- Nelson-Atkins Museum of Art
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Nelson-Atkins Museum of Art Informations géographiques Pays États-Unis Ville Kansas City Adresse The Nelson-Atkins Museum of Art
4525 Oak Street
Kansas City, MO USA 64111Coordonnées Informations générales Date d’inauguration 11 décembre 1933 Collections Renaissance, Baroque, art asiatique, Afrique, photos... Nombre d’œuvres +33 500 Superficie + 15300 Informations visiteurs Site web www.nelson-atkins.org modifier Le Musée d'Art Nelson-Atkins (The Nelson-Atkins Museum of Art) est un important musée d'Art situé à Kansas City dans le Missouri. Certains le considèrent comme possédant l'une des collections majeures d'œuvres d'art des États-Unis.
Sommaire
Historique
Le musée a été construit sur les terrains du Oak Hall, le siège de l'éditeur du Kansas City Star William Rockhill Nelson[1]. À sa mort en 1915, ses volontés stipulaient qu'après la mort de sa femme et de sa fille, les recettes de ses biens serviraient à acquisition d'œuvres d'Art pour la jouissance du public. Environ au même moment, l'ex-maîtresse d'école Mary Atkins (veuve du spéculateur en lotissement James Burris Atkins) légua 300 000 dollars pour établir un musée d'Art. Le montant s'éleva à 700 000 dollars en 1927. Les plans originaux établis pour deux musée d'Art basés sur deux legs séparés[2] (avec le musée Atkins situé à Penn Valley Park). Quoi qu'il en fût, il fut décidé de combiner les deux legs avec d'autres plus petits pour former une seule grande institution dévouée à l'Art.
Le bâtiment fut dessiné par des éminents architectes de Kansas City, Thomas et William Wight (qui sont aussi les architectes de la voie d'accès du Liberty Memorial et de Cedar Crest, l'hôtel particulier du gouverneur du Kansas). La première pierre fut posée en 1930, et le musée ouvrit le 11 décembre 1933. Le bâtiment, d'une facture classique académique dans un style très "Beaux-Arts", est largement inspiré par le musée d'Art de Cleveland[3]. Thomas Wight, celui des deux frères qui a le plus travaillé sur le style du bâtiment déclara : «Le musée que nous construisons est fondé sur des préceptes classiques parce que le temps a montré leur valeur. On pourrait développer, pour un bâtiment comme celui-là, des principes différents adaptés à l'Amérique , mais de toute manière ça serait expérimental. On n'expérimente pas avec deux millions et demi de dollars. »[4].
Quand le bâtiment fut livré, il avait coûté 2,75 millions de dollars.
Les dimensions d'origine des six étages du bâtiment étaient d'environ 120 mètres de long par 54 mètres de large (390 pieds par 175 pieds), plus vaste que son modèle de Cleveland.
Le musée qui fut appelé localement le Nelson Art Gallery, ou encore le Nelson Gallery, était en fait deux musée jusqu'en 1983 quand il fut officiellement nommé le Nelson-Atkins Museum of Art. Au début l'aile est était appélée l'Atkins Museum of Fine Arts (musée Atkins d'Art plastique), tandis que l'aile ouest et le hall était appelé le William Rockhill Nelson Gallery of Art[5].
Sur les murs extérieurs du bâtiment, Charles Keck a créé 23 haut-reliefs décrivant la marche «civilisatrice» partant vers l'ouest, montrant les caravanes de chariots faisant avancer le front pionnier depuis Westport Landing.
La façade sud du musée représente une structure iconique de Kansas City qui surgit au-dessus d'une série de terrasses sur Brush Creek.
Pratiquement en même temps que la construction du musée, Howard Vandeslice fit don de huit acres (3,2 ha) à l'ouest du musée, le long de l'Oak Street, pour le Kansas City Art Institute, qui déménagea du Deardorf Building situé au 11 de Main Street dans le centre-ville de Kansas City.
Nelson, le principal donateur, apporta de l'argent plutôt qu'un collection personnelle. Les conservateurs eurent donc l'occasion de constituer une collection ex-nihilo. Au sommet de la grande dépression, le marché international de l'Art s'écroula, avec des pièces à vendre, mais elles trouvèrent peu de preneurs. Ainsi les acheteurs du musée se trouvèrent devant un vaste marché. Les acquisitions crûrent rapidement. En très peu de temps, le Nelson-Atkins posséda une des plus importantes collection d'Art dans le pays.
Un tiers de l'aile ouest n'était pas terminée quand le musée ouvrit. Une partie fut complétée en 1941. Le reste du bâtiment fut terminé après la Deuxième Guerre mondiale.
De 1954 à 2000, le Jewel Ball qui est le bal des débutants de Kansas City, se tenait tous les mois de juin dans le hall principal. Ce bal a toujours profité au musée et au Kansas City Symphony. Le bal a déménagé temporairement pour permettre le projet d'extension du musée et son retour prévu en 2008 soulève des critiques.
Extension : le bâtiment Bloch
En 1993, les directeurs du musée commencèrent à penser à un plan d'extension. Ce plan, prévoyant un accroissement de l'espace de 55%, fut finalisé en 1999.
L'architecte Steven Holl gagna un concours international en 1999 pour son projet d'extension. Le concept de Steven Holl était de construire cinq tours de verre sur la partie est du bâtiment. L'architecte les appela «lentilles», et elles augmentent la surface de 15 300 mètres carrés (165 000 pieds carrés), toutes portant le nom, à l'exception de celle en sous-sol, d'aile Bloch, du nom de H&R Block, le co-fondateur Henry W. Bloch. L'aile Bloch accueille le musée d'Art contemporain, d'Art africain, de photographie et des expositions temporaires, aussi bien qu'un nouveau café, la bibliothèque du musée et une cour où sont exposées les sculptures de l'artiste Isamu Noguchi. Cette extension (d'un coût d'environ 95 millions de dollars) a ouvert le 9 juin 2007, et représente une partie des 200 millions de dollars qui ont servi à la restauration du musée comprenant le Ford Learning Center, lieu de cours, de workshops et de source de références pour les étudiants et les enseignants, qui a ouvert à l'automne 2005.
Lors du concours d'extension, tous les participants sauf le lauréat proposèrent de créer une aile moderne au nord du bâtiment qui aurait profondément altéré ou obscurci la façade nord qui fut l'entrée principale du musée. En revanche, Steven Holl proposa de placer la nouvelle aile sur le côté est, perpendiculairement à l'entrée du musée. Les lentilles de Holl forment une avancée sur le côté est du terrain.
Alors qu'ils étaient encore sur la planche de travail, les plans de Steven Holl nourrissait déjà la controverse. Ils furent décrits comme «une grotesque boîte en métal»[6] . Cependant les revues de la nouvelle structure ont en général été élogieuses. Nicolai Ouroussoff, un critique du New York Times donna cette description :
«Le résultat de ce bâtiment, défiant moins le passé qu'il ne suggère une vue mondiale alternative, comme il y a toujours lors d'un décalage. Depuis la place nord, l'entrée de la nouvelle aile garde une idée de douce déférence par rapport au vieux bâtiment. La forme cristalline est comme un écho fantomatique en réponse à l'austère façade en pierre. De là, l'œil glisse vers les différents blocs translucides déjà reliés et en partie enterrés[7]. Le musée va contre la pensée traditionnelle de conservation, ce qui permet à la lumière de venir illuminer les œuvres depuis les lentilles. La plupart des galeries de l'extension sont à sous le niveau du sol coiffées par des tours en verre de 27 à 34 pieds (8 à 10 mètres) de haut. Les conservateurs disent que les avancés en matière de technologie du verre permettent de filtrer la plupart des rayons ultraviolets qui pourraient nuire aux œuvres[7].»
L'entrée du musée se fait maintenant par l'aile Bloch. Un bassin réfléchissant est maintenant disposé devant la façade nord, et un moulage du Penseur de Rodin qui se trouvait là a été déplacé.
Collections
La peinture européenne
La collection de peinture européenne est très prisée. Elle comporte des œuvres du Caravage, de Jean-Baptiste-Siméon Chardin, de Petrus Christus, d'El Greco, de Guercino, d'Alessandro Magnasco, de Giuseppe Bazzani, de Corrado Giaquinto, de Cavalierie d'Arpino, de Gaspare Traversi, de Giuliano Bugiardini, du Titien, de Rembrandt, de Peter Paul Rubens, de Joachim Wtewael, de Sebastiano Ricci, ainsi que des impressionnistes Gustave Caillebotte, Edgar Degas, Claude Monet, Vincent van Gogh et Mary Cassatt entre autres.
L'Asie
Le musée se distingue (et est grandement admiré) pour son importante collection d'Art asiatique, en particulier de Chine impériale. La plupart de ces pièces furent acquises au début du XXe siècle par Laurence Sickman, alors membre d'Harvard en Chine. En plus de l'art chinois, la collection possède des pièces du Japon, d'Inde, d'Iran, d'Indonésie, de Corée, du Sud-est asiatique ainsi que de l'Asie du sud.
La peinture américaine
La collection de peinture américaine comporte la plus grande collection ouverte au public d'œuvre de Thomas Hart Benton, qui vit d'ailleurs à Kansas City. Dans cette collection se trouvent des œuvres majeures de George Bellows, George Caleb Bingham, Frederic Church, John Singleton Copley, Thomas Eakins, Winslow Homer et John Singer Sargent.
La photographie
En 2006, Donald J. Hall, Sr., le président de Hallmark Cards, fit don de l'intégralité de la collection de photographies de Hallmark, couvrant ainsi l'histoire de la photographie depuis 1839 à maintenant. C'est surtout une collection centrée sur l'Amérique, montrant les travaux de photographes comme Southworth & Hawes, Carleton Watkins, Timothy O'Sullivan, Alvin Langdon Coburn, Alfred Stieglitz, Dorothea Lange, Harry Callahan, Lee Friedlander, Andy Warhol et Cindy Sherman entre autres.
Parc de sculptures de Kansas City
À l'extérieur, sur les immenses pelouses entourant le musée, le parc des sculptures de Kansas City présente la plus importante collection américaine de bronzes monumentaux d'Henry Moore. Mais le parc comporte aussi des œuvres d'Alexander Calder, d'Auguste Rodin, de George Segal et de Mark di Suvero entre autres. Parmi celles-ci, le parc (et donc le musée) est connu pour les sculptures démesurées représentant des volants de badminton, exécutées par les artistes Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen.
Autres
Le musée comporte aussi des collections d'Arts décoratifs et de travaux sur papier européens et américains, des antiquités égyptiennes, grecques et romaines, de la peinture et de la sculpture moderne et contemporaine, de l'Art pré-colombien, africain, océanien et des Amériques. Tout autant, le musée héberge une collection majeure de poterie anglaise ainsi qu'une autre de miniatures.
Voir aussi
Articles connexes
- Kemper Museum of Contemporary Art
Liens externes
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nelson-Atkins Museum of Art » (voir la liste des auteurs)
Notes et références
- The Nelson-Atkins Museum of Art | Architecture & History: Founders
- The Nelson-Atkins Museum of Art | Architecture & History: Founders, Mary McAfee Atkins
- <..cfoutput>#pagetitle# #getsettings.sitetitle#<../cfoutput>
- The Nelson-Atkins Museum of Art | Architecture & History: Building
- The Nelson-Atkins Museum of Art | Architecture & History: Building
- Museum previews new addition By MARIA SUDEKUM FISHER - Associated Press - June 4, 2007
- A Translucent and Radiant Partner With the Past - New York Times - June 6, 2007
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