- Ligne Saint-Germain-des-Fosses - Saint-Etienne
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Ligne Saint-Germain-des-Fossés - Saint-Étienne
Ligne
St-Germain-des-F. - St-Étienne
Carte de la lignePays France Villes desservies Saint-Germain-des-Fossés, Roanne, Feurs, Veauche, Saint-Étienne Historique Mise en service 1827 - 1858 Caractéristiques techniques Longueur 148 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Double voie Signalisation BAPR-DV de St-Germain-des-F. à Veauche
BAL de Veauche à St-ÉtienneTrafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TER, Corail Intercités, Fret Schéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers Paris 354,443 Saint-Germain-des-Fossés 354,776 vers Clermont 361,012 Saint-Gérand-Le Puy-Magnet 371,662 Lapalisse-Saint-Prix 372,850 Viaduc de Lapalisse (Besbre) (136 m) 378,540 Arfeuilles-Le Breuil 379,120 Viaduc de Montciant (116 m) 381,930 Viaduc de la Feige (Jolan) (120 m) 385,709 Tunnel de Saint-Martin-d'Estréaux (1383 m) 388,523 Saint-Martin-Sail-les-Bains 391,247 Viaduc des Sapins (137 m) 397,492 La Pacaudière 407,739 Saint-Germain-Lespinasse 420,471 Roanne 422,321 Pont sur la Loire (214 m) 423,117 Le Coteau 423,164 vers Paray-le-Monial vers Lyon 430,543 Saint-Cyr-de-Favières 432,050 Tunnel de Saint-Cyr-de-Favières (644 m) 433,354 Tunnel de Malval (164 m) 434,902 Tunnel du Col-Babe (766 m) 430,543 Vendranges-Saint-Priest 438,580 Tunnel de Jourlin (395 m) 440,434 Tunnel du Saut (231 m) 441,747 Saint-Jodard 446,010 Tunnel de la Revoûte (396 m) 446,552 Viaduc de la Revoûte (106 m) 449,014 Pont sur l'A89 (106 m) 452,116 Balbigny 461,373 Feurs (À niveau) Montbrison / Lyon 472,583 Montrond-les-Bains 472,760 479,008 Pont sur la Coise (31 m) 482,206 Saint-Galmier-Veauche 486,479 Passage sous l'A72 487,297 Bouthéon vers Thiers et Clermont vers St-Just-St-Rambert 489,321 Saint-Just-sur-Loire 489,520 491,778 Passage sous l'A 72 492,706 La Fouillouse 494,240 Pont sur le Furan (14 m) 494,394 Passage sous l'A 72 496,758 Villars (Loire) 497,759 Tunnel de Villars (67 m) 499,220 Saint-Étienne-La Terrasse 499,998 Pont sur le Furens (13 m) 500,100 Ceinture de St-Étienne 501,800 vers Le Puy 502,145 Saint-Étienne-Châteaucreux vers Lyon modifier La ligne Saint-Germain-des-Fossés - Saint-Étienne est un tronçon de la ligne n° 750 000 de Moret-les-Sablons à Lyon-Perrache via Saint-Germain-des-Fossés, St-Etienne et Givors. Elle intègre l'ancienne ligne de Saint-Étienne à Andrézieux qui est la première concession de chemin de fer en France et en Europe continentale (accordée par ordonnance du roi Louis XVIII à Louis-Antoine Beaunier).
Sommaire
Historique
La ligne Saint-Étienne - Andrézieux
La première concession de chemin de fer en France
Le 5 mai 1821, Louis Antoine Beaunier demanda la concession d'une voie ferrée de Saint-Étienne à Andrézieux longue de près de 23 kilomètres.
Par ordonnance royale du 25 février 1823, M. de Lur-Saluces et consorts furent autorisés, sous le titre de Compagnie du chemin de fer, à établir une ligne de la Loire au Pont-de-l’Âne, sur la rivière de Furens, par le territoire houiller de Saint-Étienne.
Les transports étaient limités aux marchandises, particulièrement aux houilles. La taxe kilométrique était de 0.0186 franc par hectolitre de houille ou par 50 kilogrammes de marchandises.
La concession était perpétuelle.
La première compagnie de chemin de fer
L’ordonnance du 21 juillet 1824 autorisa la constitution et approuva les statuts d’une société anonyme dite Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à la Loire pour l’exécution et l’exploitation de la ligne. La société était formée pour 99 ans, sauf renouvellement.
Le capital social était d’un million, représenté par 200 actions de 500 francs auxquelles s’ajoutaient huit actions gratuites données à l’auteur des projets (Louis Antoine Beaunier) qui devenait le directeur de l’entreprise.
Mise en service
La ligne est utilisée dès le 1er mai pour essai et ouverte le 30 juin 1827. L'ouverture dite officielle le 1er octobre 1828 n'a jamais eu lieu, ni d'ailleurs aucune inauguration. Cette date ne concerne que le premier exercice comptable complet.
La première ligne est uniquement destinée aux marchandises dans des wagons appelés chariots tractés par des chevaux. Au retour, ils transportaient du gravier, du sable et de la chaux. Il faut noter toutefois un inconvénient majeur de ce projet, qui tenait au fait que la Loire n'était naviguable à Andrézieux qu'à la descente et que pendant quelques jours de l'année. En conséquence les bateaux qui assuraient la liaison avale de la ligne de chemin de fer étaient construits et mis à l'eau à Andrézieux, et lorsqu'ils descendaient, ne remontaient pas. Ils étaient alors vendus à vil prix, ce qui grèvaient très lourdement le prix du charbon transporté.
Les premiers voyageurs
Le 1er mars 1832, la ligne est ouverte aux voyageurs. Elle restera à traction animale à trois lieues à l'heure jusqu'en 1844, date à laquelle la compagnie acheta deux locomotives à vapeur Schneider (La Loire et Le Furens) avec, jusqu'en 1845, une traction « mixte » vapeur pour les marchandises, animale pour les passagers.
Les voies
La ligne était à voie unique de Saint-Étienne-Pont-de-l'Âne à Andrézieux-Port.
La voie de cette première ligne française adoptait un système où les rails en fonte avaient 1,20 m de long et étaient supportés à chaque extrémité par un coussinet en fonte, lui même fixé au dé en pierre par des clous à large tête enfoncés dans les chevilles en chène.
La reconstruction des années 1850
En 1857, la ligne Andrézieux le Coteau est restructurée afin de permettre une exploitation par des trains plus lourds et plus rapides. La traversée du seuil de Neulise est abandonnée, c’est la première voie ferrée déclassée en France. A partir de Balbigny, la voie suit le fleuve jusqu’au Coteau en empruntant 6 tunnels. Le pont sur la Loire entre le Coteau et Roanne est ouvert en 1858.
La ligne d'Andrézieux au Coteau
Pour transporter le charbon stéphanois, la ligne d’Andrézieux au Coteau est construite au début des années 1830 par Mellet et Henry. Dans la plaine du Forez, elle contourne par l’est les villes de Veauche, Montrond-les-Bains, Feurs et Balbigny. A partir de là, une succession de 4 plans inclinés permet de franchir le seuil de Neulise. Elle rejoint la vallée du Gand en-dessous de Saint-Symphorien-de-Lay puis celle du Rhins où son tracé sera repris par la ligne Roanne – Lyon en 1869. A chaque plan incliné, le convoi montant attendait un convoi descendant pour faire contrepoids. Ces attentes n’étaient pas compatibles avec un transport de voyageurs.
La ligne de Saint-Germain-des-Fossés au Coteau
Le 20 mars 1971, deux trains se percutent et occasionnent un incendie sous le tunnel entre la Pacaudière et le Crozet. L’accident fera deux morts et interrompra la ligne de nombreux mois jusqu’à l’ouverture d’une tranchée et la suppression du tunnel. Une stèle commémore cette catastrophe.
La ligne aujourd'hui
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Etienne, naissance du réseau européen de chemin de fer?
- www.premierchemindefer.fr avec le tracé de la ligne de 1827 et repérage de vestiges.
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