- Nazareth (Israël)
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Nazareth
Pour les articles homonymes, voir Nazareth (homonymie).Nazareth
(he) נצרת (ar) الناصرةDonnées générales Pays Israël District District nord Région historique Galilée Date de création 1000 av JC Situation géographique et statistique Coordonnées Superficie 14,123 km2 Altitude 300 m Population 66 300 hab.
(2008)Densité 4 694 hab./km² Google Earth – Mapquest Politique Maire Ramiz Jaraisy www.nazarethinfo.org/ modifier Nazareth (en arabe الناصرة (an-Nāṣira) et en hébreu : נצרת ) est une ville du nord d'Israël, en Galilée. C'est la plus grande ville arabe du pays avec 66 000 habitants en 2008 (estimations[1]).
Les Évangiles indiquent Nazareth comme la ville de Joseph et de Marie, et du lieu de la jeunesse de Jésus Christ.
À Nazareth, la Basilique de l'Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen-Orient. Elle a été inaugurée en 1964 par le Pape Paul VI et consacrée en 1969 sur le site d'églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées sur une grotte identifiée comme celle de l'Annonciation.
À cet égard, il convient de rappeler que malgré son importance dans la vie du Christ, la ville de Nazareth n'est pas devenue immédiatement un lieu de pèlerinage chrétien. En réalité, le premier lieu saint fut construit aux alentours du IVe siècle par la mère de l'empereur Constantin. La ville était autrefois un évêché.
En l'an 570, une première église y a été ainsi bâtie. On a trouvé trace de cet édifice grâce à des restes de mosaïques portant des inscriptions en grec. Lors de la conquête de Nazareth par les Croisés en 1099, les lieux de culte chrétiens sont en ruines et le chevalier normand Tancrède, Prince de Galilée, ordonne la construction d'une cathédrale en amont de la grotte située au centre de la ville. Ce qui était par la suite le plus grand bâtiment construit par les Croisés fut endommagé par le tremblement de terre de 1102.
La protection des lieux fut confiée à l'ordre du Temple durant les XIIe et XIIIe siècles. Si les pèlerins eurent la possibilité de se rendre dans ces lieux durant de longues années, la chute de Saint-Jean-d'Acre (Akko) mit fin à ces visites. Il fallut attendre l'an 1620 et le retour du clergé catholique à Nazareth pour que le monde chrétien puisse à nouveau pleinement profiter du site. En 1730, l'ordre des Franciscains obtint du sultan ottoman un firman afin de bâtir une nouveau lieu de culte, qui survivra jusqu'en 1955. À cette date, il sera détruit pour permettre la construction de la présente basilique.
Les travaux furent confiés à l'architecte Giovanni Muzio qui édifia un ensemble sur deux niveaux. Le premier contenant la grotte et le second, une nef centrale inspirée des plans de la cathédrale croisée du XIIe siècle. Aujourd'hui, Nazareth est l'un des sanctuaires chrétiens les plus importants du Moyen-Orient et du globe en général.
À côté de cette basilique se trouve l'église Saint-Joseph, sur le site présumé de la maison de la Sainte Famille et de l'atelier de charpenterie de Joseph. Non loin de là, une église (grecque-catholique) correspondrait à la synagogue où se rendait la Sainte Famille et où le Christ a commencé à prêcher, suscitant le rejet de la foule (« Nul n'est prophète en son pays »).
L'église de l'effroi (du temps des Croisés : « Sault du Seigneur ») commémore l'endroit d'où la foule de Nazareth voulait précipiter le Christ afin de le tuer. Le « Puits de Marie » est un des monuments publics de Nazareth. Sa source est abritée par une église orthodoxe.
Archéologie : Aux alentours du village présence de restes humains du paléolithique (750000-350000). A l'emplacement du village, restes de la fin du IIIe millénaire. Matériel abondant du IIe millénaire (vases d'argile, scarabées, albâtre). A la période du Fer, les sépultures sont déplacées en dehors de la zone de la colline, preuve que le flanc méridional de la colline, réservé jusqu'à cette époque aux sépultures, sert désormais de lieu d'habitation. Dans les limites du village, la céramique du Fer a été trouvée dans des zones diverses. Les fouilles, même incomplètes, montrent un village assez étroit. Il faut arriver à la période hellénistique pour retrouver des restes archéologiques[2].
De l'époque évangélique demeurent les substructions des habitations, en fait des grottes spacieuses que surmontaient des éléments construits. Le caractère partiellement troglodyte du village (puisque les grottes servaient d'entrepôts) pourrait expliquer son nom : nazareth, c'est-à-dire caché[3].
Liens internes
- Histoire du christianisme
- Église de la Mensa Christi
Lien externe
Notes et références
- ↑ Bureau de statistique d'Israël.
- ↑ Terre sainte, cinquante ans d'archéologie, sous la direction de Jacques Brien, Bayard, Paris, p. 845 à 855.
- ↑ Terre sainte, cinquante ans d'archéologie, sous la direction de Jacques Brien, Bayard, Paris, p. 845 à 855.
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