- Le Pont-de-Beauvoisin
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Le Pont-de-Beauvoisin
Vue du pont sur le Guiers entre l'Isère et la Savoie
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Savoie Arrondissement Chambéry Canton Le Pont-de-Beauvoisin Code commune 73204 Code postal 73330 Maire
Mandat en coursRaymond Ferraud
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Val de Guiers Démographie Population 1 950 hab. (2008) Densité 1 066 hab./km² Gentilé Pontois, Pontoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 232 m — maxi. 303 m Superficie 1,83 km2 Le Pont-de-Beauvoisin est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.
Elle est la quasi-homonyme de la commune Pont-de-Beauvoisin, en Isère, dont le développement suit un cours parallèle.
Sommaire
Géographie
Également traversée par la route nationale 6 comme la commune homonyme iséroise, elle est desservie par la gare de Pont-de-Beauvoisin accessible uniquement par le TER, unique pour les deux villes, et située en Isère.
Toponymie
Du nom celtique Labisco ou Lavisco, sa première dénomination ; le latin de Pont de Beauvoisin est PONS BELLOVICINUS ou PONS BELLIVICINUS (voisin de guerre), et on trouve dans les écrits[1], Le Pont au IXe siècle, Pont de Belvezin au XIIe siècle, Belvoysin et Biauvoysin au XIIIe siècle.
Depuis le 7 novembre 1963, les noms exacts des deux villes voisines sont Pont-de-Beauvoisin en Isère et Le Pont-de-Beauvoisin en Savoie, même si de nombreux documents administratifs ne gèrent pas correctement cette précision. On va donc au Pont (en Savoie) et à Pont (en Isère) localement.
Histoire
Héraldique
de gueules à la croix d'argent cantonnée au chef dextre d'une étoile du même
Faits historiques
Ville française depuis le rattachement de la Savoie à la France en 1860.
La commune de Pont de Beauvoisin*, de l'autre côté du Guiers, elle, devient française en 1349 par le rattachement du Dauphiné à la France.
Villes frontières, elles sont le lieu de certains des exploits de Louis Mandrin, capturé à Rochefort, village proche[2].
Giovanni Battista Scapaccino (it), carabinier italien, y mourut le 3 février 1834, lors d'une tentative d'invasion du Royaume de Sardaigne.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Raymond Ferraud PS Professeur Jumelages
- Erbach (Odenwald) (Allemagne) - de:Erbach (Odenwald) et lien vers le site officiel de la ville d'Erbach.
Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2009 1106 1412 1403 1605 1426 1572 1879 1870 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités de la ville
- Emmanuel Crétet de Champmol, né le 10 février 1747 au Pont-de-Beauvoisin en Savoie, mort le 28 novembre 1809 à Paris, administrateur et homme politique français, député en 1795, sénateur et conseiller d'État en 1799, premier gouverneur de la Banque de France puis Ministre de l'Intérieur de Napoléon en 1807. Il est inhumé au Panthéon de Paris. (Le jardin de ville porte son nom depuis le 15 septembre 2007).
- Son frère, Henri Crétet, maire de la commune, dont la pierre tombale est dans l'église des Carmes
- sa sœur, Elisabeth, épouse de l'industriel grenoblois Mathieu Teisseire, est la mère de l'homme politique Camille Teisseire.
- Élie Perrin, peintre devenu pontois[4]
Lieux et monuments
Le pont sur le Guiers
La ville doit son nom au pont François Ier qui traverse le Guiers, rivière locale, qui sépare les deux villes qui portent le même nom, l'une en Savoie, l'autre en Isère. Ce pont, initialement en bois, fit l'objet d'un projet en pierre, datant de 1543, établi sous le roi François Ier (d'où son nom) mais il ne fut réalisé qu'en 1583, après sa mort. En dos d'âne, il fut reconstruit avec un tablier plat pour permettre le passage des carrosses.
Détruit en 1940 pour s'opposer au passage des troupes d'occupation, il fut reconstruit avec des méthodes modernes (longerons métalliques) et recouvert d'une partie des pierres initiales. Le reste des pierres est encore visible dans le cours d'eau, depuis le pont[5].
L'église des Carmes
Elle date de 1419. Restauration par Emmanuel Crétet, natif de la ville.
- architecture particulière avec nef à un seul bas-côté, typique des ordres mendiants.
- chapelle des Dix Mille Martyrs (restaurée).
- peintures (datant de 1844 et classées en 1987) sur les 2 800 m² des murs et des voûtes, effectuées par les deux frères Alonzo et Giuseppe Antonio Avondo, décorateurs d'église piémontais (La Descente de Croix et le Christ de Gethsemani sont deux exemples remarquables de leurs travaux ici).
- vitraux du XIXe siècle, tableau de Jacques de Clermont et de son épouse Jeanne de Poitiers, donateurs honorés par un blason.
- pavement à 45 pierres tumulaires, dalles gravées.
- pierres tombales de nobles, dont celle du noble Jean Louis, curiosité comportant deux pistolets. Celles de Henri Crétet (frère d'Emmanuel Crétet), Jean de Montbel, de Anne de Varax, de Charles-Gabriel Pravaz.
Article détaillé : Église des Carmes.- La source Saint-Félix et le passage des Carmes
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Savoie
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