- Notre-Dame-de-l'Île Perrot
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Notre-Dame-de-l'Île-Perrot
Pour les articles homonymes, voir Notre-Dame.Notre-Dame-de-l'Île-Perrot Administration Pays Canada Province Québec Statut municipal Ville Maire Serge Roy Démographie Population 10 079 hab. (2008) Densité 355.6 hab./km2 Gentilé Perrodamois, Perrodamoise Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. {{{mini}}} m — maxi. {{{maxi}}} m Superficie 28 14 km2 Fuseau horaire Indicatif Code géographique Notre-Dame-de-l'Île-Perrot est une des quatre ville située sur l'Île Perrot dans la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges au Québec (Canada), située dans la région administrative de la Montérégie. La ville a connu une augmentation démographique sans précédent durant les dernières années transformant une bonne partie de son territoire en banlieue pavillonnaire typique.
Sommaire
Historique
C'est en 1672[1] que François Marie Perrot, gouverneur de Montréal et capitaine du régiment de Picardie, se fit concéder cette île, située à l'ouest de Montréal au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, entre le lac Saint-Louis et le lac des Deux Montagnes, par l'intendant Jean Talon, oncle de son épouse (Madeleine La Guide Meynier). Perrot confia la gestion de sa seigneurie et des postes de traite qu'il y installa à son lieutenant Antoine La Fresnaye de Brucy, qui y construisit un magasin de traite en 1674 et se fit concéder un fief de 10 arpents sur 30 en 1684 (à Ville de L'Île-Perrot). Les premiers fermiers cultivèrent les femmes du Domaine du sieur Perrot à compter de 1675. Ce domaine s'étendait de la Pointe-du-Domaine (qui était une zone marécageuse où coule toujours un ruisseau)jusqu'au milieu de la Grande Anse. En 1684, la seigneurie fut vendue par Perrot à Charles LeMoyne, avant son départ pour l'Acadie où il fut muté comme gouverneur.
Joseph Trottier Desruisseaux fit l'acquisition de la seigneurie de l'île Perrot de la succession de Charles LeMoyne en 1703. Au moment de la cérémonie de Foy et hommage au Roy de France rendu par le seigneur Trottier Desruisseaux en 1704, il y avait 11 lots habités dans la seigneurie. Et c'est en 1707-1708 que Trottier fit construire le moulin à vent par Jean Mars, maître maçon, au coût de 700 livres. Léonard Paillé dit Paillard, termina les travaux au moulin à vent en 1708. Situé à la Pointe-du-Moulin, du côté sud-est de l'île, le bâtiment profitait des vents dominants qui faisaient tourner ses ailes. Ce moulin aurait ultérieurement servi de poste d'observation par les miliciens pour surveiller les allées et venues sur le fleuve et le lac Saint-Louis.
Ce moulin à vent est l'un des deux seuls encore fonctionnels au Québec. Désigné monument historique national en 1969 par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et ultérieurement par la Commission des monuments historiques du Québec, il est situé dans le Parc historique de la Pointe-du-Moulin qui a été choisi en 2008 parmi deux des 7 Merveilles de Vaudreuil-Soulanges : comme attrait touristique puis comme ambassadeur à vocation non lucrative :[2]
Françoise Cuillerier succéda à son mari, Joseph Trottier Desruisseaux, en 1714, après le décès de ce dernier tué à l'hiver 1713 au pays des Sioux, dans la région du lac Michigan. Durant son règne comme seigneuresse, qui se termina en 1750, Françoise Cuillerier concéda quelque 90 terres dans l'île Perrot, dans la Grande Anse, Brideloup, l'Anse au sable et du côté nord de l'île ainsi que sur la côte Saint-Joseph, à l'arrière des terres de la Grande Anse. Mise en faillite en 1750, la seigneurie fut rachetée en 1751 par Jean-Baptiste Leduc, époux de Françoise Trottier Desruisseaux et gendre de Françoise Cuillerier. Leduc fut seigneur de l'île Perrot jusqu'en 1785.
La première chapelle dans l'île Perrot a été construite à la pointe du moulin en 1740, sur un lot donné par Françoise Cuillerier et situé à la limite de son domaine et de la terre de son voisin, Antoine Hunault Deschamps. Une plaque en plomb marqué au sceau de l'intendant Hocquart a été retrouvée lors de fouilles effectuées sur les lieux en 1953; elle est exposée au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. L'église Sainte-Jeanne de Chantal, située au sud de l'île, a été construite en 1774 par Basile Proulx. Elle doit son nom à Jeanne Françoise Frémiot, baronne de Chantal, fondatrice des Visitandines et qui fut canonisée par le pape Clément XIII en 1767. Françoise Cuillerier vouait une grande dévotion à cette religieuse d'où semble-t-il l'origine du choix de ce nom pour cette église qui a été classée monument historique par la Commission des monuments historiques du Québec en 1961. L'église a été agrandie en 1812 (transepts, choeur et sacristie) et elle est ornée de bois sculptés par Joseph Turcot et par Louis Le Prohon. Une toile représentant sainte Jeanne de Chantal acquise en 1791 est placée au-dessus du maître autel. Selon Gérard Morisset, historien d'art, elle serait l'oeuvre du peintre François de Beaucourt, premier peintre d'origine canadienne. L'église possède un baptistère en bois sculpté, des médaillons acquis en 1832 et un orgue des frères Casavant. La façade de l'église a été refaite en 1901, après que le clocher eut été fortement endommagé par des vents violents, vers 1897. Le curé Cazeneuve, nommé en 1789, sera le premier curé à vivre en permanence dans le presbytère construit en 1780. [3]
Scandale
En janvier 2007, un scandale a éclaté lorsqu'a été révélé que l'eau de l'aqueduc contenait un taux anormal d'une substance cancérigène (le trihalométhane). L'actuel maire était à l'époque en charge de la régie de l'eau[4].
En février 2007, lors d’une séance du conseil municipal, la voiture d'un ex-maire fut incendiée. M. Laflamme (ex-maire de NDIP) était une des personnes à l'origine des révélations concernant la pollution de l'eau[5].
Municipalités limitrophes
Liens externes
Notes et références
- ↑ L'île Perrot 1672-1765, Lise Chartier, Septentrion 2009
- ↑ (fr) « Un peu de pain du moulin? », 8 juillet 2008
- ↑ (fr) L'église Sainte-Jeanne-de-Chantal de l'Île-Perrot et les petits transepts québécois
- ↑ (en) « Town was irresponsible to ignore bad water », 13 février 2007
- ↑ (fr) « La voiture d'un meneur de l'opposition incendiée », 15 février 2007
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