- Madinani
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Madinani est une ville du nord de la Côte d'Ivoire, entre Odienné (environ 80 km) et Boundiali (environ 57 km). C'est un chef-lieu de préfecture de la région du Denguélé.
La population est essentiellement constituée de malinkés et de senoufos. le département compte environ 45 000 habitants pour une superficie de 5 445 km², soit une densité moyenne de 8 habitants au km².
Sommaire
Géographie
Situation
Le département de Madinani fait partie de la région du Denguélé, frontalière du Mali et de la Guinée. Il comprend quatre sous-préfectures (Seguelon, Gbongaha, N'Goloblasso et Madinani) et neuf (9) communes (Ngoloblasso, Madinnani, Seguelon, Gongaha, Siansoba, Fengolo, Koroumba, Kokoun et Lingoho la dernière née) avec un total d'environ 53 villages, campements et villes dans le département. Madinani se situe à 850 km d’Abidjan, la capitale économique et la plus grande ville du pays et à 500 km de Yamoussoukro, la capitale politique.
Relief
Près de Madinani se trouve une chaîne montagneuse dont le point culminant atteint 894 m.
Société
Langues
Article connexe : Langues de Côte d'Ivoire.Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le malinké. Malinké est la francisation du nom Maninka, qui a été reservé aux habitants de la région d'Odienné et de Madinani. Dans cette région, la langue est presque identique à celle du Konyan, et très proche de celle de Kankan en Guinée, diffusée depuis des siècles par les voyages des commercants dioulas[1]. Le français effectivement parlé dans le département de Madinani, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de moussa[2] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Madinani accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées. Avec la présence dans la région de nombreux burkinabés venus travailler notamment dans les plantations de coton, présence accrue depuis 2002, on y parle aussi le moré, langue des Mossis[3], [4], [5].
Éducation
Enseignement primaire
Public- Ecole primaire Publique
Enseignement secondaire
Collège public- Collège municipal
Santé
Le département compte un hôpital à Madinani, un centre de santé urbain (Seguelon), trois centres de santé ruraux (Kokoun, Ngoloblasso,Gbongaha). Il n'y a qu'un seul médecin dans le département. On trouve à Madinani un centre de depistage du sida.
Administration
Maire de Madinani Date d'élection Identité Parti Qualité Statut - Abdoulaye Fofana - - remplaçant 2001 Yaya Fofana RDR Homme politique élu (décédé) Notes et références
- Malinkés du Maou, du Ouorodougou et du Koyara, parlent au contraire des dialectes très particuliers Plus au sud, les
- Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de francais de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de francais de Dago
- Avant 2002, le nombre de Burkinabés en Côte d'Ivoire était estimé à 3 millions. Ils étaient les étrangers les plus nombreux, loin devant les ghanéens dont le nombre était estimé à 500 000.
- Sawadogo J.M. et Songre A., Les effets de l'émigration massive des voltaiques dans le contexte de l'Afrique occidentale (dans Les migrations modernes en Afrique occidentale), Ouagadougou, IDEP-CVRS, 1972
- ORSTOM, 1973 G. Remy, Les migrations de travail et les mouvements de colonisation Mossi, Travaux et documents de l'
Catégorie :- Ville de Côte d'Ivoire
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