Mouvement écologiste indépendant

Mouvement écologiste indépendant
Mouvement écologiste indépendant
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Présentation
Président Antoine Waechter
Fondation 1994
Siège 595, montée Gauthier-Villars
39000 Lons-le-Saunier
Vice-présidents Patrice Miran - Monique Marquet - Michel Fabre - Henri Bailleuil - Jacques Maret - Jacques Werckmann
Secrétaire national Jacques Lançon
Secrétaires nationaux adjoints Colette Marchal - Francine Herbaut-Dauptain - Jean-Marc Ferrari - Fabien Niezgoda
Trésorier Philippe Beyl
Idéologie politique verte,écologisme,Mouvement antinucléaire
Affiliation européenne Aucune
Couleurs vert
Site web www.m-e-i.fr

Le Mouvement écologiste indépendant (MEI) est un parti politique français, créé en 1994 à l'initiative d'Antoine Waechter (également fondateur des Verts).

Il considère l'écologisme comme un projet politique à part entière, distinct de la droite et de la gauche, mais pouvant s'allier aussi bien avec l'une qu'avec l'autre. C'est une de ses différences avec les Verts qui considèrent l'écologisme soit comme un courant de la gauche, soit comme un courant distinct mais ne devant néanmoins s'allier qu'avec la gauche.

Sommaire

Historique

Partisans du MEI à Toulouse, en mars 2007.

À sa fondation en 1994, le MEI pense récupérer très vite la prédominance de l'écologie politique en France, bénéficiant du nom d'Antoine Waechter, pendant longtemps représentant le plus médiatisé des Verts, dont le MEI pense qu'ils sombreraient dans une mouvance marginale proche de l'extrême gauche. Ce nouveau parti est alors composé de nombreux Verts, ayant quitté ou ayant été exclus du mouvement.

Or c'est Dominique Voynet, des Verts, qui représente l'écologie à l'élection présidentielle de 1995 alors que le MEI ne pouvait obtenir le nombre requis de signatures pour qu'Antoine Waechter puisse déposer sa candidature.

Deux ans plus tard, en 1997, l'accord passé entre le Parti socialiste et les Verts, qui donne à ces derniers une représentation parlementaire et des ministres, finit de donner aux Verts la part la plus importante de la représentation de l'écologie politique dans les médias et l'opinion. Aux élections européennes de 1999, cette prédominance des Verts se confirme lorsque la liste menée par Antoine Waechter ne fait qu'1,52% contre 9,72% pour les Verts[1].

Dans quelques régions néanmoins, grâce à des militants historiques de l'écologie restés au sein du MEI, le parti est arrivé à concurrencer les Verts et à occuper un terrain que n'arrivent pas à tenir les autres mouvements écologistes non Verts (Alsace, Alpes-Maritimes et Auvergne notamment). Ainsi, aux élections cantonales et municipales de 2001, le MEI arrive à obtenir quelques élus dans ces régions.

Le résultat des élections régionales de 2004 est significatif du poids comparé des Verts et du MEI. Le MEI obtient des résultats de 2,35 à 7,4 % dans les régions où les Verts partent dès le premier tour en union avec le PS alors que, dans les régions où les Verts partent en autonomie comme l'Auvergne ou le Nord-Pas-de-Calais, les scores du MEI sont plus faibles. De même, aux élections européennes de juin 2004, le MEI ne se présente que dans la circonscription interrégionale Est, où il fait 2,76%[2].

En 2005, le MEI perd une partie de ses adhérents, partisans du "non" au référendum sur le TCE, dont des membres de son Conseil national, suite à la divergence qui a suivi l'interprétation à faire du résultat du référendum interne au mouvement sur le choix de vote sur le TCE. Une partie des partants rejoint les Verts après le référendum.

En 2006, un accord de non concurrence est proposé entre plusieurs petits groupes se réclamant de l'écologie. Les Verts et, à droite, Cap21 refusent de rejoindre ce cadre. Lors des élections présidentielles de 2007, Antoine Waechter appelle à voter pour François Bayrou, ce qui entraîne le départ de certains militants, du fait du soutien de François Bayrou au nucléaire.

Lors de la fondation du Mouvement démocrate par François Bayrou, le MEI se déclare prêt à faire alliance avec lui pour les élections législatives. Néanmoins, désirant continuer à marquer son existence et du fait des obligations régissant le financement public des partis, le MEI est présent dans 133 circonscriptions aux élections législatives de juin 2007 et obtient la reconduction de son financement public puisque 84 candidats ont passé la barre de 1 % des suffrages exprimés malgré la présence des candidats des Verts. La quasi disparition de Génération écologie et l'absorption de Cap 21 par le MoDem placent alors le MEI en deuxième place des votes écologistes pour la première fois depuis 1997.

Aux élections municipales de 2008, le MEI obtient une trentaine d'élus, en majorité dans de petites communes[3]. Pour les élections européennes de 2009, le mouvement rejoint d'abord le « Rassemblement de l'écologie » sous le nom d'Europe Écologie. Mais cette expérience tourne court puisque le MEI ne se voit proposer que la tête de liste de la circonscription interrégionale Centre (où la barre d'éligibilité est à plus de 10 %). Antoine Waechter souhaitant être candidat dans l'Est et Francis Lalanne dans le Sud-Ouest[4], le MEI décide de quitter Europe Écologie début 2009. Il décide ensuite de participer aux élections européennes sous la bannière de l'Alliance écologiste indépendante avec Génération écologie (les Bleus)[5] et la France en action.

L'accord est toutefois voté à la quasi-unanimité du Conseil National de janvier 2009.[réf. souhaitée] Les résultats des européennes montrent un maintien électoral malgré une quasi-exclusivité de médias pour Europe Ecologie et Daniel Cohn Bendit. L'Alliance Ecologiste Indépendante (AEI = MEI + GE + FEA) obtient 3,63 % pour cent des suffrages contre 16,28% à Europe Écologie. Ce résultat est insuffisant pour avoir des élus. En l'additionnant à celui d'Europe Ecologie, il laisse supposer qu'une entente entre les deux listes aurait permis de faire élire deux écologistes supplémentaires, dans l'Est et le Nord, régions où le MEI souhaitait précisément mener la liste commune. Le MEI a fait liste commune avec Europe Écologie Les Verts (EELV) pour les régionales de 2010, sur les régions Alsace, Nord-Pas de Calais et Midi-Pyrénées et dans le cadre de l'AEI sur la plupart des autres régions. Le MEI a trois conseillers régionaux issus des listes communes avec EELV. Le MEI a participé à la primaire de l’Écologie pour l'élection présidentielle de 2012. Le MEI n'est plus membre de l'AEI.

Après la primaire, le MEI s'engage à soutenir Eva Joly pour la présidentielle de 2012, malgré la défaite de Nicolas Hulot dont le parti avait soutenu la candidature[6]. Cependant, le MEI estime qu'Eva Joly se positionne trop à la gauche de la gauche et non plus dans une posture écologiste. Il lui demande alors des garanties sur la nature "écolo" de sa campagne lors de ses Journées d'été à La Bourboule, tout en réaffirmant son soutien à la candidate[7].

Bureau national[8]

Présidence
  • Président : Antoine Waechter
  • Premier Vice-Président, suppléant du Président, en charge des Elections : Patrice Miran
  • Vice-Présidence Economique et Social : Michel Fabre
  • Vice-Présidence Environnement : Monique Marquet
  • Vice-Présidence Questions de Société : Henri Bailleuil
  • Vice-Présidence Agriculture et Santé : Jacques Maret
  • Vice-Présidence International : Jacques Werckmann
Secrétariat
  • Secrétaire national : Jacques Lançon
  • Secrétariat National Adjoint Fichiers et Adhérents : Colette Marchal
  • Secrétariat National Adjoint Organisation et Développement des Adhésions : Francine Herbaut-Dauptain
  • Secrétariat National Adjoint Communication : Jean-Marc Ferrari
  • Secrétariat National Adjoint Elections : Fabien Niezgoda
Trésorerie
  • Trésorier national : Philippe Beyl
  • Trésorerie Nationale Adjointe : Nicole Lançon
  • Trésorerie Nationale Adjointe : Gisèle Naudier
  • Trésorerie Nationale Adjointe : Marc-Hervé Rey
Association de financement du MEI
  • Trésorier : Jean Bitterlin

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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