- La Princesse de Clèves (film, 1961)
-
La Princesse de Clèves
Données clés Réalisation Jean Delannoy Scénario Jean Cocteau
Jean DelannoyActeurs principaux Marina Vlady
Jean-François Poron
Jean MaraisPays d’origine France
ItalieSortie 1961 Durée 101 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Princesse de Clèves est un film franco-italien de Jean Delannoy, sorti en 1961, d'après le roman éponyme paru en 1678 [1].
Sommaire
Synopsis
Les tourments intérieurs d'une princesse qui a juré fidélité à son mari, un homme vieillissant, alors qu'elle éprouve de l'amour pour le jeune et séduisant Duc de Nemours. Mais même après le décès de son époux, elle lui restera fidèle jusqu'à ce qu'elle aille le rejoindre dans la tombe.
Fiche technique
- Titre : La Princesse de Clèves
- Titre italien : La Principessa di Cleves
- Réalisation : Jean Delannoy
- Scénario : Jean Cocteau et Jean Delannoy, d'après le roman de Madame de La Fayette
- Musique : Georges Auric
- Direction de la photo : Henri Alekan
- Photographe de plateau : Marcel Dolé
- Son : Jacques Lebreton
- Décors : René Renoux
- Costumes : Pierre Cardin et Marcel Escoffier
- Montage : Henri Taverna
- Pays d'origine : France et Italie
- Langue de tournage : français
- Producteur : Robert Dorfmann
- Directeur de production : Léon Carré
- Sociétés de production : Silver Films (France), Enalpa Film (Italie), Produzioni Cinematografiche Mediterranee (Italie)
- Format : couleur par Eastmancolor — 2.35:1 Dyaliscope — son monophonique — 35 mm
- Genre : drame, film historique
- Durée : 101 min
- Date de sortie : France : 22 mars 1961
Distribution
- Marina Vlady : la Princesse de Clèves
- Jean-François Poron : Jacques de Savoie, duc de Nemours
- Jean Marais : le Prince de Clèves
- Henri Piégay : le Vidame de Chartres
- Lea Padovani : Catherine de Médicis
- Renée-Marie Potet : la dauphine Marie Stuart
- Piéral : le bouffon de Chastelard
- Annie Ducaux : Diane de Poitiers
- Raymond Gérôme : le Roi
- Georges Lycan : le majordome
- Alain Féral : le Dauphin François
- Ivan Dominique : Charles de Guise
- Léa Gray : Madame de Mercœur
- Jacques Hilling : le médecin
- Hubert de Lapparent : Ambroise Paré
- Pierre-Jacques Moncorbier : le peintre
- Josée Steiner : Madame de Martigues
- Anthony Stuart : l'ambassadeur d'Angleterre
- Jean Sylvain : l'arbitre du jeu de paume
- Henri Coutet : un homme du peuple
Autour du film
- Marina Vlady[1] : « Pour La Princesse de Clèves, ce sont plusieurs mois d'intense travail et de plaisir quotidiens, ponctués d'évanouissements liés aux extrêmes contraintes des costumes d’époque : corset plat écrasant la poitrine, enserrant la taille et les hanches à étouffer, fraises montées sur baleines étranglant le cou et à la longue creusant des plaies autour de la gorge, poids des robes chargées de bijoux atteignant dans les trente kilos, mais aussi jouissance de la danse réglée par Léone Mail, de l'Opéra de Paris, euphorie du texte mâché pendant des heures pour en faire ressentir la pureté classique et ressortir les beautés profondes. Que dire de partenaires plus émouvants les uns que les autres. […] De la rigueur de Jean Delannoy, glacé, retenu, mais bouillonnant intérieurement, semblable à la princesse qui meurt de passion contenue et de désir inassouvi, Jean Delannoy si injustement décrié, méconnu, qui sut guider sans concession cette aventure de seize semaines de création orgueilleuse. […] Ce film pour lequel nous obtînmes le plus grand succès public des années 60, plusieurs prix dans les festivals, un prix d'interprétation Femina Belge pour le rôle-titre, fut littéralement assassiné par la grande majorité de la critique parisienne. En province et à l'étranger, nous ne recevions que des éloges. Dans la capitale du « bon goût », une cabale de snobs s'attaqua à Jean Delannoy d'une manière inique, comme si le talent se devait d'être toujours inversement proportionnel à la satisfaction des spectateurs. Qu'importe : le film a résisté à l'épreuve du temps et ceux qui l'ont dénigré ne sont déjà plus de ce monde... Bien après nous, il restera comme l'une des adaptations les plus achevées du premier roman psychologique à la française. »
Lien externe
- La Princesse de Clèves (film, 1961) sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
Notes et références
- Éditions Fayard, Paris, 2005, ISBN 2-213-62358-9 Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde,
Catégories :- Film français
- Film italien
- Film dramatique
- Film historique
- Film sorti en 1961
- Adaptation d'un roman au cinéma
- Film se déroulant au XVIe siècle
Wikimedia Foundation. 2010.