Amorrite (Langue)

Amorrite (Langue)

Amorrite

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la langue amorrite. Pour le peuple amorrite, voir Amorrites.

LAmorrite est une langue sémitique, parlée par le peuple amorrite ayant vécu en Syrie, en haute et basse Mésopotamie entre la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire avJ.-C.

Sommaire

Aperçu historique

Le mot akkadien amurrum ou son équivalent sumérien MAR.TU par lesquels les sources mésopotamiennes désignaient les terres de « lOccident », fut également utilisé pour nommer lensemble des populations sémites semi-nomades qui occupaient alors, cette vaste région située à lOuest de lEuphrate. Lune des plus anciennes mentions de ces amurrû/MAR.TU remonte au règne du roi Shar-kali-sharri (2217-2193 av. J.-C.) fils de Narām-Sîn qui eut à les affronter près du mont Basar (lactuel Ğebel Bišri) alors quils pénétraient plus avant sur les territoires de lOuest.

Tablette CBS 14061 évoquant les Amorrites

Malgré lopinion fortement négative des sédentaires de Mésopotamie qui voyaient en eux un « peuple ravageur, aux instincts de bêtes sauvages »[1], un nombre non négligeable dAmorrites réussit néanmoins à sassimiler et même à occuper dimportantes fonctions dans les rouages de ladministration des cités mésopotamiennes. Avec la désorganisation politique générale qui suivit la chute de la Troisième dynastie d'Ur vers 2004 av. J.-C., quelques chefs de tribus et surtout quelques-uns de ces hauts fonctionnaires amorrites, parmi lesquels il faut citer Naplānum (2025-2005) qui devint roi de Larsa vers 2025, profitant du marasme environnant, se taillèrent de petits royaumes dans les vestiges de lempire de Sumer et dAkkad. Plus tard au XVIIIe siècle avant notre ère, un autre amorrite, Hammurabi de Babylone donna leurs lettres de noblesse à ces anciens nomades, fondant en 1792 la première dynastie de Babylone dont le rayonnement dépassa largement les frontières du Tigre et de lEuphrate.

Dès lors, parfaitement assimilés à la population mésopotamienne, les Amorrites en adoptèrent totalement le mode de vie et la langue, ne conservant de leurs origines que leurs propres noms. Ces anthroponymes, constituant généralement de courtes phrases, sont en labsence de toute documentation écrite, les seules traces qui nous soient parvenues de la langue originelle parlée par ces anciennes populations de « louest ». Bien que laconique, cette documentation révèle néanmoins, un idiome appartenant à la famille sémitique, distinct de lakkadien quoique principalement attesté en milieu akkadophone et apparenté au rameau « occidental » auquel appartiennent entre autres lhébreu, laraméen, le phénicien ou lougaritique.

Le premier à sintéresser aux problèmes posés par lanthroponymie amorrite fut certainement F. Hommel qui dès 1897 sattacha à mettre en parallèle certains noms « cananéens » avec leurs équivalents hébraïques. Plus tard en 1926, T. Bauer entrepris une étude méthodique du matériel onomastique déblayant ainsi le terrain à I. Gelb dont les travaux marquèrent un tournant décisif. Après avoir repris et complété le corpus, ce dernier eut, en effet, lidée dutiliser pour son analyse, les moyens informatiques à sa disposition. En 1980, il publia ses conclusions dans son monumental et désormais incontournable Computer Aided Analysis of Amorite. Depuis, grâce en particulier aux travaux de E. Knudsen, nos connaissances sur cette langue nont cessé de se préciser.

Les problèmes graphiques

Les connaissances de lamorrite reposent sur létude des noms conservés principalement dans les textes mésopotamiens. Or lusage de lécriture cunéiforme employée dans cette documentation pose un certain nombre de problèmes pour la restitution de lamorrite. En effet, ce système graphique mis au point par les Sumériens pour leur propre langue (non sémitique) nest pas approprié à une transcription précise du système phonologique sémitique. Si pour lakkadien la disparition de certains phonèmes sous linfluence du sumérien avait en partie résolu le problème, il nen fut pas de même pour lamorrite dont la phonologie plus riche avait conservé une bonne part des emphatiques, laryngales, dentales ou sifflantes du système commun inconnues en sumérien. Pour pallier ces inconvénients, les scribes mésopotamiens firent souvent preuve dingéniosité, utilisant les proximités sonores, faisant fi de certains traits caractéristiques ou encore préférant lidéographie à la transcription stricte des sons de la langue. Sans entrer dans le détail de ces procédés, on peut comprendre à quel point un système décriture peut se révéler une barrière difficile à franchir pour qui veut étudier la langue sous-jacente. Cest pourquoi seule une étude attentive des habitudes orthographiques scribales peut permettre denvisager une reconstruction fidèle de la phonologie et dentreprendre légitimement létude du système linguistique[2].

Le Système phonologique

Le système vocalique

Le système vocalique de lamorrite reconnaît les voyelles /a/, /i/ et /u/ auxquelles sassocient les formes longues correspondantes /ā/, /ī/, /ū/ ainsi que les timbres /ē/ et /ō/. Certaines de ces voyelles connaissent quelques mutations contextuelles caractéristiques comme le passage de /i/ à [e] en syllabe fermée ou devant un l final, ou encore, le passage de /a/ à [e] en frontière de mot ou de morphème. De même, le /ā/ du sémitique commun est conservé en amorrite à linstar de lougaritique et de laraméen alors quil devient [ō] en phénicien ou en hébreu. Il nest pas rare, non plus, dobserver quelquefois dans lécriture, des phénomènes délisions vocaliques en syllabe ouverte tels que ia-aq-rum-DINGIR à côté de ia-qar-DINGIR.

Lexistence des diphtongues [aw], [ay] est un problème encore largement débattu dans la mesure celles-ci napparaissent pas clairement dans lécriture. Il est en effet difficile de se prononcer sur la nature du phonème transcrit au moyen du graphème U qui nous renvoie indifféremment à la diphtongue [aw] ou à la voyelle longue [ō]. Le problème est identique avec [ay] qui fait généralement lobjet dune monophtonguisation en [ē: a-bi-ḫi-il = /abī-ḫel/. En revanche, la diphtongue étymologique [*ay] préservée devant /y: ḫa-ia-tum = /ḥayyatu/ de même que la diphtongue longue [āy] que lon retrouve dans la formation des nisbés paraissent incontestables.

Enfin il faut remarquer le passage caractéristique en amorrite du glide /w/ à [y] en position initiale : ia-qar-DINGIR = /yaqar-El/. Par ailleurs, sans toutefois pouvoir fournir de preuve directe à partir du corpus, il est probable quun passage de /ia / à [ê] ait existé, si lon admet que ce même phénomène, observé dans lakkadien de Mari, est le fait dune influence linguistique de lamorrite sur le mariote.

Le système consonantique

La détermination du système consonantique de lamorrite reste difficile à établir en raison de linadéquation du système graphique. La correspondance signe / phonème nétant pas toujours appréciable dans la mesure un signe cunéiforme couvre souvent plusieurs phonèmes à la fois. Par ailleurs, lorsque lambiguïté ne réside pas dans la polyphonie dun signe, rien ne vient attester la stricte égalité entre le phonème auquel le signe renvoie et le phonème réel que le signe cherche à transcrire. La prise en compte de ces distorsions, oblige donc nécessairement à distinguer parmi les phonèmes consonantiques, ceux qui sont attestés de manière non équivoque, tels que : b, g, d, , , k, l, m, n, p, q, r, ś, š, t de ceux qui sont sujet à caution comme : ’, h, z, , s, ‘, transcrits au moyen de signes cunéiformes polyphoniques. Les phonèmes ġ, , , tout en demeurant probables, restent quant à eux difficiles à mettre en évidence.

Certaines de ces consonnes subissent diverses modifications conditionnées par le contexte, parmi lesquelles il faut noter lapocope de /’/ en position initiale.

Morphologie

Le système pronominal

A linstar des autres langues sémitiques lamorrite semble posséder deux systèmes de pronoms personnels : lun indépendant, lautre suffixé.

Le pronom indépendant

En ce qui concerne les pronoms indépendants il est intéressant de constater que lamorrite présente deux allomorphes de la première personne du singulier : anā et anāku :

  • a-na-ma-DINGIR
  • a-na-ku-DINGIR-lam

Il est plus difficile en revanche de se faire une idée précise de la nature de la troisième personne. Si des formes šū et šī comparables à celles que lon rencontre en akkadien pour le masculin et le féminin singulier sont effectivement attestées dans šu-ḫa-am-mu = /šū-‛ammu/ et ši-ma-li-ki = /šī-maliki/, rien ne prouve quelles ne soient pas en réalité le résultat dune influence de lakkadien. Notons par ailleurs lexistence dun pronom démonstratif en /ḏū/.

Le pronom suffixe

Les pronoms suffixes également deux allomorphes pour la première personne du singulier, utilisant une forme -ī après consonne ainsi quaprès les noms au nominatif et une forme en -ya placée, quant à elle, après une voyelle quelconque ou après le glide /y/.

  • a-bi-dDagan = /Abī-Dagan/ « Mon père est Dagan »
  • bi-in-i-li-ya = /Bin-’iliya/ « Le fils de mon dieu »

Lorthographe du suffixe de troisième personne utilisant, de manière systématique, les graphies Cu-u2 au masculin et Ca-a au féminin laisse respectivement supposer des formes pronominales en - et - :

  • i-la-kab-ka-bu-u2 = /El kabkab-uhū/ « Elle est son étoile »

Toutefois, E. Knudsen propose en vertu de ce quil appelle la mirror formation[3] une reconstruction de la forme de ces pronoms en -uhū et ahā : « since no case distinctions are involved, an analysis as mirror formation -uhū and ahā would seem preferable »[4].

Il est intéressant de noter, ici, la possible coexistence dun pronom indépendant troisième personne en šū et šī, à condition den reconnaître le caractère autochtone, aux cotés dune forme suffixée en aspirée[5].

Le nom

La mimation

Il est difficile de se prononcer sur la situation de la mimation (terminaison des noms en -m, à l'instar de l'akkadien ancien) en amorrite, dans la mesure son utilisation présente de trop nombreuses irrégularités. Il est tout au plus possible de constater la fréquence relative de son emploi en finale de mot isolé, et sa rareté en fin ou milieu de noms composés.

Le système casuel

Lexistence dune déclinaison des noms est quant à elle largement attestée. Toutefois si lon rencontre de nombreuses occurrences de substantifs au nominatif, il nen est pas de même pour les formes obliques de laccusatif qui demeurent plus rares dans le corpus. Dun point de vue morphologique le système est identique à celui de lakkadien :

  • Nominatif : a-ta-am-ru-um =/’Atamrum/
  • Accusatif : a-ta-am-ra-am =/’Atamram/
  • Génitif : a-ta-am-ri-im =/’Atamrim/

Suffixes de formations nominales

De même que lancien akkadien ou léblaïte, lamorrite connaît un suffixe prédicatif en -a que lon trouve par exemple dans zu-ra-DINGIR = /ṯūra-El/ « El est un roc » ou encore dans le nom du roi am-mi-za-du-ga = /Ammī-ṣaduqa/ « Mon oncle est juste ». Son utilisation semble néanmoins optionnelle puisque certains substantifs incontestablement construits de manière prédicative, nen font pas usage : ia-ḫa-ad-DINGIR = /yaḥad-El/.

Dautre part, comme lillustre très clairement la formation du nom divin ilā « El » à partir du substantif ilu « dieu », lamorrite utilise la terminaison -ā pour former un nom propre à partir dun nom commun, il se rapproche en cela de lhébreu qui utilise aux mêmes fins la terminaison -ō.

Par ailleurs le gentilice ia-mu-ut-ba-la-i = /yamut-baāy/ formé sur le nom géographique Yamut-bal montre que lamorrite à linstar de laraméen forme ses nisbés au moyen de la terminaison -āy.

Le système verbal

Les aspects verbaux

De même que lakkadien, lamorrite possède un prétérit construit par préfixation, contrairement à la formation traditionnelle connue dans les autres langues de laire Ouest sémitique qui utilisent plutôt un système opposant formes préfixées et formes suffixées pour distinguer linaccompli de laccompli. Dun point de vue strictement sémantique le prétérit amorrite semble posséder les valeurs dun passé narratif ou résultatif. Il en va malheureusement tout autrement pour la détermination de la nature de limperfectif puisque à ce jour, le corpus en notre possession ne permet pas den confirmer lexistence. En revanche, il est possible dattester la présence dun parfait, de participes et dun impératif. Notons toutefois quà la différence de lhébreu ou de lougaritique lamorrite construit son jussif (précatif) troisième personne du masculin en utilisant comme lakkadien la préformante la-.

  • Prétérit : ia-am-li-ik-DINGIR
  • Parfait : ma-la-ak-ì-
    • ma-la-ku-il
  • Jussif : la-am-li-ik

Le système dérivationnel

Parmi les formes verbales attestées dans le corpus des anthroponymes amorrites seul le thème du Hiphil est confirmé aux cotés de la forme de base Qal (thème G). En revanche lexistence dun Niphal (thème N) ou dun Piel (thème D) de même que celle des formes surcomposées au moyen de linfixe -ta-, sont plus difficiles à mettre en évidence. Notons que contrairement à lakkadien, lamorrite ne semble pas posséder de thème en Š.

  • Qal : ba-ta-aḫ-rum
  • Piel : mu-sa-li-nu
  • Hiphil : Prét. ia-ki-in-dIM
  • Partc. Act. me-ki-nu-um
  • Niphal : na-am-si-e-dIM

Les verbes faibles

Les verbes faibles sont quant à eux largement représentés. Lon retrouve ainsi la classe des verbes primae w et y que lon retrouvent par exemple dans le prétérit par i-ba-al ainsi que dans le parfait par ia-ba-al ; la classe des primae n attestés dans le prétérit ia-an-ti-in ; celle des secundae w et y que lon reconnaît dans le prétérit ia-šu-ub-DINGIR, le parfait ša-bi-DINGIR ou limpératif šu-ub-di-la et enfin la classe des tertiae w et y attestés au prétérit avec ia-ab-ni-dDagan ainsi quau participe actif avec ba-ni-me-el.

Les particules

Notre connaissance des particules de lamorrite est relativement restreinte du fait de leur absence dans les compositions onomastiques. Parmi celles qui sont attestées, ladverbe taḥtun « sous » que lon retrouve à deux reprises dans le corpus, mérite toutefois notre attention dans la mesure nous y retrouvons peut-être le suffixe -n employé en ougaritique ainsi quen sudarabique après une préposition[6].

Conclusion

Ce très bref aperçu des quelques aspects caractéristiques de lamorrite, nous révèle une langue encore fortement marquée darchaïsmes ainsi que le montre tout particulièrement la richesse de son système phonologique ainsi quun certain nombre disoglosses avec lakkadien. Seules la fréquence de certains parallélismes et la proximité de son lexique avec lhébreu, laraméen ou lougaritique font selon toute vraisemblance de lamorrite une langue cananéenne. Pour G. Garbini il sagit dune langue structurellement nouvelle dans laquelle il voit « a kind of modernization of a language of Eblaite type. This means, that if Amorites conquer new lands and cities, other languages may accept the same modernisation without losing much of their own identities : this is what I have called amoritization »[7].

Notes et références

  1. E. Chiera, Sumerian Epics and Myths, Chicago, 1934, n°58 et 112 (Tablette CBS 14061)
  2. Les problèmes se posent de manière identique avec lancien akkadien et léblaïte. Cf. à ce sujet Remo Mugnaioni « A propos de la langue dEbla, aperçu et considérations linguistiques » in Travaux 16La sémitologie Aujourdhui, Cercle de Linguistique dAix-en-Provence, Centre des sciences du langage, p. 33-56.
  3. E. Knudsen en donne la définition : « the first vowel of the suffix reflects the vowel of the following syllabe » in 1991 p. 876
  4. idem p. 876
  5. « The independent pronouns šū and šī constitue a most characteristic feature of Amorite. No other Semitic language has sibilant forms of the independent pronouns and corresponding suffix forms with h. To be sure the same sibilant appears in the causative prefix ša-, as in Akkadian and sibilants dialects of Old South Arabian, but the sibilants correspondence with these languages is irregular. The expected correspondance with Akkadian š (Old Akkadian ś) and Old South Arabian s1 is ś not š. Irregular correspondances may suggest linguistic borrowing and a closer consideration of the causative conjugaison of Amorite arouses further suspicion. There is no conjugaison with prefixed ša- and the evidence for a conjugaison with prefixed šata- is very meagre. The evidence for the latter consists of only two verbs of which one is lexical loan from Akkadian the other a loan translation. In this perspective the assumption of borrowing high frequency items like personnal pronouns seems less deterrent. Similar borrowing are well attested in bilingual communities and our case of the Amorite pronouns šū and šī taken over from akkadian has well-known parallel in the English pronouns they and them taken over from Scandinavian ». in E. Knudsen 1991 pp. 876-877
  6. idem p. 881
  7. G. GARBINI « Considerations on the language of Ebla » in La Lingua di Ebla, Atti del convegno internazionale (Napoli, 21-23 Aprile 1980). Istituto di linguistica e di lingua orientali, Universita di Firenze, Florence 1981, p. 82

Bibliographie

  • Theo Bauer, 1926 Die Ostkanaanäer. Eine philologish-historishe Untersuchung über die Wanderschisht der sogenannten « Amoriter » in Babylonien. Leipzig : Asia Mijor
  • Giorgio Buccelati, 1966 The Amorites of the Ur III Period. Naples : Istituto Orientale
  • Edouad Dhorme, 1928 « Les amorrhéens » in Revue Biblique, n°37 pp. 63-79, 161-180 ; n°39 pp. 161-178 ; n°40 pp. 161-184
  • Ignace J. Gelb, 1958 « La lingua degli amoriti » Academia nazionale dei Lincei, Serie 8, Rendiconti, Classe di Scienze morali etc n°13 pp. 142-149
  • Ignace J. Gelb, 1980 Computer Aided Analysis of Amorite. Assyriological Studies 21 Chicago : Oriental Institut
  • Ignace J. Gelb, 1981 « Ebla and the Kiš Civilisation » in La lingua di Ebla, ed. By L. Cagni, pp. 9-73. Napoli : Istituto Orientale.
  • Albrecht Goetze, 1959 « Amurrite names in Ur III and Early Isin Texts » in JSS 4, pp. 193-203.
  • Herbert B. Huffmon, 1965 Amorite Personnal Names in the Mari Texts. Baltimore : John Hopkins University Press.
  • Zellig S. Harris, 1939 Development of the Canaanite Dialects. In AOS 16
  • Ebbe E. Knudsen, 1982 « An analysis of Amorite » in JCS 34, pp. 1-18
  • Ebbe E. Knudsen, 1991 « Amorite Grammar. A comparative statement » in Semitic Studies, in honor of W. Leslau. Vol. 1 pp. 866-885.
  • Jean-Robert Kupper, 1957 Les nomades en Mésopotamie au temps des rois de Mari. Paris : Les belles Lettres.
  • Remo Mugnaioni, 2000 « Notes pour servir dapproche à lamorrite » in Travaux 16La sémitologie aujourdhui, Cercle de Linguistique dAix-en-Provence, Centre des sciences du langage, p. 57-65.
  • (fr) Remo Mugnaioni, 2000 « Notes pour servir dapproche à lamorrite » in Travaux 16La sémitologie aujourdhui, Cercle de Linguistique dAix-en-Provence, Centre des sciences du langage, p. 57-65.

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