- Nestor Kirchner
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Néstor Kirchner
Pour les articles homonymes, voir Kirchner.Néstor Kirchner 54e président de la Nation argentine Actuellement en fonction Mandat 25 mai 2003 - 10 décembre 2007 Depuis le 25 mai 2003 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 25 mai 2003 Parti politique Parti justicialiste Prédécesseur Eduardo Duhalde Successeur Cristina Fernández de Kirchner Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Néstor Carlos Kirchner Naissance 25 février 1950 Río Gallegos (Argentine) Décès {{{décès}}} {{{lieu décès}}} Nature du décès {{{nature}}} Nationalité argentine Conjoint(s) Cristina Fernández Enfant(s) Máximo Kirchner
Florencia KirchnerDiplômé Université de La Plata Profession Avocat Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Quinta de Olivos (Olivos, Buenos Aires) Religion {{{religion}}} Signature Présidents de la Nation argentine Néstor Carlos Kirchner (né le 25 février 1950) fut président de la Nation argentine du 25 mai 2003 au 10 décembre 2007. Auparavant, il était gouverneur de la province de Santa Cruz, en Patagonie. Il est considéré comme étant un péroniste de gauche. Le surnom affectueux que lui ont attribué les jeunesses péronnistes est "pinguino" (pingouin).
Sommaire
Débuts
Néstor Kirchner est né à Río Gallegos, capitale de la province de Santa Cruz, en Patagonie. Son père, d’origine suisse, était facteur ; sa mère, née à Punta Arenas au Chili et toujours vivante, est issue d’une famille croate (Ostoić). Il obtient son diplôme du bachillerato (le baccalauréat argentin) au Colegio nacional República de Guatemala.
Pendant son adolescence, Néstor Kirchner milite activement au Parti justicialiste (PJ), ou parti péroniste. Il est d’abord membre de la Juventud peronista, le groupe de gauche des jeunes du parti, très opposé aux dictatures militaires. Pendant les années 1970, il étudie le droit à l’Université nationale de La Plata, et obtient son diplôme en 1976. À La Plata, il fait connaissance de Cristina Fernández, qu’il épousera le 9 mars 1975. Après avoir obtenu son diplôme d’avocat, il retourne à Río Gallegos avec Cristina, elle aussi avocate et membre du Parti justicialiste. Pendant le gouvernement de Jorge Rafael Videla il est mis en état d’arrestation ; la durée et les raisons de l’emprisonnement sont inconnues.
Lors du retour à la démocratie en 1983, Néstor Kirchner est nommé à un poste politique auprès du gouvernement de la province de Santa Cruz. Puis il dirige le Fond municipal d’aide aux pauvres de Río Gallegos, mais il doit renoncer peu après en raison de différends avec le gouverneur, dus à des points de vue divergents sur certaines mesures économiques. C’est après cet évènement que Néstor Kirchner devient une célébrité locale et commence sa carrière politique.
En 1987, Kirchner devient maire de Río Gallegos, à l’issue d’une élection très disputée qu’il ne remporte que d’une centaine de voix. Après un mandat sans histoire qui le lance dans la course pour le poste de gouverneur, il gagne avec 61 % des suffrages les élections au poste de gouverneur de 1991. Quant à son épouse, elle est déjà membre du congrès provincial.
Gouverneur de Santa Cruz
Au moment de son accession au poste de gouverneur, la province de Santa Cruz, secouée par une crise économique, connaît un taux de chômage élevé et un déficit d’environ 950 millions d’euros. Malgré d’importantes ressources en pétrole et en gaz, elle ne représentait alors que 1 % du produit national brut de l’Argentine.
Les mesures économiques prises par Néstor Kirchner sont assez semblables à celles appliquées par Carlos Menem au niveau national. Il fait venir des investissements tant nationaux qu’étrangers et crée des postes de fonctionnaires (Santa Cruz devient une des provinces ayant le plus fort taux d’emploi public). Les revenus du pétrole et du gaz aident à remettre les comptes provinciaux en ordre.
Un scandale éclate au début des années 2000, lorsque la presse découvre que près de 1 milliard de dollars provenant des finances de la province ont quitté le pays, sans qu’on connaisse leur destination exacte. Néstor Kirchner, après l’avoir nié, reconnaît être au courant de l’existence de ces fonds mais il déclare les avoir mis en sûreté pendant la crise financière de 2001. Cet argent n’a toutefois jamais reparu, ni à Santa Cruz ni à Buenos Aires.
Néstor Kirchner émerge au niveau national comme étant un péroniste de centre-gauche. Il critique les mesures néolibérales de l’administration Menem et l’appareil bureaucratique du parti péroniste. De plus, il condamne vigoureusement l’amnistie présidentielle ordonnée par Carlos Menem en 1990, laissant en liberté les membres de la dictature militaire qui gouverna l’Argentine entre 1976 et 1983.
Néstor Kirchner modifie deux fois la Constitution provinciale, en 1994 et 1998, permettant la réélection indéfinie du gouverneur. En 1994, il participe, à Paraná, au Congrès constitutionnel qui modifie la Constitution nationale et permet à Carlos Menem de se présenter aux élections présidentielle une deuxième fois.
En 1998, Carlos Menem essaie, en vain, de se présenter une fois encore aux élections, en s’appuyant sur une interprétation controversée de la Constitution ; cette tentative suscite des réactions hostiles jusque dans son camp. C’est ainsi que Néstor Kirchner fait la connaissance d’Eduardo Duhalde, gouverneur péroniste de Buenos Aires et leader du mouvement anti-Menem au sein du PJ. Duhalde deviendra lui-même président en 2002, après la démission de Fernando de la Rúa et d’Adolfo Rodríguez Saá, ce dernier n’étant resté chef de l’État que pendant une semaine.
En 2003, Duhalde annonce qu’il soutiendra Néstor Kirchner lors de l’élection présidentielle du 27 avril. Au premier tour de l'élection Carlos Menem est en tête avec 24 % des voix malgré sa faible cote de popularité. Néstor Kirchner obtient 22 %. Les sondages indiquant que Kirchner gagnerait avec une différence de 30 à 40 % des voix, Carlos Menem décide de ne pas se présenter. Finalement, et avec à peine 22 % des suffrages, Kirchner est élu président de la Nation argentine ; le vice-président est Daniel Scioli.
Président de la Nation
Néstor Kirchner prête serment le 25 mai 2003, au moment où l’Argentine sort de la pire crise économique de son histoire : une monnaie dévaluée d'environ 75 % vis-à-vis du dollar et la cessation de paiement de la dette publique la plus importante de l'histoire mondiale.
Kirchner décide de garder en poste le ministre de l’Économie d’Eduardo Duhalde, Roberto Lavagna, qui réussit à manœuvrer assez bien lors des moments les plus durs de la crise. Après avoir prêté serment, il annule les lois d’amnistie concernant les membres de la dictature militaire et indique que, le cas échéant, il ne s’opposera pas à ce qu’ils soient jugés. De plus, il modifie la composition de la Cour suprême de justice, accusée d’être trop ménémiste.
Kirchner et Lavagna réussissent, en février 2005, à renégocier la dette publique argentine, achevant ainsi un processus qui durait depuis plus de trois ans. Le bilan inclut une réduction d'environ 70 % des 82 milliards de dollars de la dette argentine, une conversion de cette dette en bons du Trésor et un échelonnement des remboursements sur quarante-deux ans. Malgré l’opposition de leurs partenaires (notamment l’Italie), ils réussissent à imposer cet accord grâce à un soutien massif de la population. Mais l’Argentine perd tout crédit international sur le plan financier, comme le prouvera l’échec en 2008 du financement du TGV projeté par Cristina Kirchner.
Néstor Kirchner se distingue par une forme de populisme et d’opposition au néolibéralisme en appelant la population au boycott de la compagnie pétrolière Shell, qui avait augmenté ses tarifs. L’Argentine ayant signé le protocole de Kyoto, il annonce en 2005 la création du Fonds argentin du carbone.
Kirchner connaît des tensions avec les enseignants de sa propre province, la presse argentine et avec l’Église. Il est accusé de vouloir, tout comme dans la province de Santa Cruz, contrôler la presse à travers la publicité (achat d’espaces par des fonds publics). Quant à l’Église, elle lui reproche d’avoir tenté de changer l’évêque militaire, Antonio Baseotto, après les violentes déclarations faites par celui-ci contre un ministre du gouvernement qui avait proposé de dépénaliser l’avortement.
La popularité de Kirchner est largement due au redémarrage de l’économie, fruit de la dévaluation, donc d’un taux de change favorable aux exportations et à la baisse des importations. Sur le plan des relations avec les pays voisins, il tente le renforcement de l’intégration latino-américaine, principalement avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay), qui accueille en 2006 le Venezuela comme nouveau membre permanent. De nombreux heurts opposent l’Argentine à l’Uruguay à propos de la construction d’une usine dans l’estuaire du Río de la Plata. Les Argentins s’opposent à cette construction, jugée polluante, alors même qu’en Argentine des enfants naissent handicapés à cause de la pollution de certains fleuves. De même les relations avec le Chili se tendent, lorsque l’Argentine refuse d’honorer ses contrats de livraison de gaz pour approvisionner le marché local. D’un autre côté, Kirchner relance, en coopération avec le Brésil, le programme nucléaire argentin, annonce faite en août 2006. La politique de Kirchner dans le domaine des droits de l’homme contribue aussi à sa popularité.
Son mandat présidentiel prend fin le 10 décembre 2007, après l’élection de sa femme Cristina Fernández de Kirchner, appelée à lui succéder. Il reste néanmoins très actif en politique : il a ainsi pris part à la délégation internationale menée par le président vénézuélien Hugo Chávez pour la libération de certains otages des FARC de Colombie, en décembre 2007.
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