- Julien de Grenier
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Julien de Grenier, mort en 1275, fut comte de Sidon de 1239 à 1260. Il était fils de Balian de Grenier, comte de Sidon, et de Marguerite de Brienne.
Il épousa en 1252, ou 1255[1], Euphémie, fille d'Héthoum Ier, roi d'Arménie. Ils eurent :
- Balian II de Grenier, tué en 1277 près de Botron, marié à Marie de Gibelet.
- Jean, mort en 1289 en Arménie.
- Marguerite, mariée à Guy II Embriaco († 1282), seigneur du Gibelet, elle sera la belle-mère de Philippe d'Ibelin.
En 1260, il attaqua les Mongols qui venaient de prendre Damas, mais ceux-ci se vengèrent en ravageant le comté de Sidon. Il vendit alors son comté à l'Ordre du Temple. En 1263, il se sépara d'Euphémie. De 1256 à 1261, il avait eu une liaison avec Plaisance d'Antioche, veuve d'Henri Ier, roi de Chypre, et encourut les foudres du pape, qui le somma de se marier.
Ruiné par le jeu, ayant revendu Sidon, il devint templier lui-même avant que l'Ordre ne le renvoie de ses rangs pour une raison inconnue. On ne sait pas ce qu'il advint de lui par la suite.
Mais il est écrit : Julien d'Agrain, comte de Sidon, envoya de Jérusalem à Notre-Dame du Puy, sa patrie, les reliques dont il est parlé dans Odo de Gissey, et sa famille, rentrée en France, à la suite de Saint Louis, obtint de l'église du Puy, le droit de porter l'épée nue, le jour de la Fète Dieu, devant le Saint-Sacrement, en reconnoissance de ses services en Orient, et de ses présens à la cathédrale.[2]
Notes et références
- Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, par Louis Mayeul, Chaudon, p. 299.
- Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, par Louis Mayeul, Chaudon, p. 299.
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- Décès en 1275
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