Le Haut-Ranrupt

Le Haut-Ranrupt

Ranrupt

Ranrupt

Le village vu du cimetière militaire.
Le village vu du cimetière militaire.

Administration
Pays France
Région Alsace
Département Bas-Rhin (Strasbourg)
Arrondissement Molsheim
Canton Saales
Code Insee abr. 67384
Code postal 67420
Maire
Mandat en cours
Évelyne Hazemann
2008-2014
Intercommunalité C.C. de la Haute-Bruche
Démographie
Population 293 hab. (1999)
Densité 20 hab./km²
Gentilé Ranruptois(es)
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 31″ Nord
       7° 11′ 57″ Est
/ 48.375277, 7.199166
Altitudes mini. 476 m — maxi. 1013 m
Superficie 14,68 km²

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Ranrupt est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace. Elle appartient au canton de Saales et à l'arrondissement de Molsheim[1].

Sommaire

Un espace montagnard faiblement peuplé

Ranrupt est une commune montagnarde aujourd'hui à l'écart des grands axes de circulation. Le territoire communal de 1468 ha s'étage entre 481 m d'altitude (en aval des anciennes prairies humides de Ranrupt sur la rivière Climontaine) et 1 115 m d'altitude (au dessus des Hauts Bois, à l'ouest de la forêt de Schirgoutte et du col de la Charbonnière).

Le village allongé concentre une fraction importante de sa population en son centre (510 m d'altitude). La commune compte aujourd'hui 349 habitants contre 299 en 1997 et sa densité est une des plus faibles du massif des Vosges : environ vingt habitants par kilomètre carré. Cette situation est le résultat d’un exode rural constant observé depuis les années 1880. En 1982, la population active résidente travaillait majoritairement en dehors des cantons montagnards de Saâles et de Villé[2].

Un habitat éclaté en hameaux et écarts

Fonrupt est un hameau situé à 570 m d'altitude dans le vallon adjacent à la vallée principale de la Climontaine, établit à gauche du ruisseau de Plaingoutte, sous le Fonruptgoutte et le Petit Bois. Stampoumont est à l'ouest de Ranrupt, sous le Grand Alhan, à côté des sources du ruisseau Méribeux qui emprunte une vallée forestière qui débouche au Grand-Pont, hameau de la commune de Colroy-la-Roche.

La Salcée est un hameau à l'ouest, en contrebas du petit col de la Salcée à 588 m d'altitude. La vieille route départementale 50 mène au col de Steige à 537 m d'altitude qui ouvre l'horizon sur la vallée du Giessen et le Val de Villé. Le col de Steige et le rain du Fossé sont franchis par la départementale 424 reliant en 17 km Villé à la route nationale 420 par Ranrupt[3].

Il existe aussi une multitude de fermes éloignées dont la plupart, mal desservies, sont des résidences secondaires, soit sont abandonnées ou sont en ruines.

Toponymie

On ne saurait être affirmatif en ce qui concerne le noyau d’un premier peuplement dans l’Antiquité à Ranrupt et l’étymologie de son nom n’apporte pas plus d’éléments allant dans ce sens. Si "Ran" reste dans le domaine floue des interprétations (une abréviation), au contraire "rupt" désigne en dialecte lorrain un ruisseau (voir : Fréconrupt, Blancherupt, Machinrupt, Blancrupt, Xonrupt, Rupt-sur-Moselle, Rupt (Haute-Marne), etc). Néanmoins, on peut avancer l’hypothèse d’une occupation au haut Moyen Âge par une population de culture gallo-romaine. On connaît pour Ranrupt un pendant germanique : "Roggenbach", (traduction littérale : Roggen = seigle ; Rupt = Bach = ruisseau), il s'agit d'une traduction qui n'a pas d'autre réalité qu'administrative et non linguistique. Les seigneurs étant d'expression germanique, les greffiers traduisaient systématiquement les noms de lieux et les noms de personnes rencontrés dans la partie welsche alsacienne de la vallée de la Bruche, du Val de Villé et d’Orbey, dans une langue comprise par l'autorité.

La limite linguistique - historique - se retrouve dans le Val de Villé entre Maisongoutte (Meisengotte) et Steige, et entre Villé (Willer) et Fouchy.

Histoire

L'habitat de Ranrupt est situé sur le tracé d'une route provinciale (venant du Col du Hantz en territoire abbatiale de Senones) rejoignant l'antique route romaine du Champ du Feu (signalée par Strata en 1059 [4]) laquelle rencontre au Col de Steige la via salinatorum. La mention de cette importante artère marchande autant que militaire reliant la plaine d'Alsace à la Lorraine, se trouve dans un diplôme royal de 661 ou 662[5]. Le tracé de cette route est connu : venant de Raon-l'Etape par Nayemont et le Col des Broques, elle relie Saâles, Bruche, l'Evreuil, La Salcée, Steige, Villé à la plaine du Rhin [6].

A l'époque médiévale, les communautés de Ranrupt et Stampoumont, respectivement dénommé en allemand Roggenbach et Stamberg, dépendent de la seigneurie de Villé, tout comme celles de Saales et Bourg-Bruche. À l'époque moderne, le territoire qui est assimilé au bailliage du Val-de-Villé (autorité territoriale) se rattache à l'histoire d’Alsace et du Saint-Empire romain germanique dont faisait partie aussi la Lorraine.

L'époque médiévale

Ranrupt est mentionné dans une bulle du pape Callixte II en 1120 sous le toponyme allemand, Rognesbach. Le texte papal confirme l’attribution des terres et de la chapelle de Rognesbach dans les biens de l'abbaye de Honcourt(ou Hugshoffen), Val de Villé, Chapitre rural de Sélestat (subdivision ecclésiastique). Un document précise que les métayers (ou moîtriers) avaient à charge d’accompagner (sous leur protection ?) les convois de sels.

Lors du conflit qui oppose Walther de Geroldseck, évêque de Strasbourg, aux bourgeois de Strasbourg et leurs alliés, une troupe occupée à piller les terres appartenant à Rodolphe de Habsbourg (futur empereur) est surprise par les villageois assemblés qui tuent trente-cinq soldats. En représailles, Herrmann, le frère de l'évêque, se rend le 1er janvier 1262 avec une armée jusqu'à Bourg (Neufchasteau) pour le brûler, ainsi que Bruche, Saales (Sales), L'Evreuil (Leureuil), La Salcée, Stampoumont, Ranrupt (Ranru) et son église Saint Vincent et Colroy-la-Roche (Conroi)[7]. La seigneurie de Villé est ensuite engagée auprès des nobles de Mullenheim de 1314 à 1556.

Ranrupt ainsi que les communautés situées sur son ban sont rattachées à la paroisse de Colroy[8] qui est administrée par l'abbaye de Honcourt. Tout au long du XVe siècle, les populations montagnardes souffrent des pressions fiscales et des dîmes religieuses. Les moines de Honcourt, disposant de vastes greniers, spéculent sur les prix des bleds et gagne une mauvaise réputation auprès des villageois.

L'époque moderne

En 1525, le soulèvement de la paysannerie d'Alsace (et de l'ensemble du sud de la Germanie) remet en question l'autorité seigneuriale et religieuse (Guerre des Paysans - Deutscher Bauernkrieg [1]). Des habitants du village de Ranrupt profitent des troubles généralisés pour participer au pillage du monastère de Honcourt. Assignés devant la cour Impériale d'Ensisheim, ils ont à répondre du saccage et de l'incendie de ce monastère. En 1599, l'abbaye de Honcourt appauvrie est incorporée à l'abbaye d'Andlau ; acquisition confirmée par le pape Paul V en 1616.

Le comte George Jean de Veldenz, puis son fils Georges Gustave, entreprennent dès 1579 l'exploitation des gisements ferreux de Fonrupt et de Ranrupt, au centre même du village. La rentabilité des filons permet l'installation coûteuse d'un système de roues hydrauliques facilitant l'exhaure des eaux du fonds des galeries jusqu'au jour.

Lors de la Guerre de Trente Ans, la couronne de Suède attribue en 1634 le bailliage de Villé aux comtes de Veldenz qui l'administrent tant bien que mal. Malheureusement, le retrait la même année de l'armée suédoise laisse le champ libre à la soldatesque des armées royales et impériales. Les mines sont abandonnées. À la fin du conflit, le pays se trouve considérablement dépeuplé [9]. Ranrupt qui comptait 60 feux en 1634 n'en totalise plus que 40 en 1693 [10].

Les traités "ambigus" de Westphalie de 1648 permettent au royaume de France de prendre possession du bailliage de Villé. Le Royaume a la mainmise militaire et économique sur presque toute l'Alsace. Le duché de Lorraine, hormis les territoires des Trois-Evêchés sous l'égide française depuis 1555, le comté de Salm, les territoires appartenant à Strasbourg, à Mulhouse, au duc de Württemberg, la principauté de Nassau-Sarrewerden échappent encore au roi. Ayant pris le contrôle effectif de la Lorraine sous Stanislas, l'intendant français, le chancelier Antoine de La Galaizière rattache après 1783 le Val de Villé à la subdélégation de Saint-Dié. L'Alsace n'est officiellement déclarée territoire français qu'en 1789.

Pendant la Révolution française, les communautés de Ranrupt, Fonrupt et Stampoumont sont réunies pour former la commune de Ranrupt. En 1790, pour répondre au souhait de ses habitants, la commune est rattachée au canton de Saales, district de Saint-Dié, département des Vosges[11].

Malheureusement, la commune est dépourvu de services religieux par la vacance de la cure de Colroy-la-Roche. Profitant de cette absence de prêtre et de l'isolement géographique du lieu, Dom Joseph Fréchard (1765-1849), ancien bénédictin de Moyenmoutier et de Senones, devenu prêtre réfractaire, s'installe dans la maison Colbé à Ranrupt et, se dénommant administrateur, développe une pastorale chrétienne en premier lieu dans la maison voisine avec les sœurs Colbé, puis entre Steige et Saales à partir de 1794. Cependant, dénoncé, puis arrêté à Ranrupt en 1798, Dom Fréchard réussi à s'échapper.

Après le Concordat de 1801, le diocèse de Nancy prend les Vosges provisoirement sous son administration. La paroisse de Ranrupt est filiale de Colroy-la-Grande jusqu'en 1802. Il est possible que Dom Fréchard qui a reçu la cure de Colroy-la-Grande ait obtenu cette émancipation en faveur des fidèles ayant soutenu son administration réfractaire.

Avec l'essor démographique des années 1830, l'église paroissiale saint Vincent, qui conserve, selon la tradition, des reliques préservées de saint Vincent de Saragosse, saint Léon IX, saint Sébastien et saint Théodore, fait l'objet de restauration d’urgence. La reconstruction de l'ensemble est entreprise après 1840 par le curé Elophe Victor Guilgot. Il fait appel aux fondeurs lorrains, Thouvenot et Gousel qui le fournissent la nouvelle église en cloches.

Au début de la monarchie de juillet, comme sous la Restauration et l'Empire de Napoléon Ier, la riche famille Wolgemuth, diversement orthographié par les secrétaires administratifs d'Epinal, fournit plusieurs maires.

Ranrupt selon les statistiques vosgiennes en 1845

La population de Ranrupt compte 1368 habitants en 1845, dont 130 électeurs censitaires qui élisent 12 conseillers municipaux. Le maire élu est monsieur Florence, assisté de son adjoint Georges. En tout, 313 ménages logent dans 230 maisons. Le père Guilgot est curé à Ranrupt.

Une école communale de garçons et de filles accueille 132 élèves. Deux autres écoles privées, l'une de filles et l'autre de garçons, accueillent chacune une soixantaine d'élèves. La commune dispose d'un bureau de bienfaisance. Les lettres sont reçues par le bureau de poste de Saint-Dié, via Saâles.

La surface communale de 1515 ha comprend, hors les terres de chaumes en friches et les pans de montagnes stériles, zones non imposables et apparemment non déclarables de 550 ha, 325 ha de terres labourables, 247 ha en prés, 327 ha en bois et 17 ha en jardins, vergers et chenevières[12].

Les cultures principales sont le blé et le seigle, l'avoine et le sarrasin, et la pomme de terre. Chanvre et lin, orge et navette sont aussi cultivés. L'élevage important contribue au commerce de bétail qui vient alimenter le marché à bestiaux de Saâles.

Il existe quatre moulins à grains. Dans beaucoup d'habitations se trouvent des tissages à bras à l’image de ce qui se fait déjà au Ban de la Roche, activité qui procure aux cultivateurs un surplus de numéraire pour leur subsistance. Une entreprise de tissage Jung, installée dès 1838, emploie quarante à cinquante ouvriers. La scierie du Haut-fer, attestée par un acte de 1841, est une des nombreuses scieries de la commune.

Parmi les écarts sont nommés

  • les hameaux : Fonrupt, La Salsée, Stampoumont.
  • les censes : L'Ahlon, Le Chaudfour, Les Hauts-Bois, Le Prouemont.
  • les fermes : L'Avrelle, La Goutelle, Montenbas, Le Renon, Le Teurçon.

Le signal de Ranrupt est à 958 mètres au dessus de la mer.

Dénombrements de la population

Évolution démographique
(Source : Statistiques des Vosges)
1750 1780 1802 1830 1840 1846 1848 1859 1863
1200 1100 907 1143 1344 1368 1318 1202 1301
Évolution démographique
(Source : Statistiques du Bas-Rhin)
1851 1880 1900 1936 1962 1982
1325 1000 832 587 399 277

Ranrupt de son apogée à son déclin

Après une première baisse démographique, Ranrupt profite de la prospérité impériale pour repasser de 1202 habitants à 1346 habitants de 1859 à 1863. Le maire Strasbach se retire après 1869 et son adjoint Georges devient maire, assisté de l'adjoint Vohlgemut. Une pérennité relative est assurée au curé Guilgot et à l'instituteur public Humbert.

Par le traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, une partie du canton de Saales est cédée par la France à l’Allemagne. Le retour de Ranrupt, détaché du département des Vosges à l’Alsace, recrée l’ancienne unité historique de la Haute Vallée de la Bruche. Ranrupt connait un fort exode démographique à la fin du XIXe siècle alors que l'essor textile des années 1830 décline. La vie basée sur la polyculture est rude, pénible et peu rentable. Souffrant de l'isolement économique et de l'absence de services, les entreprises industrielles ne peuvent se développer. Le canton de Saales revient à la France en 1919. Il en est de même en 1940 puis en 1945. Les guerres successives de 1870, 1914 et 1939 conduisent beaucoup d'habitants, notamment les plus jeunes, à quitter ces plateaux montagneux aux paysages splendides aujourd'hui appréciés des randonneurs.

Lieux remarquables

La chapelle Notre Dame des malades. Peu après 1861, le curé Guilgot lance une souscription pour bâtir une chapelle. Le cultivateur Jean-Baptiste Collé cède une parcelle de son terrain et la confrérie Notre Dame des malades qui gère la souscription édifie un petit édifice champêtre comportant un remarquable plafond en écorce se résumant à une petite niche contenant une statuette de la Vierge.

La scierie du Haut-fer, construite au XVIIIe siècle, est entièrement rénovée en 1884. Elle devient un musée après 1992 mais elle est détruite par un incendie est et aussitôt restaurée à l’identique. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Une petite communauté protestante de cultivateurs et de fermiers réformés et luthériens, installée depuis le XVIIIe siècle, édifie un temple au Climont.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 → en cours Évelyne Hazemann[13]
mars 2001 mars 2008 Évelyne Hazemann
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[14])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
321 360 309 277 297 293 298
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Le village, vu du cimetière militaire.
  • L'auberge du Climont, la tour de l'église sont visibles sur le place de la mairie ensoleillée.
Le village, vu du cimetière militaire.
  • La rivière canalisée, la Climontaine, à côté d'une rangée de lampadaires ouvragés jouxtant la route principale, rend hommage aux monuments aux morts des guerres du vingtième siècle.

Quelques éléments du patrimoine peuvent être signalés :

  • L'ancienne scierie du Haut Fer, achetée et restaurée par la commune, est aujourd'hui protégée par son inscription à l'inventaire alsacien en 1995. Elle représente un lieu de maîtrise de la force hydraulique, attestée dès le XIIe siècle dans les contrées d'Europe occidentales. La visite propose un test de connaissance sur les diverses essences de bois ainsi que le savoir-faire traditionnel du "sagard", c'est-à-dire le scieur en dialecte vosgien.
  • Le plafond en écorce de la chapelle Notre Dame des Malades.
  • Le chemin de croix de l'église paroissiale Saint Vincent.
  • Les hameaux de Stampoumont et de Fonrupt témoignent de l’architecture rurale vosgienne.
  • À la Salcée, les nostalgiques de la cuisine fruitées de nos grand-mères se régalent en goûtant quelques-unes des trente variétés de confitures du Climont préparées à partir de recettes dont Fabrice Krencker garde jalousement le secret.

Personnalités liées à la commune

  • Thomas Bloch (1962), musicien, dont la famille maternelle (Odile Ferry) gère l'auberge du Climont depuis plusieurs générations.

Sources

  • AUB-BUSCHER G., Le parler rural de Ranrupt, Paris, 1962.
  • BRAUN J, Les voies romaines du canton d'Obernai, Revue d'Alsace, 97 (1957).
  • Statistiques des Vosges
  • Article "Ranrupt", Encyclopédie de l'Alsace, Édition Edisud-Total, 1984.
  • Documents administratifs, Communauté de Communes de la Haute-Vallée de la Bruche

Voir aussi

Bibliographie

  • « Ranrupt », in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 90-93 (ISBN 2-914528-13-9)

Liens externes

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Notes et références

  1. La perception est à Saint-Blaise-la-Roche.
  2. Plus de 50 % sur l'agglomération Rothau-La Broque-Schirmeck, 15 % vers Strasbourg, 5 % vers Molsheim.
  3. La RN 420 qui dessert la vallée de la Bruche est rejointe à Saint-Blaise-la-Roche.
  4. WENTZCKE P. Regesten der Bischöfe von Strassburg bis zum Jahre 1202, p. 278.
  5. MAULINI M., Le Ban d'Etival. Etude archéologique de la Préhistoire à la Renaissance, Vesoul, 1961, p. 106-113
  6. KIENTZLER A., L'organisation paroissiale de la Vallée de la Bruche (V), L'Essor, 117 (1982), p. 2.
  7. Chronique de Richer de Senones
  8. Colroy-la-Roche actuelle
  9. Kientzler A., Leypold D., Brigon M., Aspects de la guerre de Trente Ans (Vallée de la Bruche, Ban de la Roche, Pays de Salm), L'Essor, 134 (1987)
  10. Archives Départementales du Bas-Rhin, cote : G 2687.
  11. Pour l'histoire du canton comme pour la description des collateurs de la seigneurie, se reporter à l'article sur Saales, section histoire
  12. Il restait en 1982 environ 303 ha de surface agricole utile, entretenue plus que mise en valeur par une cinquantaine d'exploitations à temps partiel. 27 d'entre elles avaient moins de 5 ha, 18 entre 5 et 10 ha. Les vrais doubles actifs cultivaient en moyenne 6 ha de plantes sarclées, 2 ha de céréales dont 1 de blé tendre, 1 ha de cultures fourragères.
  13. [pdf] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
  14. Ranrupt sur le site de l'Insee
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