- La Princesse de Clèves (film, 1960)
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La Princesse de Clèves (film, 1961)
La Princesse de Clèves est un film franco-italien de Jean Delannoy, sorti en 1961.
La Princesse de Clèves Réalisation Jean Delannoy Acteurs principaux Marina Vlady (princesse de Clèves)
Jean-François Poron (duc de Nemours)
Jean Marais (prince de Clèves)Scénario Jean Cocteau
Jean DelannoyMusique Georges Auric Décors René Renoux Costumes Pierre Cardin
Marcel EscoffierPhotographie Henri Alekan Montage Henri Taverna Production Robert Dorfmann Format Couleur (Eastmancolor)
2.35:1 Dyaliscope
Monophonique
35 mmDurée 101 minutes Sortie 22 mars 1961 Langue(s) originale(s) français Pays d’origine France
ItalieSommaire
Synopsis
Les tourments intérieurs d’une princesse qui a juré fidélité à son mari alors qu’elle éprouve de l’amour pour le beau et séduisant duc de Nemours. Même après le décès de son époux, elle lui restera fidèle jusqu’à ce qu’elle aille le rejoindre dans la tombe.
Fiche technique
- Titre : La Princesse de Clèves
- Titre italien : La Principessa di Cleves
- Réalisation : Jean Delannoy
- Scénario : Jean Cocteau et Jean Delannoy d'après le roman de Madame de La Fayette
- Musique : Georges Auric
- Direction de la photo : Henri Alekan
- Son : Jacques Lebreton
- Décors : René Renoux
- Costumes : Pierre Cardin, Marcel Escoffier
- Montage : Henri Taverna
- Pays d'origine : France, Italie
- Langue de tournage : français
- Producteur : Robert Dorfmann
- Directeur de production : Léon Carré
- Sociétés de production : Silver Films (France), Enalpa Film (Italie), Produzioni Cinematografiche Mediterranee (Italie)
- Format : couleur par Eastmancolor — 2.35:1 Dyaliscope — son monophonique — 35 mm
- Genre : drame, film historique
- Durée : 101 min
- Date de sortie : 22 mars 1961 en France
Distribution
- Marina Vlady : la princesse de Clèves
- Jean-François Poron : Jacques de Savoie, duc de Nemours
- Renée-Marie Potet : la dauphine Marie Stuart
- Henri Piégay : le vidame de Chartres
- Jean Marais : le prince de Clèves
- Lea Padovani : Catherine de Médicis
- Piéral : le bouffon de Chastelard
- Annie Ducaux : Diane de Poitiers
- Raymond Gérôme : Henri II
- Georges Lycan : le majordome
- Alain Féral : le dauphin François
- Ivan Dominique : Charles de Guise
- Léa Gray : Madame de Mercœur
- Jacques Hilling : le médecin
- Hubert de Lapparent : Ambroise Paré
- Pierre-Jacques Moncorbier : le peintre
- Josée Steiner : Madame de Martigues
- Anthony Stuart : l'ambassadeur d'Angleterre.
- Jean Sylvain : l'arbitre du jeu de paume
- Henri Coutet : un homme du peuple
- Hélène Laffly
- Louisette Rousseau
- Henri Cote
Autour du film
- Marina Vlady[1] : « Pour La Princesse de Clèves, ce sont plusieurs mois d’intense travail et de plaisir quotidiens, ponctués d’évanouissements liés aux extrêmes contraintes des costumes d’époque : corset plat écrasant la poitrine, enserrant la taille et les hanches à étouffer, fraises montées sur baleines étranglant le cou et à la longue creusant des plaies autour de la gorge, poids des robes chargées de bijoux atteignant dans les trente kilos, mais aussi jouissance de la danse réglée par Léone Mail, de l’Opéra de Paris, euphorie du texte mâché pendant des heures pour en faire ressentir la pureté classique et ressortir les beautés profondes. Que dire de partenaires plus émouvants les uns que les autres. […] De la rigueur de Jean Delannoy, glacé, retenu, mais bouillonnant intérieurement, semblable à la princesse qui meurt de passion contenue et de désir inassouvi, Jean Delannoy si injustement décrié, méconnu, qui sut guider sans concession cette aventure de seize semaines de création orgueilleuse. […] Ce film pour lequel nous obtînmes le plus grand succès public des années 60, plusieurs prix dans les festivals, un prix d’interprétation Femina Belge pour le rôle-titre, fut littéralement assassiné par la grande majorité de la critique parisienne. En province et à l’étranger, nous ne recevions que des éloges. Dans la capitale du « bon goût », une cabale de snobs s’attaqua à Jean Delannoy d’une manière inique, comme si le talent se devait d’être toujours inversement proportionnel à la satisfaction des spectateurs. Qu’importe : le film a résisté à l’épreuve du temps et ceux qui l’ont dénigré ne sont déjà plus de ce monde… Bien après nous, il restera comme l’une des adaptations les plus achevées du premier roman psychologique à la française. »
Lien externe
(fr+en) La Princesse de Clèves (film, 1961) sur l’Internet Movie Database
Notes et références
- ↑ Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005, ISBN 2213623589
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