- Lion-devant-Dun
-
Pour les articles homonymes, voir Lion (homonymie).
Lion-devant-Dun Administration Pays France Région Lorraine Département Meuse Arrondissement Verdun Canton Dun-sur-Meuse Code commune 55293 Code postal 55110 Maire
Mandat en coursAlain Brochet
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du Val Dunois Démographie Population 184 hab. (2008) Densité 12 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 171 m — maxi. 340 m Superficie 15,51 km2 Lion-devant-Dun est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Géographie
Le village de Lion-devant-Dun est situé sur la rive droite de la Meuse, dans la vaste et magnifique plaine de Basse-Woëvre et de Mauzay (ou Mouza en patois) à peu de distance d'une hauteur isolée : le Mont-Saint-Germain.
Communes limitrophes
- Mouzay au nord
- Murvaux au sud-est
- Milly-sur-Bradon au sud-ouest
Le village de Lion
Le territoire de la commune de Lion est très fertile, et bien proportionné, au pied de la Côté Saint-Germain. Une vaste prairie et une plaine immense qui s'étend sur quatre kilomètres en profondeur fait la richesse du pays qui est essentiellement agricole.
La superficie du territoire est de 1 528 hectares qui, en 1960 comprennent 150 lieux-dits pour 3 048 parcelles. Le vignoble, lui, comprend 55 hectares pour 20 lieux-dits et 650 parcelles
Histoire
Le village de Lion
En l'an 1760, le village de Lion-devant-Dun comprenait 184 feux, ou ménages, pour une population de 780 habitants, de nombreuses familles de huit et dix enfants, et même en 1820, une famille de dix-sept enfants. A dater de 1860, la population a une décroissance énorme : en 1952, le nombre des habitants est descendu à 204 et 72 feux : cette décroissance est due à plusieurs causes : en particulier l'épidémie de choléra, en 1854, faisant cinquante-trois victimes. La Côte-Saint-Germain était flanquée de 55 hectares de vignes qui faisaient vivre la nombreuses population de l'époque. En 1860, le Phylloxéra a détruit totalement ces cultures. Le village connu alors un exode important. En 1960, la population communale est remontée à 238 habitants. Les enfants d'âge scolaire sont au nombre de 48. Le village n'a plus d'école.
Description et origine de Lion
Les origines de Lion-devant-Dun se perdent dans la nuit des temps. Les Gaulois rebelles de la Lyonnaise furent amenés, dit-on, par les romains au pied de leur camp d'Arimont.
Ces Lètes ou cultivateurs se groupent autour du : « SACELLUM : petit temple des soldats » Telle serait l'origine de LION.Le village de Lion-devant-Dun possède un château restauré vers l'an 1700. Le pape EUGENE III, allant de Verdun à Trèves, en compagnie de saint BERNARD, s'arrêta le 22 novembre 1147. C'est de là qu'il data sa deux cent quarantième lettre, adressée aux religieux de saint AUGUSTIN dans le diocèse de Thérouane.
Au mois d'août 1251, Lion-devant-Dun fut affranchi à la loi de BEAUMONT par GOBERT V, de DUN, et VII d'APREMONT, Julienne de ROSOY, sa mère, et Richard, sire de POIVRILLE, et RICHIER, son fils.
Dans les temps modernes, Lion-devant-Dun passe du Barrois Lorrain au Clermontois. Le village avait auparavant le titre de Baronie, et suivant coutume de LUXEMBOURG, CHINY, puis de SAINT-MIHIEL.
Sur le territoire de la commune, se trouve un endroit dénommé « la vieille Meuse », ce lieu et la tradition s'accordent pour prouver que la Meuse passait à cet endroit et qu'elle a changé son cours.
Le Mont Saint-Germain, anciennement ARIMONT, forme un immense arc de circonférence, et est complètement isolé du massif des Côtes de la Meuse, dont il forme la dernière avancée au côté septentrional, 350 mètres d'altitude du haut de la côte à la plaine qui s'étend à sa base ; on constate une différence de 170 mètres, c'est l'escarpement le plus élevé et le plus considérable qui existe dans tout le département, le sommet, le sommet de la pointe Nord est un observatoire superbe d'où l'on découvre toute la forêt de la Woëvre, Stenay, Montmedy, Saint-Walfroy, et le cimetière de Marville.
La position élevée du Mont Saint-Germain, à proximité d'un fleuve, en face d'une plaine immense, et les pentes escarpées rendant bien difficile l'accès du plateau qui couronne la hauteur, firent choisir cette montagne par les romains, pour y établir un Camp permanent, un double retranchement, « les multi » subsistent encore. Sur cet emplacement, on y découvre diverses antiquités, médailles, armes, tombeaux, ossements et des restes de constructions.
Dans la contrée, appelée Voie Romaine, on a également découvert des traces d'anciennes habitations : certains archéologues pensent qu'en cet endroit a pu exister le Camp de Woëvre, renfermant une Chapelle Basilique dédiée à Saint Martin, où fut livré en 588, le combat qui mit fin à la conjuration des quatre Ducs Ostraciens contre Brunehilde, épouse de SIGEBERT 1er, roi d'AUSTRASIE, fort instruite, d'une intelligence remarquable, a tenu une grand place dans l'histoire, a pris une part très active aux affaires d'Austrasie. Tombée au pouvoir de sa rivale FREDEGONDE et de son fils CLOTAIRE II, ils firent condamner à une mort atroce en l'an 613.
On pourrait peut être faire un rapprochement d'histoire avec le lieu historique le Champ de Bataille, ancien emplacement supposé Camp de Woëvre, situé sur l'ancienne Voie Romaine, et à côté de la forêt de Woëvre et du lieu cadastré la Ruelle des Soldats, a 200 m. En l'an 872, au temps de Charles le Chauve, Roi de France, il se trouvait sur une hauteur, une église à côté du Châtelet, appelé Castel d'Adrien, ce lieu dépendait de Montfaucon. Le cimetière était au Nord du camp à côté d'un ermitage ; on s'y rendait à la saint Germain, à un pèlerinage foire, fêté le 31 juillet ; le tout a disparu à la mort de l'Ermite en 1780. Un calvaire a remplacé l'ermitage.
Au XVIIIe siècle, la côte Saint-Germain était couverte de bois dans sa partie sud-ouest ; aujourd'hui, sa superficie est nue ; ses flancs étaient couverts de vignes jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, le philloxéra, en 1860, a détruit ce vignoble.
La roche corallienne, qui constitue le haut de la côte Saint-Germain, renferme en abondance des polypiers ; il en a été envoyé dans tous les cabinets de France et dans plusieurs cabinets étrangers, on cite une pétrification de serpent, des plus rares et des plus curieuses.
On exploité sur la côte Saint-Germain des carrières qui renferment une pierre très dure, dont on s'est servi pour la construction des bâtiments communaux ; il reste comme vestige sur la côte, un blog de 3 mètres cubes.Le village de Lion, il y a deux cents ans
Le village est construit d'une façon particulière, toutes les maisons en profondeur, c'est-à-dire que dans toutes, il y a avait une chambre noire que les anciens appelaient « borgne » ou « bougne », en patois, qui aurait pu aussi bien se nommer « aveugle ».
C'est ainsi que dans la rue basse, il y avait une maison pour trois ménages ; le premier logement sur la rue avait une fenêtre, celui du fond donnant sur le jardin, en avait une également ; quant au locataire du milieu, plongé jour et nuit dans l'obscurité la plus complète, il était obligé de s'éclaire au moyen d'un lumignon, lampe à huile de l'époque.En 1780, le village comprenait 184 feux ou ménages, pour une population de 780 habitants.
L’alimentation en eau était faite au moyen de puits communaux au nombre de douze, un ou deux par quartiers, suivant la population. L’eau était tirée au moyen d’un treuil aménagé d’une chaîne munie d’un crochet à ressort pour y accrocher le seau de bois fait par le tonnelier du village ; la chaine était entretenue et remplacé par les usagers ; ce qui provoquait de petites scènes de responsabilité. Il y avait également deux fours banaux, deux lavoirs et un gué.
Le village est desservi depuis des temps ancestraux par douze kilomètres de chemins vicinaux et ruraux, à entretenir sur le modeste budget vicinal ce qui représente une lourde charge pour la commune ; cependant, les conseillers municipaux et leurs collaborateurs immédiats qui se sont succédé jusqu’à ce jour, malgré tous leurs efforts et appuis n’ont jamais pu obtenir le classement des chemins, même pas de l’artère principale, route commerciale, de Verdun, Dun, Lion, Stenay, Montmédy, Sedan.Au nom cadastré « le chemin de renaudloup », d’une longueur de 2 kilomètres d’empierrement, fut construit en 1750 par les prestataires de l’époque ; le transport de la pierre fut assuré à la hotte. Ne pouvant s’acquitter du paiement de leur corvée ou « crouaie » (en patois) de la somme de cinq francs, ils s’en acquittèrent en nature, la pierre était extraite des carrières de saint-Germain d’une distance de plus d’un kilomètre.
Tous les ans, vers le début de novembre, il existait une coutume ancienne : la visite de contrôle du ramonage des Fours et Cheminées, faite en même temps et le même jour que la collecte de secours, en cas d’incendie. Cette collecte était faite à domicile par le maire, M. le curé, et l’adjoint qui tenait la bourse et un registre pour y recueillir et y inscrire les noms et les sommes versées, ainsi que le garde champêtre en tenue pour la visite, et verbaliser d’il y avait lieu , la non-exécution du ramonage, suivant l’annonce de l’avertissement, faite huit jours à l’avance. A existé jusqu'à l’an 1890. La culture des terres ainsi que l’artisanat, occupait la majeure partie des habitants du village.
Il y avait également à cette époque une quantité de savetiers qui, au printemps, partaient faire campagne à la savate, crier soulier à refaire, dans les pays d’industrie : le Nord de la France et la Belgique. Rentraient en fin d’année, dans le courant de Novembre , rapportant à leurs familles leurs économies, faites de privations, de frugalité et de mendicité. Dans ces familles régnaient une certaine aisance.
Les cultures et coutumes anciennes
La création de pâtures dans les terrains médiocres a permis de constituer un beau cheptel bovin, comparé à celui qui existait de 1800 à 1900. En effet, alors qu'à cette époque, il comptait 300 têtes, il est passé, en 1960, à 900 têtes , et en 1964, à 1.100 têtes de bovins. C'est un effet du remembrement du territoire fait en 1960. Le lait et la viande sont des revenus appréciables et mêmes importants : il est fourni, tous les jours, 3000 litres de lait à la laiterie "Fromest" de Cléry-le-Petit
Le remembrement, la culture mécanique et les engrais vont bouleverser totalement les anciens procédés, amener un plus grand rendement et résorber les hectares restés en friche. Le territoire se prête à des cultures spéciales : le textile et les oléagineux, qui en de temps éloignés, vers l'an 1750, faisaient partie et jouaient le rôle dans l’économie domestique des habitants. C'était la culture du chanvre, du lin et des oléagineux tels que : navette, colza, œillette et cameline. Les parties du territoire propres à ces cultures étaient cadastrés : Lieux-dits "les chanvrières" et "la pièce de lin". Pour la première, les terres étaient noires, très fortes, un peu humide. Pour la seconde; terres faciles à travailler, situées près du village. Leurs propriétaires ne pouvaient être que des "Riches" suivant le dicton ancien.
La culture des oléagineux faisait aussi partie de l'économie domestique, la navette, le colza et l'œillette, huile très bonne à la consommation, avec l'avantage, comme c'était le cas, d'avoir sur place le fabricant d'huile, dont les anciens se rappellent l'énorme meule pour écraser les graines, la chaudière, et le pressoir pour la fabrication.
Les ancêtres, très économes, vivaient de peu, que ce soit nourriture ou vêtements. Ils tiraient partie de tous les produits, que ce soit de la terre ou produits naturels. Lors de la fête patronale, les familles, se réjouissaient de pouvoir manger une bonne soupe à la viande de bœuf, ce seul jour de l'année, pendant l'époque de 1700 à 1880.
Le vignoble de Lion de l'an 1700 à l'an 1800
Le vignoble était situé sur le flanc gauche de la Côte Saint-Germain jusqu'au deux tiers de sa hauteur. Il avait une superficie de 55 hectares et était l'une des principales ressources du village, il fiasait vivre la nombreuse population de l'époque et était une branche de l'artisanat. La culture de la vigne demandait beaucoup de travail et de main d'œuvre. Deux appellations d'origines connues était renommées. C'était les vins de "Saint-Germain" et du "Champ aux Pierres". Le cépage était le "pinot", à fruits noirs, peu résistante aux maladies de la vigne mais appréciée pour son vin. La vendange se faisait courant Septembre, une fête de gaieté et de réjouissance, suivie du bal des vendanges.
Avantage Forestier de Lion-devant-Dun
Vers l'an 1700, le Seigneur Prince de Condé et ses descendants possédaient la majeure partie de la forêt de la Woêvre. A leur décès, une partie de la forêt passe au Duc d'Aumale, il est fait don aux habitants de Lion de 205 hectares de forêt, composé de 25 coupons, dont un coupon est façonnée tous les ans en bois de chauffage et distribué par lots d'affouage. A dater de 1955, le partage est fait sur pied et façonné par l'affouagiste lui même. Il est aussi fait don à la commune de 60 hectares de forêts, composé de douze coupons, vendus tous les trois ou quatre ans suivant les besoins budgétaires de la commune. Chaque famille conservait soigneusement son ot de planches de beau chêne à maillure, destiné au menuisier du village pour l'ameublement des enfants à leur mariage, et aussi réserve pour les cas funèbres. En reconnaissance envers le Seigneur Prince de Condé, le garde de Monseigneur Ponce Mannuy, décédé à l'age de quarante-sept ans a été inhumé le 28 octobre 1700, dans l'église Saint-Maur de Lion.
Les fermes de La Tuilerie et de Balaye
En l'an 1700, il existait deux fermes : la tuilerie et la ferme de Balaye, à l'écart de Lion, distante de trois kilomètres. Les vestiges de la ferme de la Tuilerie indiquent qu'elle date d'une époque plus ancienne , certainement lors de la construction du village de Lion ; des fosses profondes disséminées sur une étendue de plus de six hectares nous donnent une preuve de la grande fabrication de tuiles destinées à la couvertures des maison du village à sa création. Cette ferme, ainsi que la ferme de Balaye étaient desservie par la voie "larmeuse". A côté de cette voie, on voit encore aujourd'hui les vestiges de l'étang que la routé départementale a coupé.
Le Mont Saint-Germain
L'Eglise de Lion
En 1706, l'église comprenait la nef et le chœur, L'église est très vaste vu la population ancienne de la paroisse. En tête de la magnifique porte d'entrée est inscrit "DOMUS DEI", le chœur est doté de riches sculptures classées, son plafond est orné de peintures artistiques, dont le tableau représente le paradis, le purgatoire et l'enfer. Dans le transept, sous la voûte, la poutre de gloire ornée à droite et à gauche de statues anciennes, de Sainte Marie-Madeleine et de Sainte Anne, et, au Centre, le Christ, avec la poutre de gloire. On trouve encore une statue de Saint-Maur classée, une chaire sculptée et classée, un saillon classé, relique provenant de l'Ermitage de Saint-Germain.
La tour de l'église fut construite en 1766, soixante ans après l'église, suivant les ressources communales, par les frères Médar, entrepreneurs de maçonnerie à Lion, la pierre provient des carrières de Saint-Germain, pierre très dure, extraire par MM. Hazard, carriers à Lion. Son style est roman, appuyé de contreforts ; au dessus de la porte d'entrée de la tour est inscrit, dans un médaillon entouré d'anges, gravés dans la pierre : "ANNO DOMINI MDCCLXVI"
De l'an 1700 à 1854, un cimetière était attaché à l'église et portait le nom de cimetière Saint-Maur. En 1854, lors de l'épidémie de Choléra, un nouveau cimetière fut créé, à environ 250 mètres de l'église et porte le nom du premier enterré : Cimetière Saint-Claude. La porte d'entrée fut façonné par M. Petitpas, serrurier d'art à Lion ; en tête l'inscription "Porta Vitae", ornée à droite et à gauche de deux marronniers séculaires, plantés en 1859. Le nombre des enterrés en 1960 est de 984. Sur l'emplacement de l'ancien cimetière Saint-Maur, le conseil municipal de 1892, pour le respect du lieu et des 2 274 ancêtres enterrés, a fait planter des tilleuls et a entouré cette place sacrée. Le monument des Enfants de la commune, morts au champ d'honneur dans la guerre de 1914-1918, glorifie cette nécropole.
Le clocher a été incendié par la foudre le 17 avril 1945, Sa réédification totale, terminée en 1950, a couté à la commune avec ses cloches, l'horloge et le paratonnerre et aussi l’électrification de la sonnerie des cloches, la somme de quatre millions ; la commune n'a touché de l'assurance que la somme de deux dent trente cinq mille francs.
L'ancien clocher, la tour était surmontée d'une flèche clocher effilé.
Le Château de Lion
Le château fait fond d'une cour rectangulaire entourée de murs, château restauré en 1700. Tout autour sont les dépendances du château, les engrangements et les écuries. Le château de son lieu-dit "La Sassée", a une construction massive, flanquée de tourelles féodales. Son emplacement, dominant le village, indique la somptueuse demeure du Seigneur d'autrefois et impose le respect. En l'an 1698, le château appartenait à Messire Jean Tille de Genty, Seigneur et Écuyer de Tailly, et à Dame Marie-Anne de Vion son épouse. De l'an 1783 à 1810, le château appartenait toujours à la famille Léonard de Saint Cyr, retirée en 1810 à Saint Nicolas de Port. A dater de 1811, le château passe à la famille Derobe.
Première Guerre Mondiale 1914-1918
Le village de Lion, par sa situation géographique, presque frontalière, a dû subir, comme tous les villages lorrains, fin août 1914, la "botte de l'envahisseur allemand". Par mesure de précaution, l'autorité militaire avait donné ordre en date du 1er août 1914, de convoquer tous les réservistes frontaliers, pour une période d'instruction d'une durée illimitée. A minuit, un agent local de la commune, chargé de convoquer verbalement les réservistes appelés, frappe avec brutalité aux portes pour alerter la population. Les réservistes sont partis à deux heures du matin, suivant l'ordre du fascicule de mobilisation en garde de Dun-Doulcon, distante de cinq kilomètres. Ils sont partis de Dun à 4h du soir. L'occupation a été très dure ; toutes les personnes en âge de travail de quatorze à soixante ans étaient réquisitionnés pour des travaux de cultures et autres, par deux appels par jour, suivi de punitions ou de prison s'ils y avait absence. Le maire de la commune de l'époque, M. Huguenin, a été remplacé par un autre maire désigné par les Allemands. Il est à retracer avec éloges, et avec fierté, les cas nombreux de dévouement de la part des habitants du village, qui au risque de leur vie ou de la déportation , se relayaient pour ravitailler pendant plusieurs mois, des français , soldats rescapés de la bataille de Brandeville, soldats de la garnison de Montmédy, réfugiés dans la forêt de la Woëvre, espérant toujours pouvoir regagner les lignes sur Verdun
Administration
Liste des maires successifs depuis l'an I à aujourd'huiListe des maires successif Période Identité Étiquette Qualité An I An II François ANTOINE An III 1810 Martial-Léonard DE SAINT-CYR 1810 1813 François MAUMERT 1813 1815 François MINON 1815 1832 Jean Baptiste PIERRARD 1832 1842 Jean MAUMERT 1842 1847 Jean Baptiste HERBINET 1847 1852 Jean Baptiste RIBON 1852 1860 Jean Baptiste HERBINET 1860 1870 Jean Baptiste TRICHOT 1870 1873 Jean Baptiste GRANGE 1873 1876 Léon CORVISY 1876 1884 Jean Baptiste GRANGE 1884 1886 Edmond TRICHOT 1886 1888 Germain PITOLET 1888 1895 Alexandre DOURTHE 1895 1900 Césaire HERBINET 1900 1904 Victor THIERY 1904 1912 Justin PIERRARD 1912 1919 Germain HUGUENIN 1919 1934 Paul ROUSSEVILLE 1934 1945 Charles BOIRE 1945 1959 Emile DENIS 1959 Louis PICARD Lambert AMOUROUX Jeannine PASQUIS René GRANDJEAN Juin 1995 Mars 2008 Patrick L'HONORE Mars 2008 Alain BROCHET Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Habitants 196 211 173 163 131 152 183
.Lieux et monuments
- Le village a trois sorties, et une croix se dressait à chacune : la croix blanche, la croix d'eurobe et la croix d'israle
- Le château est une bâtisse flanquée de deux tours carrées. C'est aussi une ferme, que possédait la famille Valeur. Marie Valeur, la dernière propriétaire et seule survivante de la famille, fit don du château à la famille Picard, en remerciement du soin que Valérie Picard avait pris d'elle durant la Seconde Guerre mondiale.
- Le cimetière renferme dans son enclos de nombreuses tombes très anciennes. Les deux très vieux marronniers qui en encadraient l'entrée ont été abattus sur instruction du Maire Réné Grandjean dans les années 1990.
- Sur la côte Saint Germain, on peut voir le monument américain commémorant le régiment qui libéra le village en 1918, on peut voir une vue panoramique du haut de sa crète.
- En 1906, l'église comprenait la nef et le chœur ; le chœur est doté de riches sculptures classées, son plafond est orné de sculptures qui représentent "le paradis", "le purgatoire" et "l'enfer"; dans l'église, on trouve des statues de sainte Marie-Madeleine et de sainte Anne ; au centre le christ grandeur nature fixé sur une croix monumentale. Il y a aussi une statue de saint Maur. La tour de l'église, fut construite en 1766 par les frères Médar (les frères Médar étaient entrepreneurs de maçonnerie à lion)
Personnalités liées à la commune
- Oscar Forget, qui fut secrétaire de Mairie, a écrit une "Histoire de Lion-devant-Dun" sous forme d'un cahier écrit à la main en trois ou quatre exemplaires. Par ailleurs, il a laissé un cahier de mémoire dont le texte est disponible sur une partie bientôt consacrée sur wikipedia ou ici
- Père René, Emile Josset (1909 - 2001), originaire de Lion-devant-Dun. Il est à l'origine de la lunette astronomique qui se trouve à l'Observatoire de l'Alifant. C'est la plus grande lunette amateur historique d'Europe disponible pour le public.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune de la Meuse
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
Wikimedia Foundation. 2010.