- Katherine Pancol
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Katherine Pancol Katherine Pancol en 2009.Naissance 22 octobre 1949
CasablancaLangue d'écriture Français Katherine Pancol, née le 22 octobre 1949 à Casablanca au Maroc (sous protectorat français), est une romancière française.
Sommaire
Biographie
Après des études de lettres, Katherine Pancol devient professeur de français et latin, voyage, avant de se tourner vers le journalisme après une rencontre avec Juliette Boisriveaud de Paris Match.[réf. nécessaire]
Un éditeur la remarque et, en 1979, paraît son premier roman, Moi d’abord, un succès qui lui permet d’aller vivre à New York où elle suit des cours d’écriture à l’université de Columbia. Son deuxième roman, La Barbare, paraît en 1981. Elle devient écrivain à plein temps, se partageant entre ses romans et la rédaction d’articles pour Paris Match et Elle (elle interviewe entre autres Ronald Reagan, Jacques Chirac, Johnny Hallyday et Louise Brooks).
En 2006, son roman Les Yeux jaunes des crocodiles la propulse à nouveau au sommet des listes des meilleures ventes[évasif]. Succès que ne démentiront[Quand ?] pas les deux autres livres de la série : La Valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Les romans[Lesquels ?] sont traduits dans 25 langues dont l’anglais (Grande-Bretagne et États-Unis), l’espagnol, l’allemand, le chinois ; plus de trois millions d’exemplaires sont vendus toutes éditions confondues.
Mariée avec un Français à New York[1], elle a deux enfants, une fille et un garçon qui comptent Jean Bart comme ancêtre[2].
Bibliographie
- 1979 : Moi d’abord, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1998
- 1981 : La Barbare, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1995
- 1985 : Scarlett, si possible, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1997
- 1990 : Les hommes cruels ne courent pas les rues, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1997
- 1993 : Vu de l’extérieur, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1995
- 1994 : Une si belle image, Seuil ; réédition Points-Seuil, 1995
- 1998 : Encore une danse, Fayard ; réédition Livre de poche, 1999
- 1999 : J’étais là avant, Albin Michel
- 2001 : Et monter lentement dans un immense amour…, Albin Michel
- 2002 : Un homme à distance, Albin Michel
- 2003 : Embrassez-moi, Albin Michel
- 2006 : Les Yeux jaunes des crocodiles, Albin Michel (prix Maison de la presse 2006)
- 2008 : La Valse lente des tortues, Albin Michel
- 2010 : Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Albin Michel
Ventes
Au premier semestre 2010, elle est selon le cabinet GFK, en tête des ventes des auteurs français devant Marc Levy, Guillaume Musso et Anna Gavalda[3].
Les yeux jaunes des crocodiles, publié en 2006 a été vendu à plus d’un million d’exemplaires, ce roman a remporté le prix Maison de la Presse en 2006. En 2007, les éditions Gorodets Publishing ont attribué le prix de meilleur auteur 2007 à la romancière. Les Yeux jaunes des crocodiles a été traduit en russe, chinois, ukrainien, italien, polonais, coréen, vietnamien et néerlandais.
Réception critique
Les journalistes mettent principalement en avant la « légèreté » des ouvrages, le présentant selon les cas de manière positive (Lena Lutaud dans Le Figaro[4], Karine Papillaud dans Le Point[5], ou la RTBF[6]), ou de manière négative (Patrick Besson dans Le Point[7], Nelly Kapriélian dans Les Inrockuptibles[8], Le Monde[9], Olivia de Lamberterie pour le magazine Elle[10][réf. insuffisante], Arnaud Viviant sur France Inter[11], Philippe Lançon dans Libération[12],[13], Fluctuat.net[14], François Busnel sur France soir[15]). L’auteur se défend en disant qu’elle « [a] été journaliste » et qu’elle « sai[t] comment ça fonctionne[6]. »
Notes et références
- Radio Classique du 27 janvier 2011 Émission sur
- voir base de Roglo.
- Les écrivains français qui ont le plus vendu au premier semestre
- « Le triomphe de la culture qui réconforte », Le Figaro, 5 juillet 2010. Reprenant les mots d’un autre, elle qualifie Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de livre qui « fait du bien ».
- « Les écureuils de Katherine Pancol, la fin d’une trilogie », Le Point, 22 avril 2010. Elle voit dans Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi un « livre incroyablement sympathique, signé par une romancière irrésistible ». La journaliste salue sa « plume alerte et vive », qui parvient à rendre familiers ses héros de papiers.
- « Alors oui, un tel succès fait des jaloux. Il suscite des critiques acerbes quand ce n’est pas un silence pesant et irritant, voire méprisant. « J’ai été journaliste » rappelle Katherine Pancol « Je sais comment ça fonctionne ». N’empêche, son cas n’est pas unique. Ne pensons qu’à Anna Gavalda. Si leurs romans de proximité tels que les leurs rencontrent autant le public, ne faut-il pas y voir parfois un ras le bol pour les livres torturés, nombrilistes et souvent pessimistes qui s’empilent à perte de vue chez les libraires ? Pancol et Gavalda quant à elles, donnent l’envie de relever la tête et de regarder les choses sous un autre jour. « Un peu de douceur dans ce monde de brutes » dit la formule éculée. Mais finalement, pourquoi pas! » dans l’article « Le dernier Pancol : un véritable raz de marée », sur le site de la RTBF.
- Patrick Besson se moque des titres choisis et lui en suggère de nouveaux (Les haricots ne cuisent pas tout seuls dans la casserole, entre autres propositions). « Idées de titres pour les prochains romans de Katherine Pancol », 22 avril 2010. L’écrivain
- « Edito Livres : Summertime, antisélection des bests de l'été » sur lesinrocks.com du 23 mai 2010. « [Pancol] veut nous faire gober qu’elle jongle avec les mots tout ça parce qu’elle connaît tous les noms des animaux de tous les pays ».
- Le Monde décrit Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi comme un « livre facile à lire et facile à oublier ».« Facile à lire, facile à oublier », Le Monde, 7 mai 2010.
- Elle juge le roman ennuyeux et « tartignole en diable », composé « de tout ce qui marche aujourd’hui. »[réf. nécessaire]
- Le Masque et la plume, France Inter, émission du 1er août 2010. Il dit y voir la « définition exacte du livre de plage : un objet facile à suivre, un peu volumineux et que l’on peut écorner, tacher ou perdre sans trop de problème ».
- "Valse à mille-pattes" de Philippe Lançon sur libération.fr du 22.05.2008 « les romans de Katherine Pancol ne peuvent être destinés aux enfants, qui méritent mieux, ni interdits aux adultes, qui acceptent tout ». Dans sa critique de La Valse lente des tortues, le critique évoque un roman « bâclé », « bête » et « incohérent », qui donne l’impression que son auteur, « en écrivant un mot devant l’autre », ne réfléchit pas.
- « Valse à mille pattes », Libération, 22 mai 2008. Lançon évoque une « sociologie commerciale ».
- « Katherine Pancol et ses tortues me rendent chèvre » sur fluctuat.net du 21 mai 2010. Le site décrit le travail de Katherine Pancol comme étant si insignifiant qu’il devient difficile d’en parler.
- francesoir.fr. Il avoue ne pas apprécier le travail de l’écrivain, qu’il se refuse à inviter dans ses émissions : « Elle n’a pas besoin de l’émission pour vendre et ce qu’elle raconte à la télé est pathétique »
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