- Nicolas Luckner
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Nicolas Luckner Nicolas, baron de Luckner (1722-1794), Maréchal de France en 1791, commandant en chef de l'armée du Rhin en 1792, Louis-Charles-Auguste Couder (1790–1873), 1834, Musée de l'Histoire de France (Versailles).Naissance 12 janvier 1722
ChamDécès 4 janvier 1794 (à 71 ans)
ParisOrigine Bavarois, Français Allégeance Royaume de France
Royaume des Français
République françaiseGrade Maréchal de France,
Général de divisionConflits Guerre de Sept Ans
Guerres de la RévolutionCommandement Armée du Rhin
Armée du NordFaits d'armes Bataille de Rossbach Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (3e colonne) modifier Nicolas Luckner, né à Cham, en Bavière, le 12 janvier 1722 et guillotiné à Paris le 4 janvier 1794, est un militaire français d’origine germanique.
Felix von Luckner était son arrière-petit-fils.Sommaire
Biographie
Né d'une famille noble, Il suit les cours des Jésuites à Passau, puis sert différentes armées : Bavière, Hanovre, Hollande. Il commande des hussards lors de la guerre de Sept Ans, dans l'armée de Frédéric II le Grand . Il ne tarde pas à se signaler par son courage et ses talents. La valeur qu'il montre à Rossbach et pendant toute la guerre de Sept Ans fixe sur lui l'attention du cabinet de Versailles qui lui fait des propositions.
Il passe au service de la France le 20 juin 1763, avec le grade de lieutenant général. Il est fait baron par Louis XVI en 1778, puis comte au Danemark en 1784.
Il se montre favorable aux idées nouvelles dès le début de la Révolution française, et il envoie son serment de fidélité à l'Assemblée, en juillet 1791, depuis la Lorraine où il a un commandement. Il reçoit le bâton de maréchal de France le 28 décembre 1791. Le 26 février 1792, Narbonne, ministre de la Guerre, le présente ainsi à l'assemblée nationale : « Luckner a le cœur plus français que l'accent ». Il se voit confier le commandement de l'armée du Rhin (décembre 1791 - mai 1792) puis de l'armée du Nord (mai - juillet 1792) : il prend la ville de Menin le 19 juin, celles de Courtrai et d'Ypres le 20 juin, mais il est obligé de se replier sur Valenciennes, n'ayant pas été soutenu.
Il accompagne La Fayette à Paris en juillet pour manifester sa sympathie à Louis XVI. Il perd toute sa popularité et il est regardé comme suspect après le 10 août (arrestation de Louis XVI).
Le 17 août, il est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries. Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire à Châlons-sur-Marne. De plus, il est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite. Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.
En 1794, dénoncé par Charles de Hesse, il est traduit devant le tribunal révolutionnaire qui le condamne à mort et le guillotine. Il est alors âgé de 72 ans.
C'est pourtant à lui que Rouget de Lisle dédia, en avril 1792, son célèbre Chant de guerre pour l'armée du Rhin, autrement nommé, par la suite, la Marseillaise[1]...
Notes et références
- La Marseillaise s'est d'ailleurs tout d'abord intitulée Hymne de guerre dédié au Maréchal Luckner...
Sources
- « Nicolas Luckner », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- La révolution française, dictionnaire biographique de Claude Manceron, Renaudot et Cie, 1989
- Theodor Heuss, Der Marschall aus der Oberpfalz, dans Schattenbeschwörung, Tübingen, 1948.
Lien externe
Catégories :- Général de la Révolution française
- Maréchal de France
- Naissance en Bavière
- Naissance en 1722
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc
- Décès en 1794
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