Les Liaisons dangereuses

Les Liaisons dangereuses
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Les Liaisons dangereuses
Illustration de la lettre X des Liaisons Dangereuses, 1796
Illustration de la lettre X des Liaisons Dangereuses, 1796

Auteur Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos
Genre Roman épistolaire
Pays d'origine Drapeau de France France
Éditeur Durand-Neveu
Date de parution 23 mars 1782

Les Liaisons dangereuses, sous-titré lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres, est un roman épistolaire écrit par Pierre Choderlos de Laclos et publié en 1782.

Cette œuvre littéraire majeure du XVIIIe siècle, qui narre le duel pervers de deux aristocrates manipulateurs, roués et libertins du siècle des Lumières, est considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature française, bien qu'il fût tombé dans un quasi-oubli durant la majeure partie du XIXe siècle, avant d'être redécouvert au début du XXe. Roman inscrit dans la tradition du libertinage de mœurs illustrée par Crébillon fils, roman d'analyse psychologique dans la lignée de la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau, il porte à un degré de perfection la forme épistolaire : aucun élément n'est gratuit, chaque épistolier a son style et la polyphonie des correspondances croisées construit un drame en quatre étapes au dénouement moralement ambigu[1], qui continue à fasciner le lecteur et à susciter de nombreuses adaptations.

Sommaire

Drame

La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont se jouent de la société pudibonde et privilégiée dans laquelle ils vivent. Se livrant à la débauche, ils ne cessent, tout au long du livre, de se narrer leurs exploits au travers des lettres qu’ils s’envoient, car ils ne se fréquentent pas ouvertement, et qui constituent le corps de l’intrigue. Mais, pour rivaux qu’ils soient, ils n’en sont pas pour autant à égalité. Le vicomte de Valmont est un homme et, à ce titre, il peut se montrer un libertin flamboyant au grand jour et sans retenue. Les lettres qu’il écrit à la marquise de Merteuil ne sont que le récit triomphant de ses aventures.

Il n’en va pas de même pour cette dernière. Si elle se doit de rivaliser avec le vicomte sur le terrain des aventures d’alcôve, la marquise de Merteuil, de plus, est contrainte à la dissimulation. Son statut social (elle est marquise), matrimonial (elle est veuve) et son sexe (elle est une femme dans un monde dominé par les hommes) l’obligent à la duplicité et à la tromperie. Si le vicomte use aussi de ces armes, ce n’est que pour séduire puis pour perdre, en les déshonorant, les femmes dont il fait la conquête. Il ne fait que courir sur une pente naturelle qui ne transgresse que la morale de son époque.

Pour être son égale, la marquise de Merteuil doit, en plus, réussir à s’extraire du rôle qui lui est dévolu. Elle a déclaré la guerre aux hommes et, se voulant « née pour venger [son] sexe » (lettre LXXXI), elle utilise toute son intelligence pour conserver son indépendance, ses amants et sa réputation[2]. Toute la force du roman réside dans la double narration de ces deux intrigues entremêlées. Le récit de leurs aventures libertines respectives, de leurs stratégies et de leurs péripéties mais aussi le combat qu’ils se livrent l’un contre l’autre. Un combat qui apparaît tout d’abord comme un jeu de séduction pour ensuite se transformer en rivalité destructrice. En définitive, les deux combattants se prendront mutuellement ce qu’ils ont de plus précieux. Le vicomte mourra en duel après avoir succombé à l’amour de madame de Tourvel dont il aura pourtant causé la perte. Le brillant libertin agonisera en amoureux désespéré d’avoir détruit celle qu’il aimait. La marquise de Merteuil perdra sa réputation, que toute sa vie elle s’était attachée à préserver, sa fortune, en perdant un procès et sa féminité qu’une petite vérole flétrira en la défigurant.

Interactions entre personnages principaux

Illustration de la lettre XCVI des Liaisons Dangereuses, 1796

Les personnages sont divisés en deux groupes : les libertins et leurs victimes, même si certains personnages peuvent être classés ailleurs que dans la catégorie des victimes (Le Chevalier Danceny qui deviendra dans une certaine mesure un libertin par la suite, et Madame de Rosemonde qui fait plus office de spectatrice).

L'absence de narrateur principal fait que le lecteur se construit peu à peu son opinion sur chaque personnage, puisqu'il a à sa disposition l'ensemble des lettres. Il peut mesurer la naïveté des victimes, la duplicité et le cynisme des libertins, et savourer l'ironie des situations[3]

Les meneurs de jeu

La marquise de Merteuil

Article détaillé : Marquise de Merteuil.

La marquise de Merteuil est une libertine accomplie, qui a passé sa vie à se jouer des hommes tout en préservant son honneur sous des apparences de vertu. Elle décide, pour se venger de Gercourt, de faire de Cécile de Volanges sa pupille en lui donnant une éducation libertine. Au fil des lettres, le lecteur découvre un personnage complexe qui a très jeune décidé de « venger son sexe ». Ses aventures amoureuses deviennent alors des conquêtes dont elle dispose à sa guise. Mariée jeune et veuve très rapidement, elle jouit d’une fortune importante. Par le passé, elle a été l’amante de Valmont et on apprend qu’elle a été la seule femme capable de lui tenir tête. Au début du roman, elle entretient une liaison avec un Chevalier (Belleroche), mais après avoir tourné en ridicule le célèbre Prévan, elle trouve le moyen de s’en débarrasser pour se consacrer à Danceny. Son art de la dissimulation lui permet d’être perçue comme une femme vertueuse et elle devient la confidente de ses propres victimes, comme l’illustre l’exemple de Cécile de Volanges. Elle parvient même à manipuler Valmont en trouvant les mots pour le convaincre de rompre avec la seule femme qu’il ait jamais aimée, la présidente de Tourvel. Le personnage de Merteuil est vraiment fascinant car mystérieux et unique. Peu importe l'opinion du lecteur sur ses agissements, il ne peut qu'être admiratif des stratagèmes mis en place par la jeune femme pour vivre la vie à laquelle elle aspire dans une société patriarcale étouffante. Les femmes de son époque n'avaient pas le droit d'étudier les sciences, les philosophies... Car elles n'en étaient pas dignes, or, Mme de Merteuil explique dans la lettre 81 sa soif de connaissance, son besoin d'apprendre et de savoir. Dans un milieu où une femme n'est qu'un reflet de son époux, elle est devenu une machine, impassible et froide en surface pour pouvoir exister un peu. Sa relation avec le Vicomte de Valmont en est le parfait exemple et la faille en même temps. Il a une réputation de séducteur invétéré, et elle dit l'avoir voulu dès qu'elle a entendu parlé de lui, comme un défi. Tout au long du roman, par plusieurs phrases, on sent une véritable profondeur entre les deux personnages principaux. Le fait même d'écrire en est un. La Marquise de Merteuil cache soigneusement toutes les preuves de son libertinage et pourtant, raconte ses exploits dans les moindres détails à son allié et ami. C'est d'ailleurs la transmission des lettres par Valmont à Danceny lors de sa mort qui causera la perte de la Marquise. Les deux libertins sont dans une constante surenchère. Ils veulent dominer l'autre, Merteuil parce que Valmont est un libertin avoué et reconnu, Valmont, parce que Merteuil est la seule femme qu'il n'ait jamais réussi à faire plier. Arrivés au sommet de leur art, l'affrontement est inévitable. La guerre est déclarée entre les deux, Merteuil se refusant à Valmont qui la voit comme un trophée et s'achèvera par leur perte. Valmont, libertin reconnu, meurt physiquement, Merteuil, modèle de vertu, meurt socialement.

La fin du roman est énigmatique, car aucun des personnages ne la revoit. « On dit qu'elle », « On dit que »... Mais personne ne peut confirmer les rumeurs. Il y a donc un mystère encore plus grand autour d'elle et elle devient presque un mythe. « On dit qu'elle » a été défigurée par la petite vérole, « On dit qu'elle » s'est enfuie en Hollande. Or, à cette époque, la Hollande est le pays des sorcières et des contes... Elle devient donc presque un personnage légendaire.

Le vicomte de Valmont

Article détaillé : Vicomte de Valmont.
Illustration de la lettre LXXI des Liaisons Dangereuses, 1796

Le vicomte de Valmont agit sournoisement et met en place toute une stratégie pour séduire la présidente de Tourvel : on le découvre vite rusé, mais surtout très doué. Ses relations avec la marquise de Merteuil ne sont pas très explicites, chacun cherchant perpétuellement à impressionner l'autre pour se rendre plus désirable : ils étaient autrefois amants et, bien que désirant voler le cœur de la présidente, il se montre toujours autant épris de la marquise. Quant à elle, elle explique son désir de vengeance envers Gercourt, et c’est pourquoi elle essaie d’engager le vicomte à séduire Cécile : mais, trop intéressé par la présidente, il décline l'offre.

Ils en viennent alors à un pacte : s’il parvient à conquérir la Présidente de Tourvel, il pourra posséder la marquise qui lui résiste toujours. Son amour étant repoussé, il essaie encore de retourner la situation et conçoit comme une preuve d’amour le fait qu’elle l’autorise encore à lui écrire contre son départ. Il découvre que Madame de Volanges médisait sur son compte auprès de la présidente et, dès lors, pour s’en venger, il accepte l’ancienne mission que lui confiait la marquise : il se rend à Paris pour débaucher sa fille, prêt à séduire Cécile. Après avoir de tout son zèle contribué à la formation libertine de la « pupille » de Mme de Merteuil, il est chargé par la marquise de « s’emparer » de Danceny comme elle s’est emparée de Cécile, puis va être chargé par la même personne de relayer son rôle d'entremetteuse entre Cécile et le chevalier Danceny après que la mère de Cécile a eu connaissance de la relation unissant sa fille au chevalier. Après la fausse couche de Cécile, suite à sa relation avec le vicomte, ce dernier ne cesse d'irriter la marquise avec ses récits et surtout son amour inconscient pour la présidente.

Les interprétations sur ce personnage divergent. Certains diront qu'il se donne la mort pour avoir trahi Mme de Tourvel, d'autres penchent plutôt pour une autre thèse. Le Vicomte de Valmont reste un libertin et il serait trop simple de croire qu'une simple liaison puisse le ramener sur « le droit chemin ». La Marquise de Merteuil et lui se livrent un combat à mort dans la dernière partie de l'œuvre, or, sa mort constitue la perte de son adversaire. Il meurt en la privant de sa réputation, chose vitale pour une femme du XVIIIe siècle. Le fait même qu'il remette au chevalier Danceny l'intégralité des lettres de Merteuil laisse à penser que son geste était mûrement réfléchi. C'est en se laissant tuer qu'il gagne leur bataille.

Les victimes

La présidente de Tourvel

La présidente de Tourvel est une jeune femme âgée de 22 ans qui apparait aux yeux des lecteurs comme la femme dévouée et heureuse en ménage. Toutefois, tout au long de l'œuvre, certaines de ses actions tentent à montrer qu'elle est un personnage à part entière, avec ses qualités et ses défauts. Elle qui prône l'honnêteté et la vertu fait tout de même suivre à la trace le Vicomte de Valmont... Plus tard, entendant la déclaration d’amour de celui-ci, elle ignore le vicomte et refuse tout d'abord de recevoir des lettres de lui. Toutefois, elle accepte qu’il lui écrive quand il sera parti; (plus tard, lorsque le vicomte fouillera chez elle, il trouvera des larmes sur ses lettres). Elle le prie cependant de partir. Elle a beau dire : « ceci est ma dernière lettre », elle ne cesse de lui écrire. Elle dit aussi notamment « Je dois être heureuse » (Elle parle de son mari), on ne la sent pas insensible au vicomte mais elle tente de s’en protéger. S’ensuit toute une série de lettres où elle le conjure de cesser de lui écrire, de l’oublier, etc. Un soir pourtant, elle cède, lui avoue son amour, mais prend la fuite. Apprenant toutefois le soi-disant mauvais état de santé du vicomte, elle s’en inquiète. Elle succombe alors à son amour pour Valmont et va entretenir une liaison avec lui. Ce dernier, pour satisfaire à la volonté de la marquise de Merteuil et pour préserver sa réputation, décide de quitter la présidente de Tourvel. Désespérée, Tourvel se retire dans un couvent où elle finit par mourir en apprenant la fin tragique de Valmont.

La présidente de Tourvel est un personnage déchiré entre ses convictions puritaines et ses sentiments pour le Vicomte. Sa résistance durant tout le roman montre la puissance de ses idées, mais sa passion est trop forte, son amour trop violent et elle tombe dans ses bras, prête à se donner à lui.

Cécile de Volanges

Article détaillé : Cécile de Volanges.

Sortie du couvent à l'âge de 15 ans pour épouser le comte de Gercourt qu’elle ne connaît même pas, elle vit chez sa mère, Madame de Volanges. Elle s’ennuie et écrit à son amie restée au couvent : Sophie du Carnay (qu'elle oubliera peu à peu à mesure qu'elle réservera ses confidences à Mme de Merteuil). Elle adore la marquise, cette dernière venant souvent chez elle en compagnie du chevalier Danceny dont Cécile tombe vite amoureuse. Sur les conseils de la marquise, elle lui avoue son amour mais elle est au désespoir quand elle envisage son avenir avec le comte de Gercourt dont la marquise lui a fait un horrible portrait : la marquise influence facilement la jeune fille. La jeune naïve écrit toutefois à Danceny pour lui dire qu’elle n’a pas le choix, elle doit l’oublier bien qu'elle ne puisse s'y faire. Mais de nouveau sous l'influence de la marquise, elle refait des promesses d’amour à son soupirant. Lorsque sa mère découvre cet amour secret, Cécile va chercher de la consolation auprès de la marquise, qui est en réalité celle qui l'a trahie sans qu'elle le sache. Le vicomte obtient, avec la complicité de la jeune fille, la clé de sa chambre afin qu’il puisse jouer les intermédiaires et transmettre les lettres qu'elle échange avec Danceny. Cependant, Valmont entre une nuit chez la jeune fille et la contraint à coucher avec lui. Elle ne sait que faire et s’en réfère à la marquise, laquelle, dans sa réponse, continue sa manipulation et l’encourage à penser qu’elle tirera avantage de sa liaison avec Valmont sans compromettre ses sentiments pour Danceny. Elle lui suggère de se réconcilier avec lui et l’éloigne de sa mère pour préserver son statut de confidente privilégiée. La marquise avoue plus tard au vicomte que le prochain sur sa liste n’est ni plus ni moins que Danceny.

À la fin, Cécile fait une fausse couche et se retire au couvent.

Le Chevalier Danceny

Illustration de la lettre CXLIII des Liaisons Dangereuses, 1796
Article détaillé : Danceny.

Noble mais peu fortuné, il fait partie de l'ordre des Chevaliers de Malte. Il rencontre Cécile de Volanges grâce à la Marquise de Merteuil, et en tombe passionnément amoureux. Devenu son maître de chant, il lui donne des cours de harpe toujours en présence de Madame de Merteuil, après lesquels il lui remet des lettres cachées dans les cordes de cet instrument, pour ne pas être découvert. Il entreprend une liaison épistolaire avec Cécile, tout de même rompue pendant un temps lorsque Madame de Volanges a découvert leur liaison. Cette dernière reprendra son cours grâce à Valmont et Madame de Merteuil, qui avait secrètement dénoncé Cécile à sa mère. Lorsque Danceny apprend par la marquise, que Valmont, qu'il considérait comme un ami, a abusé de Cécile et l'a trompé lui-même, il le provoque en duel, Valmont est blessé, on supposera qu'il s'est lui même infligé ce coup, ce serait donc un suicide. Valmont lui remet les lettres de la Marquise en guise de preuves, en lui demandant d'en faire ce qu'il estime juste. Il décide de les publier et rompt avec Cécile. Fuyant la justice qui le poursuit pour le meurtre de Valmont, il rejoint le siège de l'ordre, à Malte.

Les témoins abusés

Madame de Rosemonde

La très officielle tante du Vicomte de Valmont incarne les valeurs de l'ancien régime, marquées par son caractère pieux, à la fois rigide et doux. C'est sous son propre toit que son neveu commet la perversion, notamment en séduisant la Présidente de Tourvel, pour qui elle est une fidèle confidente, mais aussi en initiant Cécile de Volanges au libertinage. Elle comprend bien tard que la présidente est en fait attirée par Valmont, après que celle-ci le lui aura révélé par écrit, et tente de la ramener à la religion et à la fidélité. Néanmoins lorsque la présidente lui avoue son adultère, elle compatit à sa douleur, se servant de sa propre expérience pour comprendre la jeune femme (aurait-elle vécu une histoire similaire ?). Étant l'amie de Madame de Volanges, elle l'invite chez elle sans savoir que ce dernier a l'intention de la manipuler et par après de la "dépuceler", un piège inconscient qui se refermera sur la famille Volanges et causera des attitudes de plus en plus libertines chez la jeune fille. Plus tard, alors que la Présidente de Tourvel s'est enfermée au couvent pour racheter son adultère, elle entretient une correspondance fournie avec Madame de Volanges pour s'assurer de l'état de son amie, qu'elle suivra jusqu'à sa mort. Après la mort de son neveu, elle joue un rôle clé en recueillant toutes les lettres des protagonistes de l'affaire, et s'assurera que ses amies soient protégées du scandale avant de retourner à sa vie dévote.

Madame de Volanges

Madame de Volanges a, dès le début du roman, arrangé l'union de sa fille Cécile avec le comte de Gercourt. Elle entretient une relation amicale avec la marquise de Merteuil dont elle souhaite la présence lors du mariage de Cécile, ainsi qu’avec la présidente de Tourvel qu’elle met en garde contre le vicomte de Valmont, séducteur et libertin tout à fait nuisible. Plus tard, elle tentera de l'aider dans son désarroi final suite à son abandon par le vicomte. Quand elle apprend l’amour entre sa fille et Danceny par l'entremise de la marquise de Merteuil, elle s'oppose à leur relation et exige de Danceny qu’il lui rende les lettres de sa fille. Face aux malheurs apparents de sa fille qu'elle impute à tort au chevalier alors qu'ils sont l'œuvre de la vengeance de Valmont, elle remet en question l'éducation qu'elle dispense à sa fille et cherche conseil auprès de la Marquise, considérée comme la bienfaitrice des Volanges. Néanmoins, quand Mme de Merteuil est démasquée, elle tente de raccommoder les jeunes amants, ignorant tout ou presque des affaires exposées à travers le roman.

Adaptations

Adaptations cinématographiques

Adaptations romanesques et réécritures

  • Laurent de Graeve, Le mauvais genre, Éditions du Rocher, 2000[4].
  • Camille de Peretti, Nous sommes cruels
  • Sarah K, Connexions Dangereuses, Parution : 2002


Réécriture :

  • Manuel Puig (1932-1990), Boquitas pintadas (1969), Barcelona, « Biblioteca de Bolsillo », Seix Barral, 1985[5],[6].

Édition française : Le plus beau tango du monde, traduction de Laure Guille-Bataillon, Paris, Denoël, 1972.

Adaptations télévisuelles

Adaptations théâtrales

Adaptations musicales

  • 1974 : Les Liaisons dangereuses, opéra épistolaire en deux actes de Claude Prey ; création à la Salle de l’Orangerie de Strasbourg le 5 février 1974, Aix les 17, 22, 25 juillet 1980 ; direction musicale Yves Prin, mis en scène Pierre Barrat avec Irène Jarsky (Merteuil), Peter Gottlieb (Valmont), Micaela Etcheverry (Tourvel), Jean-Pierre Chevalier (Danceny)
  • 1991 : Les Liaisons Dangereuses, chanson de Frédéric Château sorti chez Orlando / Carrère (9031 75324-7)
  • 1992 : "Beyond my control", chanson de Mylène Farmer qui sample la célèbre réplique de John Malkovich (Valmont dans l'adaptation cinématographique de Stephen Frears) quand il quitte Mme de Tourvel.
  • 2003 : Liaisons Tropicales, comédie musicale en deux actes de Alfredo Arias, Gonzalo Demaria et René de Ceccatty ; création à Buenos Aires.

Références

  1. Le genre épistolaire sur @lalettre.com
  2. Le libertinage sur @lalettre.com
  3. Les jeux de points de vue sur Magister.com
  4. Article sur cette adaptation : Catriona Seth, « Genre et ‘gender’ : des Liaisons dangereuses (1782) au Mauvais genre (2000) », D’un genre à l’autre, p. p. M. Guéret-Laferté et D. Mortier, Rouen, PURH, 2008, p. 163-177.
  5. Lionel Souquet, Les liens dangereux : réactualisation du roman épistolaire libertin dans Boquitas pintadas de Manuel Puig et Historia calamitatum de Diego Vecchio sur Université Paris-Sorbonne (Les Ateliers du Séminaire Amérique Latine), 2007, suivi d’un entretien avec Diego Vecchio
  6. Le texte et ses liens II sur Université Paris-Sorbonne, 2005-2006

Bibliographie

p., 87 ill.

Voir aussi

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Liens externes


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