- La battaglia di Legnano
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La battaglia di Legnano La battaglia di Legnano (détail)
par Amos Cassioli (1832-1891)Genre Opéra Nb. d'actes 4 Musique Giuseppe Verdi Livret Salvatore Cammarano Langue
originaleItalien Sources
littérairesLa Bataille de Toulouse de Joseph Méry Création 27 juin 1849
Teatro Argentina, RomePersonnages - Federico Barbarossa ( basse)
- Les deux consuls de Milan (basses)
- Le podestat de Côme, (basse)
- Rolando, duc milanais (baryton)
- Lida, son épouse (soprano)
- Arrigo, guerrier véronais (ténor)
- Marcovaldo, prisonnier allemand (baryton)
- Imelda, servante de Lidia (mezzo-soprano)
- Un écuyer d'Arrigo (ténor)
- Un héraut (ténor)
- Chevaliers de la mort, magistrats et ducs cômasques, servantes de Lidia, peuple milanais, sénateurs de Milan, guerriers de Vérone, Brescia, Novara, Piacenza et Milan, guerriers de l'armée allemande (chœur et figuration)
Airs - « La pia materna mano » Arrigo (I, sc.1)
- « Ah ! m'abbraccia » - Rolando (I, 1)
- « Quante volte come un dono » - Lida (I, 2)
- « A frenarti, o cor » - Lida, Imelda, Marcovaldo, chœur (I, 2)
- « Se al nuovo dì pugnando » - Rolando, Arrigo (IIII, 2)
- « Ahi scellerate alme d'inferno » - Rolando (III, 2)
- « Ah se d'Arrigo e Rolando » - Lida, chœur - (IV)
La battaglia di Legnano (La Bataille de Legnano en français) est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi sur un livret de Salvatore Cammarano, créé au Teatro Argentina de Rome le 27 juin 1849.
Sommaire
Genèse
Le sujet est inspiré à Verdi par la bataille de Legnano, qui a eu lieu le 29 mai 1176. Au cours de cette bataille, l'empereur allemand, Frédéric Barberousse fut battu par les Communes lombardes réunies dans la Ligue Lombarde. Cette évocation historique est, pour Verdi, une manière d'établir un parallèle avec la situation contemporaine de l'Italie qui voit naître la révolte de la Lombardie occupée par l'Autriche. En cette époque du Risorgimento où le sentiment national italien renaît, il tient à soutenir le mouvement qui aboutira à libérer la Lombardie du joug autrichien. Cette volonté est particulièrement flagrante dans plusieurs ensembles dont le chœur d'ouverture « Viva Italia ! », le Serment « S'apressa un dì che all'Austro » (I, 1) et le Serment « Giuriam d'Italia por fine ai danni » (III, 1).
Création
Distribution
- Federico Barbarossa : Pietro Sottovia ( basse)
- Le premier consul de Milan Alessandro Lanzoni (basse)
- Le second consul de Milan : Filippo Giannini (basse)
- Le podestat de Côme : Ignazo Marini (basse)
- Rolando, duc milanais : Filippo Colini (baryton)
- Lida, son épouse : Teresa De Giuli Borsi (soprano)
- Arrigo, guerrier véronais : Gaetano Fraschini (ténor)
- Marcovaldo, prisonnier allemand : Lodovico Buti (baryton)
- Imelda, servante de Lidia : Vincenza Marchesi (mezzo-soprano)
- Un écuyer d'Arrigo : Mariano Conti (ténor)
- Un héraut : Luigi Ferri (ténor)
- Orchestre et chœurs du Teatro Argentina (Rome)
- Maestro al cembalo (pour les trois premières représentations) : Giuseppe Verdi
- Premier violon et directeur d’orchestre : Emilio Angelini
- Chef de chœur : Luigi Dolfi
- Décors : Pietro Venier et Lorenzo Scarabellotto
- Costumes : Nicola Sartori
Représentations successives
Réception
La critique
Le public
Argument
L’action se déroule à Milan (actes I, III et IV) et à Côme (acte II) durant le mois de mai de l'année 1176.
Les soldats milanais défendent la ville sous le commandement de Rolando. Celui-ci retrouve Arrigo, son ami véronais, passé pour mort dans la bataille. Arrigo rencontre aussi Lida, autrefois sa promise, mais qui, de par la volonté de son père, a épousé Rolando.
Arrigo, se pliant au destin, entre dans la « Compagnie de la Mort », l'escadron de cavaliers appelé à la défense du Carroccio, malgré une lettre angoissée de Lida, qui tente de l’en dissuader.
Entre temps Rolando, qui se prépare à partir pour combattre, est approché par Marcovaldo, un soldat allemand prisonnier, qui lui remet la lettre de Lida pour Arrigo. La colère de Rolando tourne à l'idée de vengeance. Surprenant Lida et Arrigo en pleine conversation, il fait emprisonner son « rival » dans une tour.
Arrigo, ne pouvant pas répondre à l'appel de son escadron et se sentant déshonoré, se jette d'une fenêtre dans les eaux du fleuve. Pendant que Lida et les femmes milanaises prient Dieu pour les soldats, Barberousse est vaincu à la bataille de Legnano.
Parmi les soldats rentrés victorieux, se trouve Arrigo, grièvement blessé, qui après avoir disculpé Lida, meurt en tenant contre son cœur l’étendard du Carroccio.
Chaque acte porte un sous-titre :
- acte I : « Egli vive » (Il est vivant) ;
- acte II : « Barbarossa » (Barberousse) ;
- acte III : « L'infamia » (L'infamie) ;
- acte IV : « Morire par la patria ! » (Mourir pour la patrie !).
Analyse
Orchestration
Commentaire
Annexe
Bibliographie
- Roland Mancini, La battaglia di Legnano, dans Guide des opéras de Verdi, Jean Cabourg directeur de la publication, Fayard collection Les indispensables de la musique, Paris, 1990, pp. 297-309 (ISBN 2-213-02409-X)
- Harewood, La battaglia di Legnano, dans Tout l'opéra, de Monteverdi à nos jours (Kobbé), Robert Laffont, Collection Bouquins, 1993, pp. 378-380 (ISBN 2-221-07131-X)
- Piotr Kaminski, La battaglia di Legnano dans Mille et un opéras, Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 2004, pp. 1589-1591 (ISBN 978-2-213-60017-8)
Notes et références
Sources
- Istituto nazionale di studi verdiani
- Portale Verdi
- Ouvrages cités
Articles connexes
- Giuseppe Verdi
- Salvatore Cammarano
- Frédéric Barberousse
- Carroccio
- Ligue lombarde
- Risorgimento
- Royaume lombard-vénitien
Liens externes
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