- Les Méchins
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Les Méchins Administration Pays Canada Province Québec Région Bas-Saint-Laurent Comté ou équivalent Matane Statut municipal Municipalité Constitution 27 novembre 1982 Maire
Mandat en coursJean-Sébastien Barriault
2009 - 2013Démographie Population 1 148 hab. (2006) Densité 3 hab./km2 Gentilé Méchinois, oise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 452,00 km2 Code géographique 08005 Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Les Méchins est une municipalité canadienne d'environ 1 100 habitants située dans l'Est du Québec dans la municipalité régionale de comté de Matane au Bas-Saint-Laurent sur la rive sud du golfe du Saint-Laurent. La municipalité actuelle est née de la fusion de Saint-Paulin-Dalibaire, de Saint-Thomas-de-Cherbourg et des Méchins en 1982.
Sommaire
Toponymie
L'origine du toponyme de Les Méchins provient d'une légende amérindienne[1]Les Micmacs avait une légende qui racontait qu'un monstre nommé Matsi haut de 2,5 m pourchassait les malchanceux armé d'un bâton de la grosseur d'un arbre[1]. Le nom micmac de Matsi signifie « méchant » et aurait transformé en « méchin » avec le temps[1]. Une autre théorie dit plutôt que les rochers dans la mer en face de Les Méchins qui rendaient la navigation difficile auraient été qualifiés de « méchants » qui aurait été transformé en « méchins » avec le temps[1].
Les gentilés sont nommés Méchinois et Méchinoises[2].
Géographie
Article connexe : Géographie du Québec.Les Méchins est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à 455 km au nord-est de Québec et à 230 km à l'ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Les Méchins sont Sainte-Anne-des-Monts à 40 km à l'est et Matane à 45 km au sud-ouest. Les Méchins est situé sur la route 132 dans sa boucle autour de la péninsule gaspésienne entre Grosses-Roches au sud-ouest et Capucins au nord-est. Le territoire de Les Méchins couvre une superficie de 452 km2[2].
La municipalité de Les Méchins est située dans la municipalité régionale de comté de Matane dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[2].
Démographie
Population de Les Méchins Année Nombre d'habitants[3],[4] 1996 1 280 2001 1 220 2006 1 148 Selon Statistiques Canada, la population de Les Méchins était de 1 148 habitants en 2006[3]. La tendance démographique des dernières années suit celle de l'Est du Québec, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de 1 220 habitants[3]. Ce qui correspond à un taux de décroissance de 5,9 % en cinq ans[3]. L'âge médian de la population est de 49 ans[3].
Le nombre total de logements privés de Les Méchins est de 779[3]. Cependant, seulement 540 de ces logements sont occupés par des résidents permanents[3]. La majorité des logements de Les Méchins sont des maisons individuelles[3].
Statistiques Canada ne recense aucun immigrant à Les Méchins[3]. 99,1 % de la population de Les Méchins a le français en tant que langue maternelle ; le reste a l'anglais[3]. 12,6 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada ; tous les habitants maitrise le français[3]. Statistiques Canada ne recense aucun autochtone à Les Méchins[3].
Le taux de chômage dans la municipalité était de 23,3 % en 2006[3]. Le revenu médian des Méchinois est de 15 716 $[3].
54 % de la population de 15 ans plus de Les Méchins n'a aucun diplôme d'éducation[3]. 36,6 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles[3]. Personne ne possède de diplôme de niveau universitaire à Les Méchins[3]. 3,1 % des gens qui possèdent un diplôme d'études postsecondaires ont effectué leurs études à l'extérieur du Canada[3]. Le principal domaine d'études des Méchinois est « l'architecture, le génie et les services connexes »[3].
Hameaux
- Cherbourg
- Cherbourg-Centre
- Dalibaire-Ouest
- Grands-Méchins (partie principale de Les Méchins)
- Les Îlets
- Petits-Méchins
- Ruisseau-à-Sem
Économie
L'économie de Les Méchins tourne principalement autour de l'industrie du bois dont la sylviculture et la transformation du bois. Il y a également un chantier maritime important à Les Méchins.
Histoire
La municipalité des Méchins est créée officiellement en 1952[1]. Elle avait été créée en 1877 en tant que municipalité des cantons unis de Dalibaire-et-Romieu[1]. Les municipalités de Saint-Paulin-Dalibaire et de Saint-Thomas-de-Cherbourg sont créées officiellement en 1954[1]. En 1982, les trois municipalités fusionnent sous le nom de Les Méchins[1].
Fréquenté de manière épisodique, le site de Les Méchins n’est occupé définitivement qu’à la fin des années 1850. Dès 1865, l'on y recense 115 habitants. À cette époque, la grande majorité des méchinois sont des cultivateurs-pêcheurs dont l’existence est rythmée par la succession des saisons. Au fil du temps, le fleuve jouera un rôle de plus en plus important dans le développement de notre communauté. À la fin du XIXe siècle, la pêche devient ainsi la principale source de revenus du tiers des villageois qui complètent généralement leurs revenus par le travail dans des chantiers et des scieries comme ceux de la compagnie Richardson qui entrepose alors le bois de sciage sur la plage, près de la rivière Méchins.
Au tournant du XXe siècle, certains marins se dotent de barges d’une longueur de 30 à 40 pieds pouvant transporter le produit de leur pêche sur les marchés de Baie-Comeau, Sept-Îles, Havre-St-Pierre et Baie-Trinité. Ces transports hebdomadaires durant l’été et l’automne sont complétés par du bois et des produits de la ferme. En retour, ces pêcheurs-commerçants reviennent leurs embarcations chargées de saumons qui sont revendus sur les marchés de Métis, du Bic, de Rimouski et de Trois-Pistoles.
Ce commerce est assez prospère pour permettre à certaines familles, notamment les Verreault, les Guimont et les Bernier d’acquérir ou de faire construire des navires plus grands appelés goélettes. Entre 1917 et 1947, 5 goélettes sont ainsi construites sur les plages de Les Méchins. Ces bâtiments faits principalement de bois seront peu à peu remplacés par des constructions de fer nécessitant des installations modernes. En 1964, la mise en service du chantier maritime de la compagnie Verreault Navigation Inc fondé par Borromée Verreault en 1956 répond à ce besoin. Très vite, la nouvelle entreprise atteint une production industrielle qui en fait un joueur de premier plan sur la scène régionale et nationale. Associée aux activités de dragages de la famille Verreault, la construction navale fait de Les Méchins le berceau d’une industrie maritime florissante.
Architecture
L'église Saint-Édouard, son presbytère et leurs dépendances constituent l'ensemble architectural le plus remarquable de la municipalité de Les Méchins notamment en raison de leur âge et de la qualité des matériaux utilisés. L'église construite en 1916 et 1918 est le deuxième plus ancien lieu de culte en pierre taillée de la Matanie. Elle est l'œuvre de l'architecte Thomas Raymond. Natif de Saint-Denis-de-Kamouraska, cet architecte a été apprenti auprès de François-Xavier Berlinguet, grand maître nord américain. Thomas commence à pratiquer le métier d'architecte à partir de 1891 à Québec. Il se distingue en devenant président de l'Association des architectes de la province de Québec en 1910. Prolifique, il a conçu plusieurs bâtiments exceptionnels et plusieurs églises dont celle de Les Méchins, de Cap-Chat et de Grande-Vallée. L'église présente les caractéristiques suivantes : une nef à trois vaisseaux avec une tribune arrière; une voûte plâtrée en forme d'arc en plein cintre; une implantation au sol en forme de croix latine avec un chœur en saillie, une abside et un chevet plat; un toit de tôle canadienne.
Concernant les dépendances, le presbytère est l'élément le plus remarquable. Il s'agit d'une vaste demeure construite en 1905 qui a gardé son cachet d'origine. De par ses dimensions, son authenticité et son toit mansardé en tôle canadienne, le presbytère se distingue des bâtiments de la même époque. Les dépendances incluent également des œuvres d'art, un calvaire et un charnier. Aujourd'hui utilisée comme bibliothèque municipale, la Maison du Centenaire vient compléter cet ensemble architectural d'origine religieuse. Cette maison de taille modeste avec un toit à deux versants fut la sacristie de la première église érigée en 1876. Elle fut déplacée et transformée lors de la construction de l'église actuelle pour devenir la maison du sacristain. Il s'agit d'un des plus anciens bâtiments de la municipalité à avoir conservé une apparence authentique.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé d'un maire et de six conseillers élus à tous les quatre ans[2]. Le poste de maire est actuellement occupé par Jean-Sébastien Barriault, qui, auparavant, agissait à titre de maire suppléant[2].
mandat fonction nom[2] 2009 - 2013 Maire Jean-Sébastien Barriault Conseillers #1 Francine Verreault #2 Clément Marceau #3 Gaston Bouchard #4 Réal Isabel #5 Suzie Gagné #6 Steve Ouimet De plus, Lyne Fortin est la directrice-générale et secrétaire-trésorière de la municipalité[2].
Municipalités limitrophes
Notes et références
- Les Méchins sur Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 22 décembre 2010
- Répertoire des municipalités - Les Méchins » sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire. Consulté le 1er février 2011 Gouvernement du Québec, «
- Les Méchins dans Profils des communautés de 2006 de Statistiques Canada, page consultée le 22 décembre 2010
- Les Méchins dans Profils des communautés de 2001 de Statistiques Canada, page consultée le 22 décembre 2010
Annexes
Article connexe
Sources en ligne
Wikimedia Foundation. 2010.