- Légia
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la Légia
Évocation symbolique de la Légia à Ans..Caractéristiques Longueur 5 km Bassin ? Bassin collecteur la Meuse Débit moyen ? Régime pluvial Cours Se jette dans la Meuse Géographie Pays traversés Belgique La Légia est un ruisseau de Belgique d'une longueur d'environ 5 kilomètres, et dont le confluent avec la Meuse constitue le premier foyer de développement de la ville de Liège. À l'exception de sa source, le ruisseau est aujourd'hui presque entièrement couvert et canalisé, mais son eau a cependant été dissociée des égouts et peut être vue, dans une fontaine, rue Simon Dister (où la Légia n'est jamais passée[1]).
Sommaire
Géographie
La Légia prend sa source en bordure du plateau hesbignon, à Ans. Sa source, aujourd'hui cachée, se trouve sous un building au-dessus de la côte d'Ans. On peut voir sa résurgence en face de la bibliothèque "Arsène Soreil", près de la piscine, à hauteur du n°5 de la rue Coq Fontaine[2],[3]. Elle a également une résurgence artificielle en haut de la rue Simon Dister sur le tracé créé pour ne pas amener ses eaux (presque propres) dans une station d'épuration.
La partie à l'air libre, située place Nicolaï à Ans est en fait une reconstitution purement symbolique de la Légia, fonctionnant en circuit fermé[4].
En 1697[citation nécessaire], son cours a été détourné par la construction d'une galerie de 2 800 mètres dont on a récemment retrouvé la trace[5]. Le ruisseau passait à l'air libre place du Brouck (marais, actuellement place Hector Denis) et s'enfonçait dans le coteau pour amener ses eaux au second moulin de la Légia, le moulin Renson, situé au sommet du promontoire schisteux que l'on trouve au bas de la rue de la Légia. Le long de cette même rue, le mur de soutènement du talus est constitué d'anciennes dalles qui recouvraient le ruisseau. En suivant son cours, on passe rue des Moulins et plus bas encore, rue des Meuniers, témoignages de l'utilisation de ce cours d'eau comme force motrice.
Ayant dévalé la côte d'Ans, la Légia rejoint le ruisseau de Glain aux environs de l'actuel quartier de Sainte-Marguerite, entre le promontoire du Publémont et la colline de Sainte-Walburge. Aux environs de l'actuelle place Saint-Lambert, il s'étiolait en plusieurs bras, générant un cône de déjection surélevé d'environ 7 mètres par rapport au fleuve, qui donna naissance au site de la place. Le lieu semble avoir été occupé pratiquement sans discontinuer pendant 50 000 ans.
Quelques centaines de mètres plus loin, le cours d'eau se jette dans la Meuse, dans le prolongement de la rue du Rêwe, non loin de l'actuel pont des Arches.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas le ruisseau qui a donné son nom à la ville mais l'inverse (cf. Étymologie de Liège).
Régime pluvial
Malgré un parcours relativement modeste, la Légia est le siège de crues qui sont restées dans l'histoire. Le 7 juin 1118, en 1189, 1463, 1546, 1651, 1703, le 25 juin 1891, le 30 mai 1908, en 1921, 1925... des pluies importantes ont provoqués d'importants dégâts, provoquant des destructions de maisons, de ponts et parfois des pertes humaines. On peut voir aujourd'hui un bassin d'orage au pied de la côte d'Ans (1925), mais il en existe un également sous la place Hector Denis. Un important égout fut construit rue Saint-Séverin au début du XXe siècle, mais, de nos jours encore, il n'est pas rare que le bas du quartier Sainte-Marguerite et la place Saint-Lambert soient la proie des inondations. Il suffit pour cela d'un gros orage avec un vent venant du nord-ouest. L'eau, tombant sur Ans, dévale la pente en même temps que la pluie arrive sur Liège ; l'addition des deux provoque le débordement des égouts.
Étymologie
On retrouve pour la première fois le nom "Legia" en 694 pour localiser Sloten, l’actuel Sanctuaire de Lourdes. Près de la ville de Gand, il est inscrit super fluvio Legia au-dessus de la Lys. On pense que le mot celtique "Legia" signifie : celle qui coule, un courant, l’eau[réf. nécessaire]. En ancien irlandais on reconnaît le mot legaim, couler[réf. nécessaire].
Article détaillé : Étymologie de Liège.Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Province de Liège, La Légia, sa source, ses moulins, ses lavoirs, son parcours, ses témoins,..., 2008, page 28.) ; Simon Dister était conseiller communal à Ans en 1886 (p.29). Cette fontaine, inaugurée en 2006, excuserait la destruction de la 'source' pour faire place à un projet immobilier en 2009. (Joseph Deleuse, conférencier du Service des Affaires culturelles de la
- On y trouvait un panneau 'source de la Légia'. Le lieu de la source a été noyé dans un projet immobilier en novembre 2009. .
- Hesbaye allant jusqu'à l'église d'Ans à plus d'un kilomètre (Alfred Philippart, « Examen comparatif des eaux d'alimentation de la ville de Liège, page 294, 'galerie de Coq Fontaine' », Annales des travaux publics de Belgique, 1864). Le lieu marqué Source de la Légia serait en fait, le débouché d'une galerie drainante dans la craie de
- Ma documentation sur la Légia », juin 2008 Henri Huygen, «
- Confrérie des Vignobles d'Ans et Environs ». Consulté le 12 mai 2008 Joseph Deleuse, «
Affluents de la Meuse Rive gauche : Alyse - Andon - Aroffe - Bar - Burnot - Dieze - Ennemane - Faux - Forges - Geer - Gelbressée - Hermeton - Houyoux - Légia - Mehaigne - Méholle - Molignée - Raam - Récourt - Sambre - Saônelle - Saulx - Scance - Sormonne - Vair - Vence - Viroin - Voer - Wame - Wiseppe - Yoncq Rive droite : Berwinne - Bocq - Chiers - Creuë - Flambart - Givonne - Goutelle - Gueule - Houille - Hoyoux - Julienne - Lesse - Mouzon - Niers - Ourthe - Roer - Rupt - Samson - Semois - Swalm - Voer - Vrigne Voir aussi : Bassin versant de la Meuse Catégories :- Liège
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