Les liaisons dangereuses

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Les Liaisons dangereuses

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Les Liaisons dangereuses

Illustration de Les Liaisons dangereuses

Illustration de la lettre X des Liaisons Dangereuses, 1796


Auteur Pierre Choderlos de Laclos
Genre Roman épistolaire
Pays d'origine France France
Éditeur Durand-Neveu
Date de parution 23 mars 1782

Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782.

Cette œuvre littéraire majeure du XVIIIe siècle, qui narre le duel pervers et libertin de deux membres de la noblesse française du siècle des Lumières, est considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature française.

Sommaire

Drame

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, qui furent amants par le passé, se jouent de la société pudibonde et privilégiée dans laquelle ils vivent. Se livrant à la débauche, ils ne cessent, tout au long du livre, de se narrer leurs exploits au travers des lettres qu’ils s’envoient et qui constituent le corps de l’intrigue. Mais, pour rivaux qu’ils soient, ils n’en sont pas pour autant à égalité. Le vicomte de Valmont est un homme et, à ce titre, il peut être le libertin flamboyant qu’il est, au grand jour et sans retenue. Les lettres qu’il écrit à la marquise de Merteuil ne sont que le récit de ses aventures.

Il n’en va pas de même pour cette dernière. Si elle se doit de rivaliser avec le vicomte sur le terrain des aventures d’alcôve, la marquise de Merteuil, de plus, est contrainte à la dissimulation. Son statut social (elle est marquise), matrimonial (elle est veuve) et son sexe (elle est une femme dans un monde dominé par les hommes) l’obligent à la duplicité et à la tromperie. Si le vicomte use aussi de ces armes, ce n’est que pour séduire puis pour perdre, en les déshonorant, les femmes dont il fait la conquête. Il ne fait que courir sur une pente naturelle qui ne transgresse que la morale de son époque.

Pour être son égale, la marquise de Merteuil doit, en plus, réussir à s’extraire du rôle qui lui est dévolu. Toute la force du roman réside dans la double narration de ces deux intrigues entremêlées. Le récit de leurs aventures libertines respectives, de leurs stratégies et de leurs péripéties mais aussi le combat qu’ils se livrent l’un contre l’autre. Un combat qui apparaîtra tout d’abord comme un jeu de séduction pour ensuite se transformer en rivalité destructrice. En définitive, les deux combattants se prendront mutuellement ce qu’ils ont de plus précieux. Le vicomte mourra en duel après avoir succombé à l’amour de madame de Tourvel dont il aura pourtant causé la perte. Le brillant libertin agonisera en amoureux désespéré d’avoir détruit celle qu’il aimait. La marquise de Merteuil perdra la réputation, que toute sa vie elle s’était attachée à préserver, et sa féminité qu’une petite vérole flétrira en la défigurant.

Interactions entre personnages principaux

Illustration de la lettre XCVI des Liaisons Dangereuses, 1796

Les personnages sont divisés en deux groupes : les libertins et leurs victimes, bien que certaines des victimes (Cécile et le chevalier Danceny), deviendront également des libertins par la suite.

La marquise de Merteuil

Article détaillé : Marquise de Merteuil.

La marquise de Merteuil est une libertine accomplie qui a passé sa vie à se jouer des hommes tout en préservant son honneur sous des apparences de vertu. Elle décide, pour se venger de Gercourt, de faire de Cécile de Volanges sa pupille en lui donnant une éducation libertine. Au fil des lettres, nous découvrons en Merteuil un personnage complexe qui a très vite décidé de "venger son sexe". Ses aventures amoureuses deviennent alors des conquêtes dont elle dispose à sa guise. Mariée jeune et veuve très rapidement, elle jouit d’une fortune importante. Par le passé, elle a été l’amante de Valmont et le roman nous apprendra qu’elle a été la seule femme capable de lui tenir tête. Au début du roman, elle entretient une liaison avec un Chevalier (Belleroche) mais après avoir tourné en ridicule le célèbre Prévan, elle trouve rapidement le moyen de s’en débarrasser pour se consacrer à Danceny. Son art de la dissimulation lui permet d’être perçue comme une femme vertueuse et elle devient alors la confidente de ses propres victimes, comme l’illustre l’exemple de Cécile de Volanges. Elle parvient même à manipuler Valmont en le forçant à quitter la seule femme qu’il ait jamais aimée, la présidente de Tourvel. (Concernant ce dernier, et bien que ses sentiments soients moins évidents dans l'oeuvre de Choderlos de Laclos, il les avoue neanmoins au chevalier Danceny (lettre 155)"Ce que j'ajoute encore,c'est que je regrette madame De Tourvel;c'est que je suis au désespoir d'être séparé d'elle;c'est que je paierais de la moitié de ma vie le bonheur de pouvoir lui consacrer l'autre. Ah!croyez moi, on est heureux que par l'amour"On peut logiquement supposer qu'il était sincère. À la fin du roman, toutes ses machinations sont découvertes et, défigurée par la petite vérole, elle s’exile en Hollande.

Cécile de Volanges

Article détaillé : Cécile de Volanges.

Sortie du couvent pour épouser le comte de Gercourt qu’elle ne connaît même pas, elle vit chez sa mère, Madame de Volanges. Elle s’ennuie et écrit à son amie restée au couvent : Sophie du Carnay (bien que son titre de confidente échoira à Mme de Merteuil). Elle adore la marquise, cette dernière venant souvent chez elle en compagnie du chevalier Danceny dont Cécile tombe vite amoureuse. Sous les conseils de la marquise, elle lui avoue son amour mais est au désespoir face à son avenir avec le comte de Gercourt dont la marquise lui a fait un horrible portrait : la marquise influence facilement la jeune fille. La jeune naïve écrit toutefois à Danceny pour lui dire qu’elle n’a pas le choix, elle doit l’oublier bien qu'elle ne puisse s'y faire. Mais de nouveau sous l'influence de la marquise, elle refait des promesses d’amour à son soupirant. Lorsque sa mère découvre cet amour secret, elle va chercher de la consolation auprès de la marquise, qui est en réalité celle qui l'a trahie sans que Cécile le sache. Le vicomte obtient, avec la complicité de la jeune fille, la clé de sa chambre afin qu’il puisse jouer les intermédiaires et transmettre les lettres qu'elle envoie et qu'elle reçoit de Danceny. Cependant, Valmont entre une nuit chez la jeune fille et la contraint à coucher avec lui. Elle ne sait que faire et s’en réfère à la marquise, laquelle, dans sa réponse, continue sa manipulation et l’encourage à penser qu’elle tirera avantage de sa liaison avec Valmont sans compromettre ses sentiments pour Danceny. Elle lui suggère de se réconcilier avec lui et l’éloigne de sa mère pour préserver son statut de confidente privilégiée. La marquise avoue plus tard au vicomte que le prochain sur sa liste n’est ni plus ni moins que Danceny. Dans plusieurs de ces lettres à son amante, le chevalier laisse voir son amour -qu'il aurait vite fait d'abandonner sous la menace de perdre Cécile à tout jamais-. A la fin, elle fait une fausse couche et se retire au couvent.

Madame de Volanges

Madame de Volanges a, dès le début du roman, arrangé l'union de sa fille Cécile avec le comte de Gercourt. Elle entretient une relation amicale avec la marquise de Merteuil dont elle souhaite la présence lors du mariage de Cécile, ainsi qu’avec la présidente de Tourvel qu’elle met en garde contre le vicomte de Valmont, séducteur et libertin tout à fait nuisible. Plus tard, elle tentera de l'aider dans son désarroi final suite à son abandon par le vicomte. Quand elle apprend l’amour entre sa fille et Danceny par l'entremise de la marquise de Merteuil, elle s'oppose à leur relation et exige de Danceny qu’il lui rende les lettres de sa fille. Face aux malheurs apparents de sa fille qu'elle impute à tort au chevalier alors qu'ils sont l'oeuvre de la vengeance de Valmont, elle remet en question l'éducation qu'elle dispense à sa fille et cherche conseil auprès de la Marquise, considérée comme la bienfaitrice des Volanges. Néanmoins, quand Mme de Merteuil est démasquée, elle tente de raccommoder les jeunes amants, ignorant tout ou presque des affaires exposées à travers le roman.

Le vicomte de Valmont

Article détaillé : Vicomte de Valmont.
Illustration de la lettre LXXI des Liaisons Dangereuses, 1796

Le vicomte de Valmont agit sournoisement et met en place toute une stratégie pour séduire la présidente de Tourvel : on le découvre vite rusé, mais surtout très doué. Ses relations avec la marquise de Merteuil ne sont pas très explicites, chacun cherchant perpétuellement à impressionner l'autre pour se rendre plus désirable : ils étaient ensemble autrefois et, bien que désirant voler le cœur de la présidente, il se montre toujours autant épris de la marquise. Quant à elle, elle explique son désir de vengeance envers Gercourt, et c’est pourquoi elle essaie d’engager le vicomte à séduire Cécile : mais il est trop intéressé par la présidente et décline l'offre. Ils en viennent alors à un pacte : s’il parvient à conquérir la Présidente de Tourvel, alors il pourra posséder la marquise qui lui résiste toujours. Son amour étant refoulé, il essaie encore de retourner les choses et conçoit comme une preuve d’amour le fait qu’elle l’autorise encore à lui écrire contre son départ. Il découvre que Madame de Volanges médisait sur son compte auprès de la présidente et, dès lors, pour s’en venger, il accepte l’ancienne mission que lui confiait la marquise : il se rend sur Paris pour débaucher sa fille : il veut séduire Cécile. Après avoir ajouté tout son zèle à la formation libertine de la "pupille" de Merteuil, il est chargé par la marquise de « s’emparer » de Danceny comme elle s’est emparée de Cécile, puis il va être chargé par la même personne de relayer son rôle d'entremetteuse entre Cécile et le chevalier Danceny après que la mère de Cécile a eu connaissance de la relation unissant sa fille au chevalier. Après que Cécile a fait une fausse couche suite à sa relation avec le vicomte, ce dernier ne cesse d'énerver la marquise avec ses récits et surtout son amour inconscient pour la présidente.

La présidente de Tourvel

Dès qu’elle reçoit la déclaration d’amour, elle ignore le vicomte et essaie de ne pas recevoir ses lettres. Toutefois, elle accepte qu’il lui écrive quand il sera parti, et lorsque le vicomte fouillera chez elle, il trouvera des larmes sur ses lettres. Elle lui demande quand même de partir. Elle dit une fois ou l’autre « ceci est ma dernière lettre », mais écrit à nouveau par la suite. Elle dit aussi notamment « Je dois être heureuse » (Elle parle de son mari), on ne la sent pas insensible au vicomte mais elle tente de s’en protéger. S’ensuit toute une série de lettres où elle le conjure d’arrêter de lui écrire, de l’oublier, etc. Un soir pourtant, elle craque, lui avoue son amour, mais prend la fuite. Apprenant toutefois le soi-disant mauvais état de santé du vicomte, elle s’en inquiète. Elle va alors succomber à son amour pour Valmont et entretenir une liaison avec lui. Ce dernier, pour satisfaire la marquise de Merteuil, va quitter la présidente de Tourvel. Désespérée, Tourvel se retire dans un couvent où elle finit par mourir en apprenant la fin tragique de Valmont. La présidente de Tourvel est un personnage déchiré entre ses convictions puritaines et ses sentiments pour le Vicomte. Sa résistance durant tout le roman montre la puissance de ses idées, mais son amour trop puissant la bat et elle tombe dans ses bras prête à se donner à lui.

Madame de Rosemonde

Officiellement la tante du Vicomte de Valmont, elle incarne les valeurs de l'ancien régime, marquées par son caractère pieux, à la fois rigide et doux. Ce sera sous son propre toit que son neveu commettra la perversion, notamment en séduisant la Présidente de Tourvel, pour qui elle est une fidèle confidente, mais aussi en initiant Céciles de Volanges à son art du libertinage. Elle comprendra bien tard que la présidente est en fait soumise à l'attraction du Vicomte de Valmont, après que celle-ci lui ait révélé par écrit, et tentera de la ramener à la religion soit à la fidélité, néanmoins lorsque la présidente lui avouera son adultère elle en compatira la douleur, se servant de sa propre expérience pour comprendre la jeune femme (Aurait-elle vécu une histoire similaire?). Etant amie avec Madame de Volanges, elle l'invite chez elle sans savoir que la Marquise de Merteuil a demandé à Valmont de dépuceler la "petite Volanges", un piège inconscient qui se refermera sur la famille Volanges et fera le déshonneur de la jeune femme. Plus tard, alors que la Présidente de Tourvel s'est enfermé au couvent pour racheter son adultère, elle entretiendra une correspondance fournie avec Madames de Volanges pour s'assurer de l'état de son amie, qu'elle suivra jusqu'à sa mort. Après la mort de son neveu elle joue un rôle clé de l'action, recueillant toutes les lettres ayant corrompues cette petite affaire, et s'assurera que ses amies soient protégées du scandale.

Le Chevalier Danceny

Illustration de la lettre CXLIII des Liaisons Dangereuses, 1796
Article détaillé : Danceny.

Il fait partie de l'ordre des chevaliers de Malte, tout comme de la noblesse française, mais n'est pas spécialement riche. Il rencontre Cécile de Volanges grâce à la Marquise de Merteuil, et en tombe passionnément amoureux. Il sera par la suite son maître à chanter et lui donnera des cours de harpe, après lesquels il lui remet des lettres cachées dans cet instrument, pour ne pas être découvert. Lorsqu'il apprend que Valmont, qu'il considérait comme un ami, a abusé de sa bien-aimée, il organise un duel, durant lequel il le tue, mais étant triste et honteux de l'avoir tué, il retourne à Malte, ne méritant plus l'amour de la demoiselle.

Citations

  • « Combattant sans risque, vous devez agir sans précaution. » Madame de Merteuil à propos des hommes (lettre 81)
  • « je puis dire que je suis mon ouvrage » Madame de Merteuil (lettre 81)
  • « l’amour que l’on nous vante comme la cause de nos plaisirs n’en est au plus que le prétexte »
  • « on acquiert rarement les qualités dont on peut se passer » Madame de Merteuil (lettre 81)
  • « Pour vous autres hommes, les défaites ne sont que des succès de moins. » Madame de Merteuil (lettre 81)
  • « quand vous écrivez à quelqu’un, c’est pour lui et non pas pour vous : vous devez donc moins chercher à lui dire ce que vous pensez, que ce qui lui plait davantage »
  • « Ce charme qu’on croit toujours trouver dans les autres, c’est en nous qui existe; et c’est l’amour seul qui embellit tant l’objet aimé. »
  • « jamais vous n'êtes ni l’Amant ni l’ami d’une femme; mais toujours son tyran ou son esclave. » (Merteuil, lettre 141)
  • « Notre raison, déjà insuffisante pour prévenir nos malheurs, l’est encore davantage pour nous en consoler. »
  • « Conquérir est notre destin  »
  • « Ma façon de penser fût pour moi seule et je en montrai plus que celle qu’il était utile de laisser voir » (Merteuil, lettre 81)
  • « Il faut vaincre ou périr » (Merteuil, lettre 81)
  • « je n’ai jamais cru à ces passions entraînantes et irrésistibles » (Merteuil, lettre 104)
  • « ce n’est pas assez pour moi de la posséder, je veux qu’elle se livre » (Valmont, lettre 110)
  • « vous posséder et vous perdre c’est acheter un moment de bonheur par une éternité de regrets » (Valmont à Merteuil, lettre 115)
  • « la voilà donc vaincue cette femme superbe qui avait osé croire qu’elle pourrait me résister » (Valmont à propos de Tourvel, lettre 125)
  • « l’homme jouit du bonheur qu’il ressent, la femme de celui qu’elle procure » (Rosemonde, lettre 130)
  • « Hé bien ! la guerre ! » (réponse de Merteuil à Valmont, lettre 153)
  • « Quand j’ai à me plaindre de quelqu’un, je ne le persifle pas; je fais mieux : je me venge » (Merteuil, lettre 159)
  • « On peut citer de mauvais vers, quand ils sont d’un grand poète » (Valmont, lettre 4)

Adaptations

Adaptations cinématographiques

Adaptations romanesques

  • Laurent de Graeve, Le mauvais genre, Editions du Rocher, 2000.
  • Camille de Peretti, Nous sommes cruels

Article sur cette adaptation:

  • Catriona Seth, « Genre et ‘gender’ : des Liaisons dangereuses (1782) au Mauvais genre (2000) », D’un genre à l’autre, p. p. M. Guéret-Laferté et D. Mortier, Rouen, PURH, 2008, p. 163-177.

Adaptations télévisuelles

Adaptations théâtrales

Adaptations musicales

  • 1974 : Les Liaisons dangereuses, opéra épistolaire en deux actes de Claude Prey ; création à la Salle de l’Orangerie de Strasbourg le 5 février 1974, Aix les 17, 22, 25 juillet 1980 ; direction musicale Yves Prin, mis en scène Pierre Barrat avec Irène Jarsky Merteuil, Peter Gottlieb (Valmont}, Micaela Etcheverry (Tourvel),Jean-Pierre Chevalier (Danceny)

Liens externes

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