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Lion-devant-Dun
Lion-devant-Dun Pays France Région Lorraine Département Meuse Arrondissement Verdun Canton Dun-sur-Meuse Code Insee 55293 Code postal 55110 Maire
Mandat en coursAlain Brochet
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du Val Dunois Latitude
LongitudeAltitude 171 m (mini) – 340 m (maxi) Superficie 15,51 km² Population sans
doubles comptes183 hab.
(2006)Densité 9 hab./km² Lion-devant-Dun est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Sommaire
Géographie
Le village de Lion-devant-Dun est situé sur la rive droite de la Meuse, dans la vaste et magnifique plaine de Basse-Woëvre et de Mauzay (ou Mouza en patois) à peu de distance d'une hauteur isolée : le Mont-Saint-Germain.
Communes limitrophes
- Mouzay au nord
- Murvaux au sud-est
- Milly-sur-Bradon au sud-ouest
Histoire
Le village de Lion
En l'an 1760, le village de Lion-devant-Dun comprenait 184 Feux, ou ménages, pour une population de 780 habitants, de nombreuses familles de huit et dix enfants, et même en 1820, une famille de dix-sept enfants. A dater de 1860, la population a une décroissance énorme : en 1952, le nombre des habitants est descendu à 204 et 72 Feux : cette décroissance est due à plusieurs causes : en particulier l'épidémie de choléra, en 1854, faisant cinquante-trois victimes. La Côte-Saint-Germain était flanquée de 55 hectares de vignes qui faisaient vivre la nombreuses population de l'époque. En 1860, le Phylloxéra a détruit totalement ces cultures. Le village connu alors un exode important. En 1960, la population communale est remontée à 238 habitants. Les enfants d'âge scolaire sont au nombre de 48. Le village à deux écoles depuis l'année 1960.
Description et origine de Lion
Les origines de Lion-devant-Dun se perdent dans la nuit des temps. Les Gaulois rebelles de la Lyonnaise furent amenés, dit-on, par les romains au pied de leur camp d'Arimont.
Ces Lètes ou cultivateurs se groupent autour du : « SACELLUM : petit temple des soldats » Telle serait l'origine de LION.Le village de Lion-devant-Dun possède un château restauré vers l'an 1700. Le pape EUGENE III, allant de Verdun à Trèves, en compagnie de saint BERNARD, s'arrêta le 22 novembre 1147. C'est de là qu'il data sa deux cent quarantième lettre, adressée aux religieux de saint AUGUSTIN dans le diocèse de Thérouane.
Au mois d'août 1251, Lion-devant-Dun fut affranchi à la loi de BEAUMONT par GOBERT V, de DUN, et VII d'APREMONT, Julienne de ROSOY, sa mère, et Richard, sire de POIVRILLE, et RICHIER, son fils.
Dans les temps modernes, Lion-devant-Dun passe du Barrois Lorrain au Clermontois. Le village avait auparavant le titre de Baronie, et suivant coutume de LUXEMBOURG, CHINY, puis de SAINT-MIHIEL.
Sur le territoire de la commune, se trouve un endroit dénommé « la vieille Meuse », ce lieu et la tradition s'accordent pour prouver que la Meuse passait à cet endroit et qu'elle a changé son cours.
Le Mont Saint-Germain, anciennement ARIMONT, forme un immense arc de circonférence, et est complètement isolé du massif des Côtes de la Meuse, dont il forme la dernière avancée au côté septentrional, 350 mètres d'altitude du haut de la côte à la plaine qui s'étend à sa base ; on constate une différence de 170 mètres, c'est l'escarpement le plus élevé et le plus considérable qui existe dans tout le département, le sommet, le sommet de la pointe Nord est un observatoire superbe d'où l'on découvre toute la forêt de la Woëvre, Stenay, Montmedy, Saint-Walfroy, et le cimetière de Marville.
La position élevée du Mont Saint-Germain, à proximité d'un fleuve, en face d'une plaine immense, et les pentes escarpées rendant bien difficile l'accès du plateau qui couronne la hauteur, firent choisir cette montagne par les romains, pour y établir un Camp permanent, un double retranchement, « les multi » subsistent encore. Sur cet emplacement, on y découvre diverses antiquités, médailles, armes, tombeaux, ossements et des restes de constructions.
Dans la contrée, appelée Voie Romaine, on a également découvert des traces d'anciennes habitations : certains archéologues pensent qu'en cet endroit a pu exister le Camp de Woëvre, renfermant une Chapelle Basilique dédiée à Saint Martin, où fut livré en 588, le combat qui mit fin à la conjuration des quatre Ducs Ostraciens contre BRUNEHAUT, épouse de SIGEBERT 1er, roi d'AUSTRASIE, fort instruite, d'une intelligence remarquable, a tenu une grand place dans l'histoire, a pris une part très active aux affaires d'Austrasie. Tombée au pouvoir de sa rivale FREDEGONDE et de son fils CLOTAIRE II, ils firent condamner à une mort atroce en l'an 613.
On pourrait peut être faire un rapprochement d'histoire avec le lieu historique le Champ de Bataille, ancien emplacement supposé Camp de Woëvre, situé sur l'ancienne Voie Romaine, et à côté de la forêt de Woëvre et du lieu cadastré la Ruelle des Soldats, a 200 m. En l'an 872, au temps de Charles le Chauve, Roi de France, il se trouvait sur une hauteur, une église à côté du Châtelet, appelé Castel d'Adrien, ce lieu dépendait de Montfaucon. Le cimetière était au Nord du camp à côté d'un ermitage ; on s'y rendait à la saint Germain, à un pèlerinage foire, fêté le 31 juillet ; le tout a disparu à la mort de l'Ermite en 1780. Un calvaire a remplacé l'ermitage.
Au XVIIIe siècle, la côte Saint-Germain était couverte de bois dans sa partie sud-ouest ; aujourd'hui, sa superficie est nue ; ses flancs étaient couverts de vignes jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, le philloxéra, en 1860, a détruit ce vignoble.
La roche corallienne, qui constitue le haut de la côte Saint-Germain, renferme en abondance des polypiers ; il en a été envoyé dans tous les cabinets de France et dans plusieurs cabinets étrangers, on cite une pétrification de serpent, des plus rares et des plus curieuses.
On exploité sur la côte Saint-Germain des carrières qui renferment une pierre très dure, dont on s'est servi pour la construction des bâtiments communaux ; il reste comme vestige sur la côte, un blog de 3 mètres cubes.Le village de Lion, il y a deux cents ans
Le village est construit d'une façon particulière, toutes les maisons en profondeur, c'est-à-dire que dans toutes, il y a avait une chambre noire que les anciens appelaient « borgne » ou « bougne », en patois, qui aurait pu aussi bien se nommer « aveugle ».
C'est ainsi que dans la rue basse, il y avit une maison pour trois ménages ; le premier logement sur la rue avait une fenêtre, celui du fond donnant sur le jardin, en avait une également ; quant au locataire du milieu, plongé jour et nuit dans l'obscurité la plus complète, il était obligé de s'éclaire au moyen d'un lumignon, lampe à huile de l'époque.
En 1780, le village comprenait 184 feux ou ménages, pour une population de 780 habitants.Administration
Liste des maires successifs depuis l'an I à aujourd'huiListe des maires successif Période Identité Parti Qualité An I An II François ANTOINE An III 1810 Martial-Léonard DE SAINT-CYR 1810 1813 François MAUMERT 1813 1815 François MINON 1815 1832 Jean Baptiste PIERRARD 1832 1842 Jean MAUMERT 1842 1847 Jean Baptiste HERBINET 1847 1852 Jean Baptiste RIBON 1852 1860 Jean Baptiste HERBINET 1860 1870 Jean Baptiste TRICHOT 1870 1873 Jean Baptiste GRANGE 1873 1876 Léon CORVISY 1876 1884 Jean Baptiste GRANGE 1884 1886 Edmond TRICHOT 1886 1888 Germain PITOLET 1888 1895 Alexandre DOURTHE 1895 1900 Césaire HERBINET 1900 1904 Victor THIERY 1904 1912 Justin PIERRARD 1912 1919 Germain HUGUENIN 1919 1934 Paul ROUSSEVILLE 1934 1945 Charles BOIRE 1945 1959 Emile DENIS 1959 Louis PICARD Lambert AMOUROUX Jeannine PASQUIS René GRANDJEAN Juin 1995 Mars 2008 Patrick L'HONORE Mars 2008 Alain BROCHET Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Habitants 196 211 173 163 131 152 183 Lieux et monuments
- Le village a trois sorties, et une croix se dressait à chacune : la croix blanche, la croix d'eurobe et la croix d'israle
- Le château est une bâtisse flanquée de deux tours carrées. C'est aussi une ferme, que possédait la famille Valeur. Marie Valeur, la dernière propriétaire et seule survivante de la famille, fit don du château à la famille Picard, en remerciement du soin que Valérie Picard avait pris d'elle durant la Seconde Guerre mondiale.
- Le cimetière renferme dans son enclos de nombreuses tombes très anciennes. Les deux très vieux marronniers qui en encadraient l'entrée ont été abattus sur instruction du Maire Réné Grandjean dans les années 1990.
- Sur la côte Saint Germain, on peut voir le monument américain commémorant le régiment qui libéra le village en 1918, on peut voir une vue panoramique du haut de sa crète.
- En 1906, l'église comprenait la nef et le chœur ; le chœur est doté de riches sculptures classées, son plafond est orné de sculptures qui representent "le paradis", "le purgatoire" et "l'enfer"; dans l'église, on trouve des statues de sainte Marie-Madeleine et de sainte Anne ; au centre le christ grandeur nature fixé sur une croix monumentale. Il y a aussi une statue de saint Maur. La tour de l'église, fut construite en 1766 par les frères Médar (les frères Médar étaient entrepreneurs de maçonnerie à lion)
Personnalités liées à la commune
- Oscar Forget, qui fut secrétaire de Mairie, a écrit une "Histoire de Lion-devant-Dun" sous forme d'un cahier écrit à la main en trois ou quatre exemplaires. Par ailleurs, il a laissé un cahier de mémoire dont le texte est disponible sur une partie bientôt consacrée sur wikipedia ou ici
Voir aussi
Liens externes
- le site de Lion devant Dun
- Lion-devant-Dun sur le site de l'Institut géographique national
- Lion-devant-Dun sur le site de l'Insee
- Portail de la Lorraine
Catégorie : Commune de la Meuse
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