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Machine à écrire
Une machine à écrire est une machine permettant d'écrire des documents avec des caractères imprimés. Elle se présente sous la forme d'un clavier comportant un certain nombre de touches représentant les caractères qui seront imprimés sur le papier.
Elle a été utilisée de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'apparition de l'ordinateur et des logiciels de suite bureautique, qui sont aujourd'hui principalement utilisés.
Sommaire
Histoire
- 1714 : Premier brevet accordé à l'Anglais Henry Mill.
- 1829 : « The Typographer » de l'Américain William Austin Burt, breveté le 23 juillet.
- 1870 : « The Writing Ball » de Rasmus Malling-Hansen.
- Dans les années 1870, Mark Twain est l'un des premiers écrivains à soumettre à son éditeur ses œuvres écrites avec une machine à écrire (La Vie sur le Mississippi et Les Aventures de Tom Sawyer).
- 1873 : la première machine commercialisée sous la marque de Remington, « The typewriter » de C. L. Sholes.
- 1874 : le téléscripteur d'Émile Baudot .
- 1914 : première machine électrique.
- 1935 : la petite machine portable, l’« Hermes-Baby ».
- 1961 : la machine à boule d'IBM.
- 1976 : la machine à marguerite.
- 1977 : Olympia crée une nouvelle machine à écrire portative.
- 1992 : Première machine à écrire avec écran créée par Powerbook 145.
Par la suite, le clavier d'ordinateur remplacera petit à petit la machine à écrire.
Machine à écrire entièrement mécanique
Les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur, sans électricité. Seulement des engrenages, des leviers, des ressorts, des articulations. Chaque lettre est gravée sur un petit bloc de métal appelé caractère, au bout d'une tige rigide. L'appui décale légèrement sur la gauche sous l'effet d'un ressort afin que la lettre suivante vienne s'imprimer légèrement à droite, et le ruban encreur se décale aussi, afin que le caractère suivant soit correctement encré grâce à une portion neuve du ruban.
Lorsqu'on arrive à l'extrémité de la feuille, ou lorsqu'on veut aller à la ligne, on actionne un levier situé au bout du rouleau, ce qui permet de réarmer le ressort en ramenant le rouleau en début de ligne et d'actionner un mécanisme qui fait tourner le rouleau d'un cran pour aller à la ligne suivante. Ces actions se réalisent, sur les machines électriques, par appui sur une touche spéciale qui fait tourner le rouleau (afin qu'on imprime sur la ligne suivante) et qui fait revenir l'ensemble (rouleau, papier et ruban) au début de la ligne. Cet ensemble s'appelle le chariot, et donc, la touche qui effectue ce saut de ligne s'appelle le « retour chariot ». D'où l'abréviation RC (CR = Carriage Return), qui désigne, pour les programmeurs, un retour au début de la ligne et un saut de ligne (LF= Line Feed), encore maintenant.
Évolution technique
- La machine électrique diminue l'effort de pression sur les touches et sur les déplacements de chariot.
- Le téléscripteur.
- La machine à boule IBM : le chariot ne bouge plus latéralement mais une boule se déplace devant le papier. La police est interchangeable en trois secondes par échange de la boule et le papier, qui ne bouge pas, reste impeccable. Comme le chariot ne bouge pas non plus et que la boule, en plastique, est légère, cette machine est également très silencieuse, ce qui assure son succès dans les milieux de direction.
« Le principe de la boule ou du cylindre tronqué date de la fin du XIXe siècle, il offrait déjà la possibilité de changer les polices. »
- Le ruban carbone, qui remplace le ruban encreur pour une impression plus nette.
- La machine à marguerite : les caractères sont sur une roue, que l'on peut échanger pour changer de police de caractère.
- La machine avec ruban correcteur - qui nécessite en fait deux rubans, l'un servant à l'impression, l'autre à la correction elle-même.
- La machine électronique avec correction de texte.
- L'impression par aiguilles permet de changer de fonte de caractère sans manipulation mécanique.
Il existe aussi des machines à impression thermique, qui offrent aussi la possibilité de changer de police et de grandeur du corps des lettres. Ainsi que l'impression jet d'encre que l'on trouve sur les traitements de textes et les imprimantes.
Les différents claviers
La disposition des touches sur le clavier a été décidée en fonction de la fréquence de frappe, non dans le but d'augmenter la vitesse de frappe mais en fonction des touches les plus utilisées, afin qu'elles ne se coincent pas en les tapant trop vite, ce qui serait le cas si elles étaient laissées adjacentes.
Il existe plusieurs type de clavier selon les langues notamment :
- le clavier QWERTY, pour la langue anglaise ;
- le clavier QWERTY, adapté pour la langue française au Canada ;
- le clavier QWERTZ, pour la langue allemande et pour le clavier français (Suisse) ;
- le clavier AZERTY, pour la langue française ;
- le clavier arabe ;
- etc.
Musée
Un collectionneur de machines à écrire est un mécascriptophile. Le musée de la machine à écrire de Lausanne possède donc une mécascriptothèque de plus de 500 modèles différents dont une machine japonaise, et une chinoise, de 2 450 caractères chacune ainsi que des claviers coréen, russe, hébreu, grec, hindi, arabe, braille, etc.
Vocabulaire
- L'ensemble des tiges portant les lettres s'appelle la corbeille
- La partie autour de laquelle on enroule la feuille est le rouleau
Voir aussi
Articles connexes
- Dactylographie, technique de frappe sur une machine à écrire
- Faute de frappe
- Musée Postes restantes
Liens externes
- (fr) Histoire
- (fr) Association nationale des collectionneurs de machines à écrire et à calculer mécaniques (ANCMECA), France
- Portail de l’écriture
Catégorie : Matériel de bureau
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