- Mouvements Racistes
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Mouvements racistes
Un certain nombre de mouvements politiques prônent dans le monde la suprématie de certaines races supposées sur d'autres. En Europe et en Amérique du Nord, ce sont par exemple des groupes néonazis se réclamant d'Adolf Hitler ou encore le Ku Klux Klan, qui agit aux États-Unis et prône la suprématie de la « race blanche ».
Sommaire
Europe
Ces dernières années, des mouvements européens mettent en avant une autre considération : l'ethno-différencialisme. Cette idéologie prône la séparation entre les différentes ethnies et défend le concept de nation « ethniquement pure », en l'occurrence l'idée d'une Europe ethniquement pure, débarrassée des populations juives, arabes, noires ou jaunes. Ou parfois aussi une « Europe du Nord » (germanique et celtique) ethniquement séparée d'une « Europe du Sud » (gréco-latine).
Allemagne
- En septembre 2004, le parti d'extrême droite NPD a remporté douze sièges au Parlement de Saxe, totalisant 9,2% des suffrages.
France
La plupart des partis et mouvements politiques français d'extrême droite ont été accusés de véhiculer des discours racialistes voire même racistes. En raison de la connotation très négative du mot, peu d'entre eux se revendiquent ouvertement comme tels et la plupart s'estiment victimes d'une confusion entre la problématique du racisme et celle de l'origine ethnique. De nombreux militants et dirigeants d'extrême droite ont cependant été condamnés pour propos racistes. À quelques reprises, l'usage de cette accusation dans des articles de presse a valu des condamnations judiciaires à leurs auteurs. En effet, dès lors que le racisme est considéré par les lois comme un délit, l'allégation de racisme devient ipso facto diffamatoire - voire calomnieuse si on ne peut l'étayer de faits extrêmement précis.
En France, certains groupes accusés de faire partie de ce type de mouvement sont :[réf. nécessaire]
- la Ligue de défense juive ;
- Le Front national qui dit reconnaître le caractère multi-ethnique et multiracial de la France. Ce parti défend cependant un principe du « droit du sang » qui reviendrait à consacrer le caractère héréditaire de la citoyenneté (comme c'est le cas en Suisse, au Japon, à Singapour et dans une moindre mesure en Allemagne) et est considéré par certains, pour cette raison, comme un parti ethno-différencialiste et racialiste. En 1999, le président Jacques Chirac a qualifié le FN de « parti de nature raciste et xénophobe » ;
- le Bloc identitaire.
- Le Mouvement des damnés de l'impérialisme dont le chef, Kémi Séba, reconnait la supérioté de la race khémite.
Afrique
L'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (ZANU), parti du président du Zimbabwe Robert Mugabe, prône l'expropriation des Blancs et leur catégorisation comme citoyens de seconde zone.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
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