- Lamargelle
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Lamargelle Administration Pays France Région Bourgogne Département Côte-d'Or Arrondissement Dijon Canton Saint-Seine-l'Abbaye Code commune 21338 Code postal 21440 Maire
Mandat en coursMarc Hierholzer
2008-2013Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Seine Démographie Population 167 hab. (2007) Densité 6,5 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 337 m — maxi. 527 m Superficie 25,75 km2 Lamargelle est une commune française, située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Lamargelle est une commune située dans le département de la Côte-d'Or (région de Bourgogne). La ville de Lamargelle fait partie du canton de Saint-Seine-l'Abbaye et de l'arrondissement de Dijon. Les habitants de Lamargelle s'appellent les Lamargellois et étaient au nombre de 167 au recensement de 2008. La superficie est de 26 km2. Lamargelle porte le code Insee 21338 et est associée au code postal 21440. Elle se situe géographiquement sur un territoire vallonné et boisé où l'altitude oscille entre 337 et 527 mètres environ. Commune située sur le cours de l'Ignon et au carrefour de la D901 et de la D6
Histoire
Sur le territoire de la commune de Lamargelle, se trouvent les vestiges des deux villas gallo-romaines de Versingue et de Mazière, qui attestent d’une occupation antique de ce site abondamment pourvu en réserves d’eau ; présence d’une source qui alimente aujourd’hui la fontaine d’un des trois lavoirs du village, où était rendu un culte à la déesse Épona, et cours de l’Ignon qui traverse la commune.
La plus ancienne mention du village de Lamargelle date du XIIe siècle et figure dans le cartulaire de l’abbaye Bénédictine de Saint Seine, qui établit qu’en 1188 le chevalier Pantonnerium donne en gage aux religieux de Saint Seine tout ce qu’il possède depuis le territoire de Moloy jusqu'à Saint Seine : 50 villages et hameaux, dont « La Margelle », sont dès lors placés sous l’administration des abbés de Saint Seine, et contribuent à leur revenus. Le rattachement de ce territoire à la mense abbatiale de Saint Seine est confirmé par une bulle du pape Innocent IV signée à Lyon en 1245.
A partir de 1358, malgré la paix signée avec le roi Edouard III d’Angleterre (Traité de Bretigny et Traité de Guillon en Auxois, 1359), des travaux de fortification sont commandés : fortification de l’Abbaye de Seine par l’Abbé Hugues de Montaigu en 1358, maison forte de Lamargelle commandée par son successeur l’abbé Guillaume de Vienne.
Ce château de Lamargelle sera embelli et fortifié au XVe siècle par l’abbé Pierre II de Fontenette. Les abbés l’adoptent comme lieu de plaisance et y abritent les archives de leur communauté. C’est une petite forteresse flanquée de quatre tours et entourée de fossés. L'édifice médieval est transformé en maison d'habitation à Révolution, puis partiellement détruit à partir de 1874.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité avril 2001 Alain Chevallot mars 2008 Marc Hierholzer PRG Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 218 271 215 175 161 145 167[2] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Vestiges des villas gallo-romaines de Versingue et de Mazières.
Ancienne maison forte des abbés de Saint-Seine dont il ne reste plus que quelques vestiges, visibles dans le village, qui ont fait l'objet d'une inscription à l'Inventaire des monuments historique (IMH) par décision du 9 décembre 1996[3]. On peut admirer des ruines du donjon et de la chapelle Saint-Eloi et la porte d'entrée, où subsistent les ouvertures qui permettaient de relever le pont-levis, des meurtrières et des créneaux. Le pigeonnier a été transformé en maison d'habitation.
Moulins à eau. Trois moulins subsistent sur le cours de l’Ignon. Un est transformé en moulin (à nouveau en état de marche), le deuxième situé contre le parc du château à longtemps servi de turbine jusque dans les années 1950, alimentant en électricité les différents bâtiments de la propriété, le troisième, dit le moulin d'en haut est situé en amont sur l'Ignon
Église construite entre 1805 et 1810. Elle est de style empire avec son clocher en forme de "calotte" et contient des statues en pierre polychromée du XVe siècle de moines et d'évêques.
Lavoirs : Trois lavoirs sont construits entre 1801 et 1810. Deux se trouvent en bordure de l'Ignon, le troisième est alimenté par une source qui était vouée au culte de la déesse Epona sous l’antiquité. Ils présentent une architecture semblable : toiture qui prend appuie sur un mur plein, tandis que face à la rivière, ils reposent sur de belles colonnes en pierre de taille de style empire.
Calvaires du XVII et XVIIIe siècle : l'un près du lavoir, l'autre près de l'église.
Presbytère : construit à la fin du XVIIIe siècle par l’architecte qui reconstruisit l’église : devenu bâtiment communal à la séparation de l’église et de l’état (aujourd'hui, bureau de poste).
Château construit dans le style néo-classique, à partir de 1830, en bordure de l'Ignon, sur les parcelles du Pré de Pont et la Côte haute, par Aubin d'Artis (1800-1882) et sa femme née Félicie Petitot (1795-1863). Il prend la forme d’un important quadrilatère agrémenté de quatre pavillons d’angles mansardés. Ses deux façades principales sont rythmées par les saillies des pavillons d’angles et d’un corps de logis central coiffé d’un fronton triangulaire. De nombreux ornements de pierre sculptée complètent le décor, tel que frontons au-dessus des fenêtres, balustrades de pierre, pots couverts répartis sur la ligne des toits. La façade sur le parc est ornée d’un portique central à quatre colonnes doriques. Le parc à l’anglaise fut restauré vers 1884, par Albert Brun Dartis (1854-1897). Orné de fabriques, il s’étend sur 30 ha et épouse les courbes vallonnées du terrain parcouru par l’Ignon. Passé à la famille Chatouillot, qui le conserva pendant près d’un siècle, le château fut revendu en 2001 et demeure une propriété privée. Ne se visite pas.
Borne ancienne à l'effigie de Saint-Seine et de Saint-Pierre (MH), au lieu dit les Côtes du Crot du Pommier[4].
Personnalités liées à la commune
Jean de Léry (1536-1613), voyageur et écrivain, auteur de l'Histoire d'un voyage faict en la terre du Brésil
Notes et références
- Frénois sur le site de l'Insee
- Résultats du recensement de la population - 2007
- Maison forte des abbés de Saint-Seine, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Borne ancienne, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Sources
- Cartulaire de l¹abbaye de Saint-Seine - AD 21, Cart.165 (anc. 10H6, ms.
139), 354 pages. "Cartulaire de l'abbaye de Saint-Seine [2] (Bibliothèque nationale de France (Paris), lat. 12824, copie)", in cartulR - Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes. Paul Bertrand, dir. Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2006. (Ædilis, Publications scientifiques, 3).
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune de la Côte-d'Or
- Ancien chef-lieu de canton de la Côte-d'Or
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