- La Cuisine au beurre
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La Cuisine au beurre
Façade du restaurant « La Sole Normande »
Maison du XVIIIe siècle[1] dite « au chapeau de gendarme » (quartier de L’Île à Martigues)Données clés Titre original La Cuisine au beurre Réalisation Gilles Grangier Scénario Jean Manse
Pierre Lévy-Corti
Jean LevitteActeurs principaux Fernandel (Fernand)
Bourvil (André)
Claire Maurier (Christiane)Sociétés de production Les Films Corona (fr)
Films Agnès Delahaie (fr)
Dear Film Produzione (it)Pays d’origine France
ItalieGenre Comédie Sortie 1963 Durée 82 min Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Cuisine au beurre est un film franco-italien réalisé par Gilles Grangier et sorti en 1963.
Sommaire
Synopsis
Après quelques années passées en captivité, puis en liberté, auprès de Gerda en Autriche, Fernand Jouvin, restaurateur marseillais rigolard et menteur, revient à Martigues. Là, il apprend qu'entre-temps sa femme Christiane, le croyant mort, s'est remariée avec André, un cuisinier normand, qui a transformé son petit restaurant en une table réputée. Fernand s'incruste dans son ancienne maison, et la rivalité s'installe entre le Normand travailleur et le Marseillais paresseux.
Fiche technique
- Titre : La Cuisine au beurre
- Réalisation : Gilles Grangier
- Scénario : Jean Manse, Pierre Lévy-Corti, Jean Levitte
- Dialogues : Raymond Castans
- Assistants-réalisation : Serge Piolet, Jean Pourtalé
- Musique : Jean Marion (BO Disque Barclay)
- Image : Roger Hubert
- Cadre : Marc Champion
- Son : Jean Bertrand
- Montage : Madeleine Gug, Ginette Boudet
- Décors : Rino Mondellini
- Ensemblière : Nady Chauviret
- Coiffures : Carita pour Claire Maurier
- Scripte : Martine Guillou
- Régie : Louis Manella
- Photographe de plateau : Jami Blanc
- Effets spéciaux et générique : Jean Fouchet
- Producteur : Robert Dorfmann
- Directeur de production : Claude Heymann
- Sociétés de production : Les Films Corona (France), Films Agnès Delahaie (France), Dear Film Produzione (Italie)
- Sociétés de distribution : Valoria Films, Connaissance du Cinéma
- Pays d'origine : France, Italie
- Tournage :
- Langue : français
- Période : 7 juin au 16 septembre 1963
- Intérieurs : Paris Studios Cinéma de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
- Extérieurs : Martigues (Bouches-du-Rhône), Le Noyer-en-Ouche et La Ferrière-sur-Risle (Eure)
- La cuisine de « La Sole Normande » est une cuisine Bécuwé des Établissements Chappée
- Format : noir et blanc — 35 mm — 2.35.1 Franscope — son monophonique
- Laboratoire Franay, LTC Saint-Cloud
- Genre : comédie
- Durée : 82 minutes
- Date de sortie : 20 décembre 1963, première en France
Distribution
- Fernandel : Fernand Jouvin
- Bourvil : André Colombey
- Claire Maurier : Christiane Colombey
- Andrex : Pelletan
- Mag Avril : Mme Rose
- Edmond Ardisson : Carlotti
- Henri Arius : le maire
- Laurence Lignères : Marinette
- Evelyne Séléna : Louise
- Gaston Rey : Espinasse
- André Tomasi : Gervasoni
- Roger Bernard : Jeannot
- Henri Vilbert: Maître Sarrazin
- Anne-Marie Carrière : Gerda
- Michel Galabru : Maximin
- Max Amyl : un photographe (non crédité)
- Georges Audoubert : un client (non crédité)
- Frédéric Gérard : un journaliste (non crédité)
- Georges Rostan : un marmiton (non crédité)
- Jean-Pierre Zola : un dîneur (non crédité)
- Gilles Grangier : (non crédité)
- Henri Bon[2] : le filleul de Fernand (non crédité)
Autour du film
- Rencontre d'un admirateur avec son idole — Bourvil avait depuis son enfance une énorme admiration pour Fernandel. Il a d'ailleurs commencé sa carrière comme chanteur en interprétant des chansons de celui-ci dans des radio-crochets. La Cuisine au beurre est la seule occasion qu'a eue Bourvil de tourner avec son idole. Dans ce film, Fernandel, particulièrement imbu de sa personne, a énormément déçu Bourvil. Le tournage fut notamment arrêté pendant 4 semaines à la suite d'une colère de Fernandel, qui trouvait le scénario peu intéressant et qui a ainsi demandé à plusieurs reprises sa modification. C'est pour cette raison que Bourvil n'a jamais plus voulu jouer avec Fernandel.
- Les secrets d’une bonne recette — Pour la promo du film, la production dévoilait sa recette[3] : « Avec La Cuisine au beurre, nous assistons au mariage de la roublardise normande et de la galéjade marseillaise. Comme pourrait l’expliquer Raymond Oliver, voici la recette pour faire un film capable de satisfaire les spectateurs qui veulent rire au cinéma. Vous graissez la poêle avec une noix d’accent normand. Vous jetez une pincée d’herbes provençales. Lorsque ça rissole, vous prenez un Fernandel et un Bourvil de la bonne année que vous placez côte à côte et vous laissez mijoter avec un grand verre de Soleil, beaucoup d’ail, vous ajoutez quelques jolies femmes, une poignée de bonne humeur et après avoir incorporé une pincée de musique toute pleine de couleur qui est celle signée par Jean Marion, vous servez chaud ce plat que vous baptiserez La Cuisine au beurre. »
Liens externes
- La Cuisine au beurre sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- La Cuisine au beurre
Notes et références
- Source : Service de l'Urbanisme de la Ville de Martigues.
- Casimir, de l'émission enfantine télévisée L'Île aux enfants. Henri Bon (ou Henry Bon) fut « le facteur Émile Campagne », protagoniste avec
- BO. Présentation du film sur la pochette de la
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