Anciens emblèmes de l'Afrique du Sud

Les emblèmes de l’Afrique du Sud (drapeau, hymne, armoiries) ont été changés à partir de 1994 et de l'avènement du premier gouvernement multiracial post-apartheid.

Sommaire 1 Drapeau 2 Hymne national 3 Armoiries 4 Notes et références

Drapeau

De 1902 à 1910, l'Union Jack britannique était le drapeau représentant les colonies d'Afrique du Sud sous souveraineté britannique.

De 1910 à 1958, l'Union Jack demeura l'un des deux drapeaux officiels du Dominion de l'Union d'Afrique du Sud au côté d'abord du Red Ensign, portant les armoiries sud-africaines (en 1912, une variante fut adoptée plaçant les armoiries dans un rond blanc), puis d'un drapeau propre à l'Afrique du Sud à partir de 1928.

En 1927, après plusieurs années de débat, un nouveau drapeau consensuel fut adopté, symbolisant l'union des Afrikaners et des anglophones. Ce Drapeau d'Afrique du Sud de 1927 reprenait l’ancien Prinsenvlag néerlandais (avec un orange plus clair que l’actuel drapeau néerlandais). Dans la bande centrale blanche, il portait les drapeaux du Transvaal, de l’État libre d'Orange, avec l’Union Jack (représentant les anciennes colonies britanniques du Province du Cap et du Natal). Il a flotté officiellement pour la première fois le 31 mai 1928.

Il a été conservé en 1961 lorsque l’Afrique du Sud est devenu une république, même si certains nationalistes afrikaners souhaitaient ôter l'Union Jack en adoptant un nouveau drapeau tricolore aux bandes verticales orange, blanc et bleu sur lequel auraient figuré un springbok et des proteas.

Le drapeau d'Afrique du Sud étant devenu un symbole de la domination de la minorité blanche, car l’ensemble des symboles qu’il portait relevaient des cultures européennes, et aucun ne représentait la majorité noire de la population. Il a été remplacé en 1994 par un nouvel emblème symbolisant une nouvelle Afrique du Sud.

Actuellement, certains Afrikaners reconnaissent plutôt, voire seulement, le drapeau adopté en 1927. Parmi les plus extrémistes, certains ne reconnaissent que les drapeaux des États boers du XIX^e siècle.

Pour une description du drapeau actuel : voir Drapeau de l'Afrique du Sud.

Hymne national

A partir de 1910, l'hymne officiel de l'Afrique du Sud est le God Save the King du Royaume-Uni.

En 1928, un nouvel hymne national proprement sud-africain fut adopté. il s'intitulait Die Stem van Suid Afrika et fut traduit en anglais sous le titre The Call of South Africa en 1952. Les deux hymnes coexistèrent jusqu'à l'abandon de God Save the King en 1957.

Die Stem van Suid Afrika a été conservé après l’adoption de la Constitution provisoire de 1994, en ayant un statut égal à Nkosi Sikelel' iAfrika (chanson en xhosa et en sotho datant de 1897, symbole de la résistance à l'apartheid) qui a été promu hymne officiel.

En 1996, les deux hymnes ont été combinés pour former l’hymne actuel de 4 strophes qui emprunte plus largement à Nkosi Sikelel' iAfrika qu'à Die Stem van Suid Afrika.

Armoiries

Les armoiries adoptées en 1910 ont été utilisées jusqu’en 2000.

Conférées par arrêté royal du 17 septembre 1910, les quatre quartiers du blason représentaient les quatre colonies fondatrices de l’Union sud-africaine et avaient été conservés en 1961 lors de la proclamation de la république ^[1].

Dans la première partition, la colonie du Cap est représentée par la déesse Espérance. Dans la deuxième partition, les bêtes sauvages représentent la colonie du Natal. Dans la troisième, des orangers cultivés représentent l'état libre d'Orange alors que dans la quatrième partition, un chariot de voortrekkers représente le Transvaal.

Les deux animaux qui soutiennent le blason sont le springbok et l'Oryx. Le premier trouve ses origines dans les armoiries de la colonie de la rivière Orange alors que l'Oryx les trouve dans celles de la colonie du Cap. Enfin, le lion posant ses pattes sur 4 livres fait allusion à l'unité et à la devise du pays, Ex Unitate Vires (l'union fait la force), elle-même reprise de la devise en néerlandais de l’ancienne République sud-africaine du Transvaal (Eendracht Maakt Macht).

Notes et références

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