Lao Tse

Lao Tse

Lao Tseu

Lao Tseu en dieu taoïste avec l’éventail en main
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Taoïsme

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Lao Tseu ou Lao-tseu (transcriptions du système Wade-Giles) ou Laozi (transcription du système pinyin, chin. : 老子, pinyin : lǎozǐ ; traduction en français: « Maître Lao » ou « Vieux Maître ») est un sage chinois dont la tradition[1] fait un contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et des Automnes), considéré a postériori comme l’ancêtre du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l’ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue[1]. Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han essentiellement à partir d’éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du XXe siècle qu'il s’agit d’un personnage fictif et composite, et non proprement historique[2],[3].

Le Livre de la Voie et de la Vertu ou Dao De Jing que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également. Lao Tseu est considéré par les sectes taoïstes comme un dieu (Taishang Laojun 太上老君 « Suprême seigneur Lao ») et comme leur ancêtre commun.

Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.

Sommaire

Mythe ou personnage réel ?

Image traditionnelle

L’image la plus courante de Lao Tseu en fait un personnage extraordinaire. Conçu miraculeusement par le passage d’une comète ou l’ingestion par sa mère d’une prune (li, nom de famille qui lui est généralement attribué) magique, il naît avec des cheveux blancs et une barbe, d’où son surnom d’ancien (lao), et des oreilles aux lobes très longs, signe de sagesse. Archiviste à la cour des Zhou et contemporain de Confucius qui le reconnaît comme un maître et un être extraordinaire, il finit par quitter le pays âgé d’au moins 160 ans, lassé des dissensions politiques. Il part vers l’ouest monté sur un buffle ; arrivé à la passe qui marque la frontière, il rédige le Livre de la Voie et de la Vertu à la demande du gardien Yin Xi puis continue son voyage. Personne ne sait alors ce qu’il devient, mais certains pensent qu’il ne meurt pas ou qu’il se réincarne, reparaissant sous différentes formes pour transmettre le Dao[4].

Sources du Lao Tseu historique

Au IIIe siècle av. J.-C., l’ouvrage légiste Hanfeizi est le premier à attribuer la paternité du Daodejing à un certain Laozi[5]. Un siècle plus tard, l’historien Sima Qian écrit sa première notice biographique, mais l’on ignore ses sources et lui-même n’est pas absolument certain de sa version, puisqu’il fait état de deux autres hypothèses concernant son identité et la paternité du Daodejing. Par ailleurs, on n’est pas sûr que le Lao Dan/Lao Tseu mentionné dans des textes qui pourraient dater du IVe siècle av. J.-C. - en majorité le Zhuangzi considéré comme taoïste, mais aussi le Livre des Rites confucéen - soit un personnage réel, ou une seule et même personne. C’est pourquoi l’opinion prévalant à la fin du XXe siècle est que le Lao Tseu auteur du Daodejing est un personnage imaginaire, résultat de la synthèse de différentes sources[6],[3].

Le Zhuangzi contient dix-huit passages, dont certains pourraient remonter au IVe siècle av. J.-C.[7], mentionnant Lao Dan (老聃), moins souvent Laozi (Lao Tseu), et une fois Lao Laizi (老萊子). On y voit souvent le personnage critiquer les efforts de Confucius pour appliquer les vertus confucéennes, selon lui inefficaces et contre nature. Lao Tseu l’appelle par son prénom, Qiu (丘), comme le ferait un aîné, mais il se pourrait que ce soit une invention des auteurs[7] pour mettre en évidence la supériorité de Lao Tseu sur Confucius. Ce dernier le compare dans un passage à un dragon chevauchant les nuages, différent de tous les animaux qui courent, nagent ou volent et échappant ainsi aux contingences. Un passage présente Lao Dan comme un archiviste du roi des Zhou[5].

Un passage du Livre des rites confucéen, qui pourrait aussi remonter au IVe siècle av. J.-C, mentionne que Confucius prit un jour conseil auprès d’un dénommé Lao Dan, spécialiste des rites de deuil. Il n’est pas certain qu’il s’agisse de la même personne que l'homonyme du Zhuangzi, mais le passage aurait du moins pu inspirer l’image d’un Lao Tseu maître de Confucius[3].

Selon la notice biographique rédigée par Sima Qian dans le Shiji au IIe siècle av. J.-C, son nom personnel était Li Er (), son prénom social Dan (聃). Né dans le comté de Ku (苦), pays de Chu[8], il pratiquait « le Dao et la Vertu » et se tenait caché, tout en étant archiviste à la bibliothèque royale des Zhou. Un jour, Confucius vint le trouver pour s'érudir davantage en matière de rites. Ils eurent un bon échange, puis Confucius impressionné dit en conclusion : « Laozi est comme un dragon ! ». Et il ne parla plus pendant trois jours, occupé à méditer ses paroles. Par la suite, il vint le saluer avant chacune de ses méditations. Plus tard, lassé des conflits internes incessants de son pays, Lao Tseu partit vers l'ouest. Il arriva une passe dont le gardien, Yin Xi, lui demanda de laisser son enseignement par écrit[9] : ce furent les 5500 caractères du De Dao Jing. Ensuite, il disparut.

Lao Zi, Mythes et Légendes de Chine, 1922 par E. T. C. Werner

Néanmoins, Sima Qian rapporte aussi que selon certains, Lao Tseu serait l'archiviste Dan (儋) du roi des Zhou qui aurait prédit au duc Xian (-384 ~ -362) de Qin[10] la future indépendance de son État.

Il mentionne de plus comme candidat possible un Lao Laizi contemporain de Confucius vivant à Chu, auteur d’un ouvrage portant son nom en 15 ou 16 articles (perdu dès la fin des Han) que certains soupçonnent d'être une partie du Daodejing. Selon d’autres sources[11], pratiquant du Dao né sous le roi Kang[12] et mort sous le roi Hui[13] à 160 ou 200 ans, Lao Laizi se serait retiré dans les montagnes vers 479 av. J.-C. pour y vivre en ermite avec sa femme, refusant le poste offert par le roi[14].

Enfin, Sima Qian prête à Lao Tseu une descendance dans les armes et la fonction publique, qui serait entrée au service de l’empereur Han Wendi puis du prince de Jiaoxi[15], fils de Han Jingdi, et se serait fixée à Qi.

Au IVe siècle, Ge Hong[16] lui donne comme prénom Er ou Chong’er (重耳), pour prénom social Boyang (伯陽) et considère que Dan est son surnom[17].

Théories sur le personnage

Dans sa pensée, n'oublions pas que le sage reste en retrait, comme debout dans la pénombre. En suivant cette logique, on serait en droit d'estimer que, il aurait pu changer de nom à plusieurs reprises, dans le but délibéré de jeter une confusion permanente sur son existence. Selon l'endroit où il se trouvait, il pouvait y être connu sous un ou plusieurs noms différents. Ce qui, aujourd'hui, bien sûr, met un voile d'obscurité sur l'historicité du personnage, les sources citant divers noms pour, probablement sans le savoir, la même personne. L'usage de plusieurs noms pour une même personne, en Chine, étant à l'époque une pratique généralisée et même traditionnelle. Il y a le nom à la naissance, le prénom social, le «Hao», l'interdiction d'appeler un aîné par son prénom à la naissance. L'introduction de particule devant le nom, par exemple, si quelqu'un semble être plus âgé que quarante ans, on doit placer «Lao» soit devant le nom de famille, soit devant le prénom social ou encore le «Hao». En admettant que le prénom social de Lao Tseu soit Dan, et qu'il semblait à l'époque avoir plus de quarante ans, on devrait donc dire «Lao Dan», et il pourrait s'agir du même personnage dont le nom personnel, qui à cause de son âge devenu tabou, soit effectivement Li Er, et les noms «Laolaizi» et « Lao Zi » (possiblement un diminutif de Laolaizi) aurait pu être le nom que lui affublaient ses disciples directs. Comme prononcer le nom personnel d'un aîné était tabou, on peut convenir ignorer comment le nom Li Er est venu aux «oreilles» de Sima Qian.

Le paradoxe de Lao Tseu

En effet, soit réel ou fictif, le personnage Lao Tseu a réellement existé, même s'il n'a pas existé réellement sous nom ou sous un nom d'emprunt comme c'était d'usage à l'époque. Puisque c'est probablement un nom en lien avec un personnage de légende, ayant eu cours au temps de Printemps et Automnes que le personnage ayant inspiré le pseudonyme a existé ou non, n'a que peu d'importance. En effet, si le personnage n'a pas existé, mais que l'oeuvre qui lui est attribuée existe bien, alors on se retrouve en plein paradoxe. Premièrement, il est possible qu'il ait écrit l'oeuvre lui-même (Lao Tseu). Deuxièment, il est possible que le Daodejing ait été écrit à titre posthume par un disciple direct. Troisièmement, l'auteur voulant valoriser son oeuvre décide de prendre un pseudonyme en lien avec un personnage dont la sagesse faisait autorité. Dans cette troisième alternative, on est renvoyé à la notion même de paradoxe. Puisque, l'auteur (anonyme) a pris le pseudonyme du sage reclus, et ce même s'il n'a pas vécu, ayant pris son nom, il devient donc faux de dire qu'il n'a pas vécu. Quatrièmement, il est possible qu'il ait écrit l'oeuvre lui-même et que, dans une époque où les auteurs ne signaient pas leurs oeuvres de leurs propres noms, il l'aie fait dans le but de jeter un doute dans l'esprit des générations futures. Cette quatrième hypothèse, nous ramène encore à la notion de paradoxe. Étant donné que, il signe son propre nom, dans le but que l'on anticipe qu'il n'est pas l'auteur, bien qu'il soit l'auteur. Enfin, dans le Daodejing, le concept de paradoxe revient fréquemment, alors on ne doit pas se surprendre de nager en plein paradoxe.

Signification du nom

Le sens du nom Lao est débattu : l’interprétation littérale de « vieux » ou « ancien », évoquant la sagesse, est tentante. Certains prennent le suffixe zi au sens littéral d’« enfant » et en font « le vieil enfant », appellation mystique ou symbolique, d'autres estiment que ce surnom lui vient du fait qu’il serait né avec des cheveux blancs ou que sa mère l’aurait eu sur le tard. D’autres encore estiment qu'il s'agit tout simplement de son nom de famille, l'existence de familles Lao à l’époque des Royaumes combattants étant attestée.

Par ailleurs, les caractères Li (prune) et Er (oreille) - ses nom de famille et prénom selon Sima Qian - ont inspiré l'imagination. « Prune » viendrait du fait que sa mère l’aurait conçu en apercevant une comète ou un dragon volant alors qu’elle était assise sous un prunier, ou bien en consommant un fruit magique. Ge Xuan pensait pour sa part que Lao Tseu aurait désigné du doigt un prunier à sa naissance, mais proposait aussi qu'il pourrait s'agir du nom de famille de sa mère. Le prénom « Oreille » est en général expliqué par leur taille particulièrement développée, surtout les lobes, caractéristique souvent prêtée aux sages[18].

Lao Tseu dans le taoïsme religieux

Parallèlement au Lao Tseu historique proposé par les historiens Han, un Lao Tseu religieux apparait dans d’autres sources, comme le Liexianzhuan (列仙傳) qui le compte au nombre des immortels. Depuis la fin des Royaumes combattants, il est avec le souverain mythique Huangdi l’un des personnages centraux du courant huanglao, important jusqu’au début des Han. À l’origine philosophique et politique, ce courant aurait pris un tour plus religieux quand il fut évincé par le confucianisme. On trouve des témoignages de la divinisation de Lao Tseu dès le règne de l’empereur Huandi (r. 146-168), qui lui rend un culte. En 153, Wang Fu (王阜), préfet de la région de Changsha, fait dresser une stèle dédiée à Lao Tseu sur laquelle celui-ci est identifié au Dao originel ; vers la même époque, le lettré Bian Shao (邊韶) déclare que Lao Tseu est un immortel, maître des sages de différentes époques à travers ses métamorphoses. Dans le Bianhua wuji jing (變化無極經) des Han orientaux, Lao Tseu, identifié au Dao, se donne naissance à lui-même et prédit son retour sous une de ses métamorphoses dans une perspective millénariste.

Il est l’un des quatre grands dieux de la secte des Cinq boisseaux qui émerge à la fin du IIe siècle et exige de ses adeptes la récitaton régulière du Dao De Jing. Le courant des Maîtres célestes issu des Cinq boisseaux contribuera fortement à répandre l’image divine de Lao Tseu et à enrichir sa légende. Sous les noms de Vénérable céleste du Dao et de la Vertu (道德天尊) ou Pur du faîte suprême (太清), il est devenu l’un des Trois Purs, divinités principales des grandes écoles taoïstes modernes. Encore appelé Suprême seigneur Lao (太上老君) ou Empereur de l'origine mystérieuse (玄元皇帝), il apparait sous des formes diverses au fil des siècles pour guider les fidèles. Dans les temples, son effigie est à la droite du trio des Trois Purs ; il a la barbe et les cheveux blancs et tient en main un éventail.

Dans L’Explication ésotérique des trois cieux (Santian neijiejing 三天內解經) (~420), un texte des Maîtres célestes, Lao Tseu connaît une triple naissance : en tant que divinité, en tant que Laozi historique, puis en tant que Bouddha. En effet, le taoïsme religieux, confronté au IIIe siècle au développement du bouddhisme en Chine, a tenté un rapprochement audacieux entre ce personnage parti en pays barbare et le Bouddha qui serait son incarnation ou parfois son élève. Wang Fu (王浮), membre des Maitres célestes, expose à la même période cette opinion dans La conversion des Barbares par Lao Tseu (Laozihuanhu 老子化胡), ouvrage qui sera régulièrement repris et enrichi jusqu'au XIVe siècle où les prétentions de voir Lao Tseu dans le Bouddha seront définitivement rejetées.

Image classique de Lao Tseu s’en allant vers l’Ouest monté sur un buffle

Les empereurs de la dynastie Tang (618-907), dont le nom de clan était Li, acceptèrent volontiers de se considérer comme ses descendants lorsqu’ils firent du taoïsme leur religion officielle et de l'honorer comme Shengzu (聖祖) « Saint ancêtre ». L’empereur Gaozong (r. 649-683) lui accorda le titre de « Suprême empereur céleste du mystère originel » (太上玄元天帝).

Le Lao Tseu divin a un aspect hors du commun. Ge Hong le décrit ainsi : peau jaune clair, oreilles longues, grands yeux, dents écartées, bouche carrée aux lèvres épaisses, quinze rides sur un front large qui porte aux coins la forme de la lune et du soleil. Il a deux arêtes de nez et trois orifices à chaque oreille, et les dix lignes des êtres d’élite marquent ses paumes.

Les circonstances de sa naissance sont également extraordinaires : sa mère, qui l’aurait conçu en apercevant une comète ou un dragon volant alors qu’elle était assise sous un prunier – d’où son nom de famille Li - l'aurait porté pendant huit ou quatre-vingts-un ans. Lorsqu’il naquit avec les cheveux blancs – origine pour certains du nom Lao (vieux) - une comète apparut dans le ciel et neuf dragons sortirent de terre pour le baigner. C’est ce dernier détail, joint au fait que selon Bian Shao, son lieu de naissance se situait au confluent des rivières Guo et Gu et sur la rive yáng de la Guo, qui a encouragé la ville de Guoyang à postuler la place de lieu de naissance du sage. Il y existe en effet un site appelé « Puits des neuf dragons » qui daterait des Printemps et des Automnes.

Lao-Tseu : précurseur de l'anarchisme ?

Lao-Tseu est considéré par beaucoup comme un précurseur de l'anarchisme, en effet, certaines citations (voir plus bas) correspondent à une certaine idée de l'anarchisme. Néanmoins cette question reste sujette à débat en raison des nombreuses interprétations des écrits de Lao-Tseu, certains y voyant au contraire des conseils de gouvernement par le non-agir, une opinion reprise par le courant huanglao dont se seraient inspiré les empereurs Wendi et Jingdi des Han. Pour Graham, spécialiste du Zhuangzi, c'est dans cet ouvrage que l'on trouve trace des premiers anarchistes chinois, dont certains s'appuient il est vrai sur le Laozi.


Citations

  • Plus il y a de lois plus il y a de voleurs. (chap.57)
  • Si tu abolis l'amour du gain, les voleurs et les bandits disparaîtront. (chap.19)
  • Lorsque le saint homme gouverne, il vide son cœur, il remplit son ventre (son intérieur), il affaiblit sa volonté, et il fortifie ses os. (chap.3)
  • Le combat n'a rien à voir avec la querelle. (chap.68)
  • Celui qui connait les autres est perspicace ; celui qui se connait lui-même est intelligent. (chap.33)
  • L'homme qui sait ne parle pas. L'homme qui parle ne sait pas. (chap.56)
  • Savoir se contenter de ce que l'on a, c'est être riche. (chap.33)
  • Il n'y a pas de plus grand malheur que de ne pas savoir se suffire. Il n'y a pas de plus grande calamité que le désir d'acquérir (chap. 46) [19]

Notes

  1. a  et b Shiji, Biographie de Laozi sur guoxue.com ; texte d'origine en bleu, commentaires ultérieurs en rose
  2. William Boltz, “993. “Lao tzu Tao te ching.” In Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide, ed. Michael Loewe. Berkeley: University of California, Institute of East Asian Studies. (1993) p. 270
  3. a , b  et c Angus Graham The Origins of the Legend of Lao Tan. In "Lao-tzu and the Tao-te-ching", ed. Kohn, Livia Kohn and Michael LaFargue, (1986). Albany: State University of New York Press.
  4. Livia Kohn Daoism Handbook (Handbook of Oriental Studies / Handbuch der Orientalisk - Part 4: China, 14). Boston: Brill Academic Publishers. (ISBN 90-04-11208-1)
  5. a  et b Internet encyclopedia of philosophy
  6. William Boltz Lao tzu Tao te ching. In "Early Chinese Texts: A Bibliographical Guide", ed. Michael Loewe. Berkeley: University of California, Institute of East Asian Studies. (1993) p. 270
  7. a  et b Le Zhuanzi a été remis en forme au IIIe siècle ap. J.-C. par Guo Xiang, qui considérait que seuls 7 chapitres (dits « internes ») étaient de l’auteur supposé ; la date de rédaction et la paternité des différents passages n’est donc pas certaine.
  8. Il existe deux candidats possible pour le comté de Ku : l’actuel comté de Luyi au Henan et la ville de Guoyang (涡阳) dans l’Anhui.
  9. Le Liexianzhuan (列仙傳) précise qu’il chevauchait un bœuf noir et que la passe s’emplit de nuées pourpres lors de son passage.
  10. 秦獻公
  11. Zhanguoce (战国策), daté entre le Ier siècle et la fin du IIIe siècle av. J.-C. et Liexianzhuan (列仙傳), daté entre le Ier siècle et la fin du IIIe siècle ap. J.-C.
  12. 康王 559-545 av. J.-C.
  13. 惠王 488-432 av. J.-C.
  14. Le folklore de la région de Jingmen au Hubei a conservé son souvenir ; il est devenu au XIVe siècle le héros d’une des Vingt-quatre histoires de piété filiale (二十四孝) de Guo Jujing (郭居敬)
  15. 膠西王
  16. Biographies d’immortels ou Shenxianzhuan 神仙傳
  17. hao 號
  18. Xu Shen 許慎 58-147
  19. [1]

Voir aussi

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Voir sur Wikisource : Lao Tseu.

Articles connexes

Bibliographie

  • « Le Lao-Tseu » suivi des « Quatre canons de l'empereur jaune », trad. Jen Lévy, Albin Michel, 2009
  • Lao-Tseu, Tao Te King, Albin Michel, 1984
  • Tsai Chih Chung, Lao Tseu, BDLys, 2000 (ISBN 2-914395-18-3).
  • Max Kaltenmark, Lao Tseu et le taoïsme, collection micrcosme "Maîtres spirituels", Seuil Paris, 1986 (ISBN 2 02 000289-2)
  • Angus Graham The Origins of the Legend of Lao Tan In "Lao-tzu and the Tao-te-ching" ed. Kohn, Livia Kohn and Michael LaFargue, 23-41. 1998 -1986 Albany: State University of New York Press.
  • Livia Kohn The Lao-Tzu Myth In "Lao-tzu and the Tao-te-ching", ed. Kohn, Livia Kohn and Michael LaFargue, 41-63. 1998, Albany: State University of New York Press.
  • Livia Kohn Laozi: Ancient Philosopher, Master of Longevity, and Taoist God In "Religions of China in Practice", ed. Donald S. Lopez, 52-63. 1996, Princeton: Princeton University Press.
  • Livia Kohn, Michael LaFargue Lao-tzu and the Tao-te-ching 1998, Albany: State University of New York Press.

Liens externes


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