes français notamment Auguste Detœuf ou Louis Marlio pour marquer que le libéralisme n’est pas forcément synonyme de laissez-faire (on parle alors de libéralisme manchestérien) et que, économiquement et socialement, s'il est rénové ou reconstruit, il peut être supérieur au dirigisme et au planisme alors en vogue. Friedrich Hayek[3] en 1979 critique le néo-libéralisme ainsi compris tandis que Moggridge[4] en 1976 utilise le terme dans une acceptation proche de social libéral ou socialiste libéral pour John Maynard Keynes. Quoi qu'il en soit cette forme de libéralisme émerge à la même époque que l'ordolibéralisme allemand avec lequel il est intéressant de le comparer.

Sommaire

Le néo-libéralisme français (1938 - années 1960)

Le courant néo-libéral a eu en France une vie très brève du colloque Walter Lippmann[5] de 1938 à la fin des années soixante. Sa création tient à une volonté de réagir à la domination des idées planistes et dirigistes de la fin des années trente et de montrer que la manière la meilleure de faire face aux problèmes de l’heure résidait dans un libéralisme reconstruit. Par ailleurs, comme le montrent la liste des participants aux colloques et les débats, des préoccupations internationales et une volonté de faire face aux totalitarismes ont été également des éléments déterminants qui ont poussés aux dialogues des courants assez différents.

Le néo-libéralisme et le colloque Walter Lippmann

Vont se rencontrer au colloque Lippmann des libéraux français, des membres influents de l’école autrichienne Friedrich von Hayek et Ludwig Von Mises, des hommes de ce que sera l’ordo libéralisme allemand après guerre : Wilhelm Röpke, Alexander Rüstow, (Walter Eucken le grand théoricien de ce mouvement n’avait pas reçu l’autorisation de quitter l’Allemagne [6]); des participants de divers autres pays.

Néolibéralisme ou libéralisme, quel nom choisir ?

En fait, la question du changement de nom recouvre la réponse à une question : est-ce que le déclin du libéralisme ne tient qu’à des circonstances extérieures ou est-ce qu’il est lié à une non adaptation du libéralisme type XIXe siècle à la réalité de l’après-première-guerre mondiale ? Pour Mises[7], il est clairement dû uniquement à des faits extérieurs à la doctrine libérale qu’il n’y a pas lieu de toucher. Pour les ordo-libéraux et la majorité des économistes français présents au contraire il faut revoir une partie de la doctrine libérale.

Les auteurs du néo-libéralisme français

François Bilger[8] compte parmi les principaux auteurs : Jacques Rueff un disciple de Clément Colson, Maurice Allais, Louis Baudin et Daniel Villey. En marge de ce courant, chez un auteur comme Jacques Cros le libéralisme doit incorporer l’apport de la théorie keynésienne[9]. François Bilger ne le compte pas parmi les néo-libéraux et lui-même ne semble pas s'en revendiquer.

Le débat sur les réformes de structures pendant la Résistance

Pour Kuisel[10], Il y eut un débat durant la Résistance entre les planistes minoritaires du Parti socialiste (André Philip, Georges Boris, Jules Moch, Pierre Mendès France) et les néo-libéraux (Étienne Hirsch, René Courtin, Maxime Blocq-Mascart et René Pleven). Les premiers voulaient introduire des structures socialistes et se méfiaient des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Les seconds entendaient que le marché et l'initiative privée restent au cœur de l'économie et, sur le plan international étaient en faveur d'une amitié euro-atlantique. Toutefois dans l'après-guerre, dans la réalisation des réformes pour Kuisel[11] ce n'est pas ce débat qui a été central mais plutôt l'influence du parti communiste et du général De Gaulle.

Néolibéralisme français et ordolibéralisme allemand

Dans une communication à un colloque tenu en 2000 dont les actes ont été publiés en 2003, François Bilger a établi un comparatif entre néolibéralisme français et ordolibéralisme allemand en pointant les points de convergence et de divergence. Certains points de divergence semblent encore susceptibles de rendre compte des différences d'approche entre les deux pays.

Convergences

  • Ils croient en la liberté de la production et de l’échange, en la libre concurrence, au libre fonctionnement du mécanisme des prix et à la stabilité monétaire.
  • Ils pensent que le libéralisme de laissez-faire est susceptible d’aboutir à sa propre destruction. L’instauration d’une économie de marché efficace et stable exige donc une législation très précise de la propriété, des contrats, de la faillite, des brevets, de la concurrence, de l’émission monétaire et du crédit, du système fiscal, du travail, de la solidarité sociale ainsi qu'une définition soigneuse des modalités d’intervention économique et sociale de l’État compatibles avec le bon fonctionnement du système[6].

Divergences

Divergence au niveau théorique
  • "Depuis le XIXe siècle, la science économique française s'est caractérisée essentiellement par une approche abstraite et déductive à partir de modèles mathématiques de la réalité économique fondamentale". Ont illustré cette approche Arsène Dupuit, Augustin Cournot, Léon Walras, Clément Colson. Parmi les néolibéraux, Jacques Rueff et Maurice Allais ont poursuivi « cette tradition d'élaboration d'une physique sociale »[12]
  • Les allemands au contraire ont adopté une démarche inductive et concrète des réalités et des tendances historiques dans la tradition de Wilhelm Roscher, Bruno Hildebrand, de Karl Knies de Gustav von Schmoller ou de Max Weber. Pour Bilger[13], ces auteurs marquent Walter Eucken qui « a eu pour ambition de dépasser synthétiquement la fameuse querelle des méthodes entre les historistes allemands et les théoriciens allemands ».
Des options philosophiques et éthiques différentes
  • En France chez Louis Baudin et Daniel Villey, l'accent était mis sur l'indivisibilité de la liberté, la méfiance à l'égard des empiètements de l'État sur la liberté individuelle et la souveraineté des individus[13]
  • Pour les ordolibéraux les notions d'ordre et d'harmonie sociale concurrençaient l'idée de liberté individuelle. « Avec Kant, ils prônent la liberté dans le respect de la loi morale, autrement dit la seule liberté de bien faire et non la liberté absolue » [14].
Une conception différente de l’action publique
  • Les néolibéraux français étaient très sensibles aux perturbations liées à des interventions intempestives des pouvoirs publics dans le domaine monétaire et fiscal. Par contre, il ne s'opposaient pas au maintien d'un secteur public important s'il respectait une gestion au coût marginal. Ils n'étaient pas non plus systématiquement opposés à la formation de cartels et d'oligopoles.
  • Les ordolibéraux étaient plus stricts sur la nécessité de respecter les règles d'une concurrence loyale fondée sur l'interdiction des cartels. Ils considéraient également qu'il convenait « de compléter l'instauration de cette économie concurrentielle en mettant en œuvre une politique sociale et même sociétale très active, non seulement pour corriger ses conséquences humaines éventuellement défavorables, mais aussi pour créer des conditions sociales favorables à son bon fonctionnement et au développement d'une société libre et juste »[14]

Les raisons de l'arrêt du néolibéralisme français à la fin des années soixante

Plusieurs raisons[15] expliquent la disparition du néolibéralisme français[16] à la fin des années soixante concomittant avec le déclin de l'ordolibéralisme :

  • L’évolution des faits et des situations alors que disparaît la génération des fondateurs
  • Une volonté des libéraux français de rompre avec les néolibéraux français du XXe siècle et de reconstruire un libéralisme français sur des bases autrichiennes et américaines ainsi que sur des auteurs français du XIXe siècle comme Bastiat[15]
  • On pourrait ajouter que d’une certaine façon le néolibéralisme avait atteint l’essentiel de ces objectifs. Par ailleurs on peut se demander si les auteurs français avaient un réel sentiment d'appartenance à une école économique.

Nouvel usage du terme

Article détaillé : antilibéralisme.

Depuis quelques années en Europe, et plus particulièrement en Europe de l’Ouest, le terme « néolibéralisme » est repris parfois en association avec le mot « ultra-libéralisme » ou même « hyperlibéralisme » [17] pour qualifier des politiques libérales sur le plan économique, et aussi diverses que celles de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et Ronald Reagan aux États-Unis dans les années 1980, et de Pinochet au Chili, ainsi que celles du FMI, de l'OMC, de la Banque mondiale [18] et de l'Union européenne aujourd'hui. Les personnes employant ces mots sont généralement de gauche, mais peuvent aussi faire partie de la droite dite « conservatrice ». Ils affirment que le « néolibéralisme » accroît les inégalités sociales, réduit la souveraineté des États et nuit au développement des pays en développement.

Les écoles économiques parfois qualifiées de « néo-libérales »

De nos jours le terme « néolibéral » est parfois employé pour qualifier des écoles économiques libérales très dissemblables, telles que l'école autrichienne et l'école de Chicago ainsi que certains de leurs chefs de file tels que Milton Friedman ou Friedrich Hayek, deux hommes qui n'ont jamais revendiqué ce terme.

Aux États-Unis le keynésianisme, pourtant en opposition profonde avec le monétarisme et le libéralisme classique, peut recevoir l'appellation de néolibéral depuis que John Maynard Keynes s'est revendiqué « new liberal » pour soutenir sa doctrine interventionniste. Les penseurs anglo-saxons[réf. nécessaire] distinguent cependant ce new liberalism du neoliberalism, l'emploi du second terme étant refusé à Keynes, sa pensée est en effet soit considérée comme une relecture du libéralisme soit comme s'inscrivant dans le mouvement social-démocrate.

La divergence profonde sur les significations de « libéral » entre le continent européen et l’Amérique du Nord trouve son explication dans l'évolution sémantique du terme « libéral » aux États-Unis : il a été progressivement employé pendant la première moitié du XXe siècle par de nombreux socialistes et social-démocrates américains, afin de gommer toute référence au socialisme européen. Cette remarque est notamment faite par l'auteur libertarien David Friedman : « Une des tactiques efficaces du socialisme rampant, aux États-Unis en particulier, a été d'annexer des mots qui ont une connotation favorable. Le meilleur exemple est le terme liberal. Au XIXe siècle, un libéral était partisan d'une politique économique de laissez-faire, du libre échange, […] des libertés civiles. Le mot avait des connotations extrêmement positives, même aujourd'hui […] illiberal est toujours péjoratif. Les socialistes se sont opposés aux politiques économique libérales. Ceux qui eurent le plus de succès au lieu de dire que le libéralisme était mauvais […] se donnèrent le nom de libéraux […] et appelèrent leurs adversaires des "conservateurs" »[19]. De cette différence de perception du terme libéral découle celle du terme néolibéral.

Le néolibéralisme comme libéralisme néo-classique

Article détaillé : école néoclassique.

Pierre Bourdieu, dans un article du Monde diplomatique daté de mars 1998, semble voir « l’essence du néolibéralisme » dans ce qu’il appelle le « mythe walrassien de la "théorie pure" ».[20]

Le néolibéralisme, version moderne du capitalisme ?

Le capitalisme moderne tend à reposer sur une plus grande liberté de commerce par négociation au sein de grandes institutions internationales comme l'Organisation mondiale du commerce permettant une ouverture des marchés mondiaux élargie, qui ne se limite plus aux marchandises, mais s'étend à d'autres domaines. La libéralisation, prônée par ces organismes, consiste en la suppression de barrières réglementaires nationales. Les services, avec le développement des accords AGCS, mais également l'ouverture à la concurrence de marchés, comme la santé et l'éducation et les services sociaux, autrefois dévolus aux États, sont concernés. Ainsi, le capitalisme s'étend à de nouveaux domaines de la vie humaine. Certains utilisent l'expression « marchandisation du monde » pour marquer leur hostilité à ce développement du capitalisme.

Le capital est moins centré qu'avant sur la détention d'entreprise d'un pays donné. La version moderne, qui serait un effet du « néolibéralisme » est la capacité à échanger et faire circuler du capital dématérialisé (les actions) sur un marché mondial : ces échanges de capitaux n'impliquent aucun déplacement physique, et sont une simple écriture électronique dans les ordinateurs des banques du monde[réf. nécessaire]. Le marché des actifs négociables a pris une place dans de nouveaux domaines, comme par exemple l'eau, l'électricité, etc. Elle tend à en couvrir de plus en plus, comme par exemple l'extension des transactions aux droits à polluer, comme la Bourse du carbone.

Une notion dénoncée

De nombreuses personnalités sont dénoncées comme « néolibérales » sans que ces personnes se revendiquent de ce courant. Les antilibéraux dénoncent alternativement le libéralisme et le néo-libéralisme, doctrine qui contredirait l'essence du véritable libéralisme.

Ainsi le journaliste français Jean-François Kahn affirme que le fait qu'un mode de pensée plus récent que le libéralisme, qu'il appelle néo-libéralisme constitue en fait une manifestation déguisée de l'antilibéralisme : le libéralisme suppose selon lui une superstructure capable de faire respecter la libre concurrence contre les conglomérats (lois antitrust, état fort pour les faire respecter), alors que cette nouvelle mouvance contesterait les deux, condamnant à terme le libéralisme au profit du règne de quelques oligopoles imposant, par entente tacite, des tarifs dont la demande ne déciderait pas[réf. souhaitée].

Pierre-André Taguieff réplique que le néo-libéralisme est la dernière appellation du diable chez les « démagogues néo-gauchistes »[21], tandis qu'Alain Wolfelsperger parle d'« ultra-antilibéralisme »[22].

Voir aussi

Notes et références

  1. Gilles Dostaler, Le libéralisme de Hayek, La découverte, 2001, p. 107
  2. Le Nouveau Petit Robert, 1993.
  3. Friedrich Hayek critique notamment leur approche de la concurrence économique in Droit Législation et liberté, édition 2008, p.758.
  4. « For Keynes was, for want of a better word, a "neoliberal", perhaps the earliest. By his own admission, Keynes lay at the "liberal socialist" end of the broad spectrum of political and social thought that runs to Ludwig von Mises, Hayek and successors such as Milton Friedman at the other » in Moggridge, Keynes, Fontana books, 1976, p.42.
  5. En général les écrits universitaires fixent le début du néo-libéralisme au colloque Lippmann. Denord, 2001, p.10 ; Bilger, 2003, p.6.
  6. a  et b Bilger, 2003, p.6
  7. Col. Lipp., 1939, pp.36-37.
  8. Bilger, 2003, p.3
  9. Jacques Cros, 1951 p.338 et suivantes
  10. Kuisel, 1984, pp.273-274
  11. Kuisel, 1984, p.274
  12. Bilger, 2003, pp.7-8
  13. a  et b Bilger, 2003, p.7
  14. a  et b Bilger, 2003, p.8
  15. a , b  et c Bilger, 2003, p.9
  16. On peut remarquer que le néolibéralisme français disparaît au moment où le mot même néolibéralisme va connaître un très grand essor y compris dans le monde anglophone. Son essor s'explique peut-être par une volonté de nommer le changement que connaît alors le monde. Comme aux États-Unis, le mot liberalism était plutôt accoler à la période 1933-fin 1960 (voir citation de David Friedman dans une autre note de bas de page), il convenait semble-t-il d'utiliser un autre mot comme cela avait été fait en France en 1938 pour des raisons opposées.
  17. Pierre Larrouturou : «L’hyperlibéralisme nous conduit dans le mur», Libération, 1er décembre 2007
  18. C'est notamment le cas des altermondialistes voir article de Nikonoff dans Le Monde diplomatique de mai 2004 Lire en Ligne
  19. David Friedman : Vers une société sans État, chapitre 13
  20. L'essence du néolibéralisme, par Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique)
  21. Pierre-André Taguieff : L’émergence d’une judéophobie planétaire, in Outre-terre, Revue française de géopolitique, 3 janvier 2003
  22. L’ultra-antilibéralisme, Alain Wolfelsperger

Bibliographie

Ouvrages

  • Serge Audier, Aux origines du néo-libéralisme : Le colloque Lippmann, Le Bord de l'Eau, Collection : Les voies du politique, 2008.
  • Jacques Cros, Le Néolibéralisme, étude positive et critique, Librairie de Médicis, 1951.
  • Richard F. Kuisel, 1984, Le Capitalisme et l'État en France, Gallimard
  • Christian Laval, L'Homme économique, essai sur les racines du néolibéralisme, Gallimard, coll. « Nrf essais », 2007, 396 p.
  • Henri Lepage, Demain le capitalisme, 1978, Livre de poche, ISBN 978-2-253-01885-8
  • René Passet, L'Illusion néo-libérale, Flammarion, coll. « Champs », 2001.
  • Gaëtan Pirou, Néo-libéralisme, néo-corporatisme, néo-socialisme, Paris, Gallimard, 1939.
  • Travaux du centre international d’études pour la rénovation du libéralisme, (1939), Le colloque Lippmann, Paris, Librairie de Médicis. En abrégé (Col.Lipp., 1939)
  • Pierre Dardot et Christian Laval, La nouvelle raison du monde, essai sur la société néolibérale, Éditions La Découverte, Paris, 2009

Articles

  • François Bilger, « La Pensée néolibérale française et l’ordo-libéralisme allemand », in Patricia Commun (éd.), L’Ordo-libéralisme allemand, Cergy-Pontoise, CIRACC/CICC, 2003 [lire en ligne] (les numéros de page indiqués dans les notes de bas de page sont ceux de la version en ligne)
  • Francis Clavé, « Walter Lippmann et le néolibéralisme de la Cité Libre », Cahiers d’économie politique, n° 48, 2005, pp. 79-110.
  • François Denord, « Aux Origines du néo-libéralisme en France : Louis Rougier et le Colloque Walter Lippmann de 1938 », Le Mouvement social, n° 195, 2001, pp. 9-34.
  • Christian Laval, « Penser le néolibéralisme. À propos de Les Habits neufs de la politique mondiale de Wendy Brown et de Néolibéralisme version française de François Denord » in La Revue internationale des livres et des idées, n°2, nov.-déc. 2007. [lire en ligne].
  • Jean Piel, « Le virage néolibéral planétaire depuis 25 ans : la nouveauté proclamée ou le dernier avatar du capitalisme toujours tel qu’en lui-même ? », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, Debates, 2007. [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes


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