- Louis-Etienne Hericart de Thury
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Louis-Étienne Héricart de Thury
Louis-Étienne François Héricart-Ferrand, vicomte de Thury (3 juin 1776 à Paris - 15 janvier 1854 à Rome) est un homme politique et homme de science français.
Ingénieur des Mines, il est l'auteur de plus de 350 articles et membre d'une dizaine de sociétés savantes. Propriétaire d’un domaine d’une grande richesse arboricole et horticole, il est l'un des principaux co-fondateurs de la Société nationale d'horticulture de France (SNHF).
Biographie
Issu d’une vieille famille de noblesse de robe (descendant indirect de Marie Héricart, épouse du fabuliste et poète Jean de La Fontaine), son père était conseiller maître à la cour des comptes. Il est doué pour les matières scientifiques et entre à l’École des Mines le 13 avril 1795. Ses premières fonctions l’amènent à voyager à plusieurs reprises vers 1804-1805 dans le sud de la France[1].
En 1809, il est chargé de l'inspection générale des carrières et est nommé, inspecteur général des carrières le 31 décembre 1810, il le restera jusqu’en 1830. Poursuivant les travaux de Charles Axel Guillaumot, il mène les travaux de consolidation des carrières souterraines de Paris avec une très grande activité, aménageant et décorant les Catacombes de Paris (aussi nommé Ossuaire municipal).
En 1814, il devient membre de la Société royale et centrale d'agriculture, première appartenance à une très longue liste de sociétés. Il est nommé directeur des Bâtiments civils en 1823 et préside à ce titre la construction du palais de la Bourse, la restauration du palais des Thermes et la transformation de l’hôtel de Cluny en musée. Il est élu membre libre de l’Académie des sciences en 1824. Le 11 juin 1827, il est l’un des principaux fondateurs, parmi quatre cents personnes, de la Société d'horticulture de Paris, ancêtre de la SNHF, l’horticulture étant l’une de ses grandes passions.
Il est député à trois reprises en 1815, 1820 et 1824. Battu en 1827, il ne se représente pas. Proche de Charles X, il est royaliste et soutient le ministère Villèle. Il est à l'origine en 1827 de l'acquisition du palais Bourbon, siège de l'Assemblée Nationale, par le gouvernement français. C’est grâce à son action que la Ville de Paris décide le percement du puits artésien de Grenelle (décembre 1833 - février 1841).
Une rue de Paris dans le 15ème arrondissement porte son nom.
Dans les dernières années de sa vie, il participe à de nombreux jurys d’exposition. Il quitte la présidence de la Société d'horticulture en 1852. Cette même année, il accompagne son fils en Italie, où il meurt en 1854, à Rome. Il repose dans l'église St Louis des Français.
Notes et références
- ↑ Citons son intervention pour les Houillères du Dauphiné et sur les carrières de Marbre du Jura.
Lien externe
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