- Knowing (film, 2009)
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Prédictions
Prédictions Titre original Knowing Réalisation Alex Proyas Acteurs principaux Nicolas Cage
Rose ByrneScénario Alex Proyas
Juliet Snowden
Stiles White
Stuart HazeldineMusique Marco Beltrami Direction artistique Sam Lennox Décors Steven Jones-Evans Costumes Terry Ryan Photographie Simon Duggan Montage Richard Learoyd Production Steve Tisch
Todd Black
Jason BlumenthalSociété de distribution SND Budget $ 50 000 000 Format Couleur Format : 2.35:1 (35 mm) Son : DTS - Dolby Digital Genre Thriller
FantastiqueDurée 121 min. (2h01) Sortie 9 mars 2009
1er avril 2009Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis Prédictions (Knowing) est un film américain réalisé par Alex Proyas en 2009.
Sommaire
Synopsis
Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres. D'abord amusé, son père, astrophysicien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.
SPOILER : récit complet du filmScénario écrit de mémoire. Certains personnages ou détails de l'histoire ne sont peut-être pas introduits dans le bon ordre, mais cela ne nuit en rien au récit du film. Corrections bienvenues en tout cas.
En 1959, une école du Massachusetts participe à un concours sur le thème du futur. L'une des élèves, Lucinda Embry, propose que les élèves imaginent leur vision du monde 50 ans plus tard et que l'ensemble des copies soit placée dans une capsule qui ne serait ouverte qu'en 2009. Mais tandis que les autres enfants dessinent des fusées, Lucinda aligne une série de chiffres, mécaniquement, comme si elle les récitait. Sa maîtresse, Miss Taylor, relève sa feuille avant qu'elle ait terminé. Comme si de rien n'était, Lucinda continue d'écrire sur son pupitre jusqu'à ce que Miss Taylor la ramène à la raison.
Lors d'une cérémonie en présence des enfants, de leurs parents et de leurs professeurs, la capsule est solennellement placée dans un trou devant le perron de l'école. Miss Taylor remarque que Lucinda se tient à l'écart. Quand elle regarde à nouveau un instant plus tard, la petite fille a disparu. Les recherches sont aussitôt lancées et durent jusqu'à la nuit tombée. Pendant que des policiers inspectent chaque recoin de l'école, Miss Taylor retrouve Lucinda dans un placard du sous-sol et remarque que la petite fille a gratté le bois de la porte jusqu'au sang avec ses ongles pour terminer sa liste.
50 ans plus tard. John Koestler est un professeur d'astronomie au MIT. Veuf éploré depuis un an, il noie sa peine dans l'alcool quand vient le soir et essaie, tant bien que mal, de préserver ses relations avec son fils d'une dizaine d'années, Caleb. De son côté, le petit garçon souffre encore plus. En plus d'un père démissionnaire qui cherche certes à limiter la casse, c'est un enfant taciturne qui vit dans une maison trop grande et trop vide, perdue au milieu des bois. Son audition limitée achève de le plonger dans un monde de silence et de solitude.
Le jour de l'ouverture de la capsule, les enveloppes sont distribuées parmi les enfants ameutés dans la cour de l'école et chacun contemple "son" message. C'est Caleb qui reçoit la liste de chiffres. Tandis qu'il l'examine, il remarque au loin, entre deux arbres du bois voisin, une silhouette hiératique qui semble l'observer. C'est un homme aux cheveux platine, entièrement vêtu de noir. Un autre garçon s'approche de Caleb pour lui faire un commentaire sur le contenu de l'enveloppe qu'il a reçu, Caleb a tourné la tête vers lui et une fois qu'il regarde a nouveau l'endroit ou était la silhouette l'homme avait disparu.
Le soir venu, après que Caleb s'est couché, John jette un œil distrait sur la liste. Son attention est attirée sur le segment 0911012996. L'intuition lui vient rapidement qu'il s'agit de la date du 11 septembre 2001, jour des attentats terroristes qui ont coûté la vie à 2. 996 victimes. Dans un premier temps, son esprit cartésien refuse la justesse de la prédiction. Mais il examine le reste de la liste et, avec l'aide d'internet, réalise avec horreur que les dates écrites 50 ans plus tôt correspondent bel et bien à celles de catastrophes survenues depuis à travers le monde - déraillements, crashs d'avion, etc. -, suivies du nombre exact de victimes. Entre autres questions (pourquoi ? comment ?), John se demande à quoi peuvent bien correspondre les huit derniers chiffres de chaque prédiction.
Dès le lendemain, il décide de parler de sa découverte à son collègue et ami, Phil Beckman, qui, tout en reconnaissant la coïncidence, préfère penser que chacun n'interprète dans une suite de symboles que ce qu'il veut bien y voir.
Puis lorsque John rentre chez lui, il téléphone a l'école pour obtenir des renseignements sur cette capsule temporelle. Caleb joue avec un ballon dehors pendant ce temps. C'est alors qu'une voiture avec deux hommes en noir a l'intérieur s'approche de la maison. Caleb se dirige vers la voiture et l'un des deux hommes lui donne un galet noir poli. A ce moment la John, qui marchait dans la piece pendant qu'il téléphonait, regarde par la fenêtre et voit la scène. Aussitôt il sort de la maison et se dirige vers son fils en courant, la voiture est déja partie et Caleb montre le caillou à son père.
Ensuite, John retrouve la trace de Miss Taylor, qui le reçoit chez elle. Elle se souvient de Lucinda Embry et apprend à John que celle-ci est décédée quelques années plus tôt. John voudrait en savoir davantage, mais quand Miss Taylor lui propose une nouvelle fois à boire, il comprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer et qu'il n'obtiendra aucun autre indice que celui du placard du sous-sol de l'école.
Retourné chez lui son fils lui demande de le chercher sur le chemin de l'école, sous une pluie battante, John est arrêté sur une route nationale à cause d'un camion citerne en travers de la chaussée. Ses yeux se posent par hasard sur son navigateur GPS, et non seulement comprend-il alors que les huit derniers chiffres de chaque prédiction indiquent la longitude et la latitude du lieu de la tragédie, mais il réalise également, en relisant la liste qu'il a sur lui, qu'il se trouve précisément à l'endroit d'une tragédie à venir. Encore dubitatif, il sort de son véhicule et s'approche du camion citerne. Un policier lui demande de s'éloigner, mais son visage se décompose à la vue de quelque chose dans le dos de John. Celui-ci se retourne et, dans la seconde, devient le spectateur d'une des tragédies prédites 50 ans plus tôt : à un jet de pierre de lui, un avion en perdition percute les premières voitures de la file et s'écrase dans le champ voisin. Aussitôt, John se jette parmi les débris en flammes et tente de porter secours à des torches humaines qui s'égaillent en poussant des cris d'horreur. [1]
John rentre chez lui dans un état second, traumatisé autant par l'hécatombe dont il vient d'être témoin que par le fait qu'il savait qu'elle allait se produire (et qu'elle aurait pu être évitée ?). Sans se douter que d'autres hommes en noir tapis dans l'ombre observent sa maison en silence, il se résout à approcher la fille de Lucinda Embry, Diane, dont il a retrouvé la trace. Profitant du fait que cette trentenaire est la mère célibataire d'une petite fille du même âge que Caleb, il l'accoste dans un musée et finit par lui avouer tout ce qu'il sait sur elle et sa mère. Choquée, Diane se saisit de sa fille Abby et part précipitamment. Visiblement, un lourd secret pèse sur sa vie.
Une nuit, un intrus se faufile dans la chambre du fils de John : c'est le meneur des hommes en noir. Caleb se réveille, l'aperçoit, et regarde la fenêtre de sa chambre que l'étranger pointe d'un doigt autoritaire. De l'autre côté de la vitre, tout, absolument tout ce qui est visible jusqu'à l'horizon est balayé par un mur de flammes qui dévore inexorablement tout ce qui vit. Les animaux de la forêt se dispersent dans la panique entre les arbres calcinés, dans un concert de hurlements de mort, comme des ombres spectrales en feu. Horrifié par cette vision, Caleb pousse des cris de terreur. Son père surgit dans la pièce, hors d'haleine, et tente de consoler son fils croyant qu'il a fait un cauchemar.
Quelques jours plus tard, peut-être le lendemain, John se rend à l'endroit où la prochaine tragédie est supposée survenir. Alors que la veille il a téléphoné au FBI pour annoncer la caastrophe (une menace d'attentat pesait déjà), il constate que l'endroit n'a pas été évacué. Il se trouve dans la rue, au milieu d'une foule qui vaque le plus normalement du monde à ses occupations habituelles : cadres se rendant au travail ou simples passants. Aux abois, John tente de repérer tout ce qui est susceptible de dégénérer.En demandant agressivement à une policière pourquoi la rue n'est pas évacuée, il se fait "repérer" par la police et fuit jusque dans le métro. C'est alors qu'il repère un individu suspect qui retient quelquechose caché sous ses vetements, John le poursuit croyant a un kamikaze mais quand lui et les agents de la sécurité l'attrape il ne s'agit que d'un vulgaire voleur. A l'insu de tous, dans les ténèbres d'un tunnel, un court-circuit fait qu'un aiguillage s'actionne tout seul. Et à nouveau, John est témoin d'un nouveau carnage : une rame de métro déraille, finit sur le quai et balaie tous les usagers dans son élan. [2]
John est éreinté sous le poids des sentiments qui l'assaillent : impuissance, culpabilité, fatalisme... Il rentre chez lui, tard dans la nuit, pour réaliser que Diane et Abby l'attendent sur le perron de sa maison. Après avoir appris la nouvelle hécatombe, Diane s'est décidée à révéler tout ce qu'elle sait à John. Il apparaît que sa mère entendait des voix et qu'elle a toujours dit à sa fille qu'elle mourrait un 19 octobre. Un jour très proche.
Dans la foulée, Diane amène John à un mobile-home où Lucinda Embry a vécu les dernières années de sa vie avant de se suicider. Tout en marchant vers le mobile-home Diane inspecte la feuille, c'est alors qu'elle dit que les deux derniers chiffres peuvent ne pas être des 3 mais plutot des E. Car sa fille avait tendance à écrire certaines lettres à l'envers, il est possible que sa mère avait le même problème. Pendant que Caleb et Abby dorment à l'arrière de la voiture, John et Diane inspectent chacune des pièces poussiéreuses et ravagées par l'humidité. L'une d'elles est entièrement tapissée de coupures de journaux et de dessins. Il en est un que Lucinda avait l'habitude de contempler plus que tout autre : une gravure qui représente un homme au-dessus des nuages, la tête cernée d'une auréole rayonnante.
Comme il s'apprête à quitter la pièce, John sent son pied taper dans quelque chose : un petit caillou poli et noir, semblable à celui que l'homme en noir avait donné à son fils à l'école. En le ramassant, John réalise qu'il y en a beaucoup d'autres sous le lit. En soulevant ce dernier à la verticale, John et Diane contemple avec effroi que Lucinda y avait gravé Everyone Else plusieurs fois. Voila la signification des EE à la fin de la page.
Pendant ce temps, les hommes en noir se sont rassemblés autour de la voiture dans laquelle dorment les enfants. Quand Caleb et Abby sont tirés de leur sommel et réalisent qu'ils sont peut-être sur le point d'être enlevés ou tués, Caleb eu l'idée de klaxonner, ce qui met les étrangers en fuite. Alerté par le bruit, John surgit hors du mobile-home, aperçoit le meneur des hommes en noir et le pourchasse dans la forêt. Il le retrouve dans une clairière, immobile et de dos, et, sous la menace d'une arme à feu, le somme de se retourner. L'homme en noir s'exécute, lentement. Quand John lui demande qui il est, l'homme ouvre la bouche et il en sort une lumière aveuglante qu'il met à profit pour s'évanouir dans la nature. John retourne au pas de course au mobile-home pour récupérer Diane et les enfants et les emmener chez lui, où ils seront en sécurité.
Au petit matin, John surprend Abby dans le séjour, en train de colorier en jaune une partie de la gravure. Avec un grand sourire, la petite fille lui montre le fruit de son travail, et John comprend que ce qui ceint la tête de l'homme au-dessus des nuages n'est pas une puissante aura, mais le Soleil. Et il réalise alors l'ampleur de la dernière prédiction. Cette fois, ce n'est pas un "banal" dysfonctionnement qui va semer la mort. Cette fois, c'est la Terre entière qui va devoir faire face à la pire des catastrophes naturelles de son Histoire.
Pour mesurer l'ampleur du cataclysme à venir, John se précipite au MIT. Il y retrouve Phil Beckman avec l'aide duquel il constate qu'une éruption solaire, prévue de longue date, a été largement sous-estimée par les autorités compétentes. Devant les preuves, Phil Beckman s'associe finalement à la théorie de John et décide de s'en retourner auprès de sa famille pour vivre ses derniers instants. En sortant, Diane lui propose de se réfugier dans une des grottes qu'elle connaissait étant jeune pour échapper au rayonnement de l'éruption solaire : il accepte.
En rentrant se préparer pour aller dans la grotte, il découvre son fils Caleb dans un état de transe en train d'écrire la même série de chiffres sur une feuille qu'il lui enlève prestement mais ce dernier continue à écrire (graver) sur le bois de la table. John lui enlève alors le stylo et le jeune garçon commence à gratter le bois de la table avec ses ongles pour continuer sa série de chiffres jusqu'à ce que son père le prenne dans ses bras et qu'il sorte de sa transe. Du coup il décide de passer à l'école de Lucinda Embry, il en force l'entrée et retrouve le placard dans lequel elle s'était réfugiée 50 ans plus tôt. Elle a été repeinte. Il arrache la porte et la ramène chez lui. Pendant que Diane rassemble des provisions et attend dans la voiture, ll en gratte la couche de peinture. Diane, exaspérée, décide alors de partir avec les enfants dans sa voiture : c'est à ce moment que les chemins de John et de Diane se séparent. Or à ce moment, il retrouve les chiffres grattés sur la porte 50 ans plus tôt et à l'aide de son navigateur GPS, découvre que les huit derniers chiffres de la dernière prédiction pointent vers le mobile-home abandonné : ce serait là qu'il faudrait se trouver pour être en sécurité.
Entre-temps, Diane s'est arrêtée dans une station-service. Un poste de télévision diffuse un communiqué : un haut gradé de l'armée des États-Unis révèle au grand public qu'une éruption solaire va se produire prochainement avec des conséquences désastreuses, et il conseille aux gens de gagner des abris souterrains : cavernes, métros... La psychose est en marche. Diane accourt jusqu'à un téléphone public ou Caleb est en train de téléphoner à son père, Diane lui dit de retourner dans la voiture puis parle avec John. Soudain, elle remarque un objet clairement posé à son attention sur le dessus du téléphone : un caillou noir. Quand elle se retourne vers sa voiture, les hommes en noir ont déjà pris place à l'intérieur et démarrent. Diane vole la voiture d'un client de la station-service et se lance à leur poursuite. Elle est arrêtée par un feu rouge et décide de passer outre. Un poids lourd surgit au carrefour et s'encastre dans son véhicule.
John arrive à la station-service quelques instant plus tard. Des témoins lui indiquent la direction qu'a prise Diane, et bientôt John arrive sur le lieu de l'accident. Il retrouve Diane dans une ambulance. Elle a succombé à ses blessures. Il ne lui reste plus qu'à se rendre au mobile-home pour comprendre.
A son arrivée, il repère et suit des traces de pneu qui le conduisent jusque dans une clairière, sur un lit de caillous noirs. L'homme en noir l'attend. A bout de nerfs, John le menace de son arme. Mais Caleb, tenant un lapin blanc, puis Abby surviennent et lui affirment que les intentions des étrangers sont bonnes. Subitement, des lueurs éclairent la couche nuageuse et tout le monde lève les yeux au ciel. John s'effondre à genoux quand la lumière se fait en lui : c'est un vaisseau spatial qui vient de lui apparaître dans un halo, se déployant en pétales gigognes, révélant la véritable nature des hommes en noir. Ceux-ci s'adressent aux enfants directement dans leurs pensées, et Caleb explique à son père qu'ils doivent maintenant partir. John se remet à peine de son hébétude lorsque Caleb précise que seuls les élus, c'est-à-dire les enfants, doivent partir. Comprenant la situation, sans forcément l'accepter, John serre son fils dans ses bras, une ultime fois, et le laisse rejoindre les hommes en noir. Ceux-ci se débarrassent de leur apparence humaine devenue inutile et redeviennent ce qu'ils ont toujours été : des silhouettes immatérielles faites de lumière.
John les regarde se saisir des enfants et les emmener au ciel. Le vaisseau replie soigneusement ses pétales, l'un après l'autre, et disparaît lentement derrière les nuages. Bientôt, il quitterait l'atmosphère terrestre et rejoindrait le reste d'une flotte de vaisseaux semblables transportant d'autres "élus" : un couple d'enfants dans chaque vaisseau (?) ou bien un couple de chaque espèce vivante terrienne (tel une arche de Noé).
Maintenant, John comprend que tout n'est pas complètement fini. Il va faire ce qu'il n'aurait peut-être jamais pensé faire.
De retour à la ville, John découvre un spectacle de fin du monde. Sous l'effet de la canicule, des milliers de gens que la chaleur a rendu fous sont descendus dans les rues, grouillant comme une foule incohérente et vociférante. Entre deux scènes de pillages et d'agressions, John aperçoit au loin Phil Beckman et sa compagne, témoins désolés d'une civilisation qui s'éteint dans la violence.
Arrivé devant le portail d'un temple protestant, il en monte les quelques marches du perron, s'arrête devant la porte, et sans conviction, appuie sur la sonnette. C'est sa sœur qui lui ouvre. Elle l'emmène dans le salon, où l'attendent (l'espéraient ?) leur père pasteur et leur mère. Dans un geste in extremis de réconciliation et de plénitude retrouvée, toute la famille s'étreint, sourde au grondement extérieur de fin du monde.
Le premier nuage solaire arrive par la mer et ne laisse qu'une plaine grésillante. Ailleurs, un mur de cendres s'avance vers l'intérieur des terres et son incandescence est telle que des villes entières disparaissent en une poussière qui brûle à son tour. Partout dans le pays, partout dans le monde, toute trace de vie, humaine ou autre, est impitoyablement balayée en quelques secondes par des colonnes gigantesques d'un feu insatiable. Et très vite, comme si rien n'avait jamais existé, la Terre elle-même disparaît dans le vide sidéral.
L'éruption solaire a laissé un épilogue, quelque part, dans un autre monde. Caleb et Abby courent dans une prairie avec l'insouciance de leur jeunesse, portés par la brise qui fait frémir ce qui ressemble à de l'herbe sur cette nouvelle planète, là où les hommes en noir les ont déposés. Tout y est à rebâtir, à partir de rien, rien qu'eux, quand le temps de l'innocence sera révolu. Au pied de l'Arbre qui leur apparaît, majestueusement, et vers lequel ils accourent en riant. Tel les nouveaux Adam et Eve d'un nouveau monde courant vers l'arbre aux fruits de la connaissance, tandis que les autres quittent aussi ce "nouveau monde".
Erreurs du film
À la 39e minute du film, un officier de police et Nicolas Cage regardent venir l'avion dans le sens contraire à celui de l'autoroute, alors que l'avion arrive en fait, non pas du sud, mais à l'ouest de la piste. Le regard des deux hommes s'égarent vers le sens contraire de l'autoroute et l'avion arrive d'une autre direction.
Fiche technique
- Titre original : Knowing
- Titre français : Prédictions
- Réalisation : Alex Proyas
- Scénario : Alex Proyas, Juliet Snowden, Stiles White, Stuart Hazeldine
- Musique : Marco Beltrami
- Producteur : Steve Tisch, Todd Black, Jason Blumenthal
- Sortie : 2009
- Date de sortie : 1er avril 2009 en France
- Pays : États-Unis
- Durée : 121 minutes
Distribution
- Nicolas Cage (VF : Dominique Collignon-Maurin, VFQ : Benoît Rousseau ) : John Koestler
- Rose Byrne (VF : Sylvie Jacob ) : Diana Wayland
- Chandler Canterbury (VF : Max Renaudin Prate ) : Caleb Koestler
- Lara Robinson : Lucinda Embry, Abby Wayland
- Ben Mendelsohn (VF : Pierre Tessier ) : Phil Beckman
Doublage français réalisé par la société "Dubbing Brothers" , source Voxofilm.free.fr
Liens externes
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Notes et références
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