Mouvement Écologiste Indépendant

Mouvement Écologiste Indépendant

Mouvement écologiste indépendant

Mouvement écologiste indépendant
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Président Antoine Waechter
Fondation 1994
Disparition {{{disparition}}}
Siège 26-ter rue Nicolaï
75012 Paris
Vice-présidents Patrice Miran - Monique Marquet - Michel Fabre
Secrétaire national Jacques Lançon
Trésorier Philippe Beyl
Secrétaire national adjoint Michel François
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Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
à l'Assemblée {{{Assemblée}}}
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Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs {{{Sénateurs}}}
Députés européens {{{Députéseuropéens}}}
Idéologie Centrisme, Politique verte, Écologisme
Affiliation européenne Aucune
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Couleurs vert
Site Web www.mei-fr.org/
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Le Mouvement écologiste indépendant (MEI) est un parti politique français, créé en 1994 à l'initiative d'Antoine Waechter (également fondateur des Verts).

Il se revendique comme étant un parti écologique pouvant s'allier aussi bien avec la droite que la gauche. C'est une de ses différences avec les Verts qui, tout en se considérant eux aussi comme un troisième courant politique distinct du clivage droite-gauche, estiment que, sauf exception, ils ne peuvent s'allier qu'avec la gauche.

Sommaire

Historique

Partisans du MEI à Toulouse, en mars 2007.

À sa fondation en 1994, le MEI pense récupérer très vite la prédominance de l'écologie politique en France, bénéficiant du nom d'Antoine Waechter, pendant longtemps représentant le plus médiatisé des Verts, dont le MEI pense qu'ils sombreraient dans une mouvance marginale proche de l'extrême gauche. Ce nouveau parti est alors composé de nombreux Verts, ayant quitté ou ayant été exclus du mouvement (notamment Jean Brière).

Or c'est Dominique Voynet, des Verts, qui représente l'écologie à l'élection présidentielle de 1995 alors que le MEI ne pouvait obtenir le nombre requis de signatures pour qu'Antoine Waechter puisse déposer sa candidature.

Deux ans plus tard, en 1997, l'accord passé entre le Parti socialiste et les Verts, qui donne à ces derniers une représentation parlementaire et des ministres, finit de donner aux Verts la part la plus importante de la représentation de l'écologie politique dans les médias et l'opinion. Aux élections européennes de 1999, cette prédominance des Verts se confirme lorsque la liste menée par Antoine Waechter ne fait qu'1,52% contre 9,72% pour les Verts[1].

Dans quelques régions néanmoins, grâce à des militants historiques de l'écologie restés au sein du MEI, le parti est arrivé à concurrencer les Verts et à occuper un terrain que n'arrivent pas à tenir les autres mouvements écologistes non Verts (Alsace, Alpes-Maritimes et Auvergne notamment). Ainsi, aux élections cantonales et municipales de 2001, le MEI arrive à obtenir quelques élus dans ces régions.

Le résultat des élections régionales de 2004 est significatif du poids comparé des Verts et du MEI. Le MEI obtient des résultats de 2,35 à 7,4 % dans les régions où les Verts partent dès le premier tour en union avec le PS alors que, dans les régions où les Verts partent en autonomie comme l'Auvergne ou le Nord-Pas-de-Calais, les scores du MEI sont plus faibles. De même, aux élections européennes de juin 2004, le MEI ne se présente que dans la circonscription interrégionale Est, où il fait 2,76%[2].

En 2005, le MEI perd une partie de ses adhérents, partisans du "non" au référendum sur le TCE, dont des membres de son Conseil national, suite à la divergence qui a suivi l'interprétation à faire du résultat du référendum interne au mouvement sur le choix de vote sur le TCE. Une partie des partants rejoint les Verts après le référendum.

En 2006, un accord de non concurrence est proposé entre plusieurs petits groupes se réclamant de l'écologie. Les Verts et, à droite, Cap 21 refusent de rejoindre ce cadre. Lors des élections présidentielles de 2007, Antoine Waechter appelle à voter pour François Bayrou, ce qui entraîne le départ de certains militants, du fait du soutien de François Bayrou au nucléaire.

Lors de la fondation du Mouvement Démocrate par François Bayrou, le MEI se déclare prêt à faire alliance avec lui pour les élections législatives. Néanmoins, désirant continuer à marquer son existence et du fait des obligations régissant le financement public des partis, le MEI est présent dans 133 circonscriptions aux élections législatives de juin 2007 et obtient la reconduction de son financement public puisque 84 candidats ont passé la barre de 1 % des suffrages exprimés malgré la présence des candidats des Verts. La quasi disparition de Génération écologie et l'absorption de Cap 21 par le MoDem placent alors le MEI en deuxième place des votes écologistes pour la première fois depuis 1997.

Aux élections municipales de 2008, le MEI obtient une trentaine d'élus, en majorité dans de petites communes [3]. Pour les élections européennes de 2009, le mouvement rejoint d'abord le « Rassemblement de l'écologie » sous le nom d'Europe Écologie. Mais cette expérience tourne court puisque le MEI ne se voit proposer que la tête de liste de la circonscription interrégionale Centre (où la barre d'éligibilité est à plus de 10 %). Antoine Waechter souhaitant être candidat dans l'Est et Francis Lalanne dans le Sud-Ouest[4], le MEI décide de quitter Europe Écologie début 2009. Il décide ensuite de participer aux élections européennes sous la bannière de l'Alliance écologiste indépendante qui regroupe les écologistes de droite Génération écologie (les Bleus)[5] et la France en action, mouvement accusé par Georges Fenech, président de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes, d'être lié à des sectes comme la Scientologie, le Mouvement raëlien, Moon ou l'Ordre du temple solaire . Le procès en diffamation intenté par le président de la France en Action est a l'heure actuelle en appel.(Georges Fenech a néanmoins gagné son procès contre trois candidats de la France en Action par ailleurs démissionnaires de ce mouvement[6]. En raison de la nature par ailleurs hétéroclite de cette alliance, un membre récent du Conseil national du MEI démissionne[7].

L'accord est toutefois voté a la quasi-unanimité du Conseil National de janvier 2009. Les résultats des européennes montrent un maintien électoral malgré une quasi-exclusivité de médias pour Europe Ecologie et Daniel Cohn Bendit. L'Alliance Ecologiste Indépendante obtient 3,63 % pour cent des suffrages contre 16,28% à Europe Écologie. Ce résultat est insuffisant pour avoir des élus mais a cependant permis de faire perdre deux députés à Europe Écologie dans l'Est et le Nord. En prévision des régionales, l'Alliance a contacté les Verts pour proposer des listes communes sur la base de l'indépendance a l'égard de la Gauche comme de la Droite des le début juillet 2009.[réf. souhaitée]

Notes et références

  1. résultats sur le site France Politique
  2. Résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur
  3. Site du MEI où l'on trouve le nom et la commune d'élection de ces élu(e)s
  4. Communiqué du MEI et Antoine Waechter claque la porte, Libération, 9 janvier 2009
  5. Ecologie en Provence
  6. La France en action" condamnée pour poursuite abusive contre Fenech, AFP.
  7. Blog (ré)orientations dans un Monde en transition

Voir aussi

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