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Loup de Soissons
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Saint loup (décédé vers 540) fils de saint Prince ou Principe (vers 474-505) et neveu de saint Remi (vers 437-13 janvier 533).
(La fête de Saint-Loup se célébrait autrefois le 19 octobre. Depuis le retour à la liturgie romaine, elle est marquée au calendrier le 22 de ce mois)
Biographie
A la mort de saint Prince, son oncle, l’évêque de Reims, saint Remi, l’ordonne et fait de lui le treizième évêque de Soissons.
Saint Loup marche sur les traces de son père et de son oncle et s’applique à gouverner son église avec une grande prudence.
Clovis 1er (466-511), par le conseil de saint Remi de Reims (437-533) et de saint Melaine de Rennes, ayant, en 511, convoqué à Orléans un concile qui fut le premier tenu dans cette ville, saint Loup s’y trouva avec cinq métropolitains et vingt-cinq évêques. On y fit trente et un canons concernant le droit d’asile, le dernier refuge du faible contre le fort et de l’innocence contre le crime : le pouvoir des évêques, la soumissions des abbés à l’ordinaire et l’administration des biens de l’église.
De retour dans son diocèse, saint Loup s’applique à faire observer les règles du concile d'Orléans. À Bazoches, saint Loup rebâtit et agrandit la basilique élevée sur le tombeau de saint Rufin et de saint Valère : puis, autour de cette nouvelle église, il réunit soixante-douze clercs sous sa direction, en mémoire des soixante-douze disciples du Christ, pour y célébrer avec pompe l’office divin. Ce chapitre existera plus de quatre siècles encore après sa mort.
Au décès de saint Remi, son neveu, Loup, évêque de Soissons, s’occupe d’exécuter les dernières volontés du saint évêque, et de mettre l’église de Soissons en possession de la rente de dix sous d’or ainsi que de la terre de Sablonnières (Seine et Marne), près de Coulommiers.
Saint Loup, après avoir occupé la chaire de Soissons une quarantaine d’années, meurt vers l’an 540. Il est inhumé au côté de saint Prince dans la petite chapelle de Sainte- Thècle.
Au IXe siècle siècle, ses restes seront transférés en la cathédrale de Soissons où ils seront conservés et vénérés jusqu’au XVIe siècle siècle, époque à laquelle les Calvinistes les livrent aux flammes.
Sources
- Vies des saints par Mgr Guérin (obtenu lui-même par la notice due à M. Henri Congnet, chanoine de Soissons) Tome XII - 1870
- Flodoard, Gallia Christiana, l'abbé Pécheur.
- Annales P. Richard. Actes de la province de Reims.
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