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Amman
Amman
Philadelphia, Rhabbat Ammon, عمان
Vue d'Amman depuis la citadelleAdministration Pays Jordanie Géographie Latitude Longitude Altitude 784 m Démographie Population 1 155 710 hab. (2009) Localisation Sources Jordan Department of Statistics Index Mundi World Gazetteer Amman (عمان, `Ammân), est la capitale de la Jordanie depuis 1921. À l'époque romaine, elle était appelée Philadelphia, et apparait dans la Bible sous le nom de Rhabbat Ammon.
C'est un centre industriel et manufacturier.
Population (2005) : 2 100 000 habitants (10% chrétiens).
Sommaire
Géographie
Amman se trouve dans une zone vallonnée au Nord-Ouest de la Jordanie. La ville était à l'origine est bâtie sur sept collines (ce qui lui a valu le surnom de Rome du Moyen-Orient), mais elle s'étend maintenant sur 19 collines (chacune connue sous le nom jabal ou "montagne"). Les principaux quartiers d'Amman tirent leurs noms des collines sur les pentes desquelles ils s'adossent. La capitale abrite encore des camps de Palestiniens, créés en 1948 et 1967 en conséquence au Conflit israélo-palestinien.
Histoire
A travers l'histoire, Amman a abrité plusieurs civilisations.
Au XIIIe siècle av. J.-C., Amman avait pour nom Rabbath Ammon[1] et était la capitale des Ammonites. Elle a ensuite été envahie par les Assyriens, suivis par les Perses puis les Grecs. Ptolémée II Philadelphe, le dirigeant hellène d'Égypte, la renomma Philadelphia. La ville fit partie du royaume nabatéen jusqu'en 106 ap. J.-C. où Philadelphia rentra sous la domination de l'empire romain.
En 324 ap. J.-C., le Christianisme devient la religion de l'empire et Philadelphia le siège d'un évêché pendant le début de l'ère byzantine. Une des églises de cette période peut d'ailleurs être visitée à la citadelle.
Philadelphia fut renommée Amman pendant l'ère ghassanide, et fleuri sous les Umayyades (capitale : Damas) et les Abbassides (capitale : Bagdad). Amman fut détruite par plusieurs tremblements de terre et catastrophes naturelles, et resta un petit village et un tas de ruine jusqu'à l'arrivée des Circassiens en 1887. Les Circassiens, qui sont majoritairement musulmans, ont quitté le Caucase à cause de son annexion par les Russes pendant les règnes des tsars Nicolas Ier et Alexandre II. Ils se sont réfugiés dans l’empire ottoman. Une partie d’entre eux s’installa en Jordanie.
En 1921, Abdallah Ier choisi Amman comme capitale de son état nouvellement créé, l'émirat de Transjordanie, devenu plus tard le royaume hachémite de Jordanie. Amman resta une petite ville jusqu'en 1948, quand la population augmenta considérablement à cause de l'afflux de réfugiés Palestiniens venant de ce qui est aujourd'hui Israël. Amman se développa rapidement à partir de 1952 sous le règne de deux rois hachémites, Hussein et Abdallah II.
La population de la ville continua à augmenter à un rythme irrégulier, au fil des différentes immigrations de populations fuyant les guerres ou les territoires occupés (Palestiniens, Iraquiens, Koweïtiens).
Mais le 9 novembre 2005, des attentats coordonnés à la bombe contre trois hôtels d'Amman choquèrent et révoltèrent les habitants de la cité en paix
Économie
Transport
Amman possède un aéroport international (Aéroport de la reine Alia, code AITA : AMM) et un aéroport régional (Marka, code AITA : ADJ).
Tourisme
Le tourisme à Amman se concentre sur les quartiers anciens du centre-ville, qui se trouve autour du vieux souk (un marché très animé) et de la mosquée du roi Hussein, la plus ancienne de la ville.
Les constructions sur la colline de la citadelle d'Amman, connue sous le nom Jabal el-Qal`a[2] datent des époques romaines et byzantines, avec des ajouts ultérieurs des débuts de l'ère de l'Islam. Des fouilles dans les zones nord et est de la citadelle ont mis au jour des restes pouvant remonter à l'âge de bronze. La citadelle abrite aussi le temple d'Hercule qui aurait été construit sous le règne de l'empereur romain Marc-Aurèle.
Derrière l'emplacement de l'ancien forum, se trouve un théâtre romain, le plus grand de Jordanie, avec 6 000 places. Il aurait été construit entre 138 et 161 ap. J.-C. par l'empereur Antoninus Pius ; il s'adosse au flanc d'une colline, et est toujours utilisé pour des spectacles.
En 1161, la forteresse a été occupé par les croisés qui lui donnaient le nom d'Ahamant. Elle devient le domaine des Templiers pour quelques années après 1166[3].
Amman possède aussi quelques unes des plus impressionnantes mosquées du Moyen-Orient. Parmi les plus récentes, l'énorme mosquée du roi Abdallah Ier, construite entre 1982 et 1989. Elle est coiffée d'un magnifique dôme en mosaïque bleue, sous lequel 3 000 fidèles peuvent se recueillir.
Sites touristiques des environs
- Le site du baptême (Al-Maghtas en arabe) sur le Jourdain où Jésus a été baptisé par Saint Jean Baptiste.
- Le Mont Nebo, où Moïse serait décédé après avoir entrevu la terre promise
- Les rivages de la Mer Morte
- Gherasa (Jerash), une des anciennes cités romaines les mieux préservées
- Petra, à mi-chemin de la route menant à la station balnéaire d'Aqaba, est l'un des lieux historiques les plus célèbres pour leur beauté
Galerie de photos
Jumelages
Notes
- ↑ Rabbath Ammon, dans la Bible : Josué 13. 25, Deutéronome 3. 11, 2 Samuel 12. 26-31, 20. 1-3, Jérémie 49. 2.
- ↑ Jabal el-Qal`a en arabe : jabal al-qalʿa, جبل القلعة, mont de la forteresse.
- ↑ Maxime Goepp, Benjamin Saintamon, « Ahamant (Jordanie) :: Princée d'Outre Jourdain » sur Forteresses d'Orient
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
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