- Jules-André Peugeot
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Jules-André Peugeot Naissance 11 juin 1893
ÉtupesDécès 2 août 1914 (à 21 ans)
Joncherey
Mort au combatOrigine France Grade Caporal Années de service - 1914 Conflits Première Guerre mondiale modifier Jules-André Peugeot est un caporal de l’armée française, né à Étupes le 11 juin 1893 et mort à Joncherey dans le Territoire de Belfort le 2 août 1914. Il est le premier mort militaire français de la Première Guerre mondiale.
De manière symétrique, le dernier poilu français mort au combat est Augustin Trébuchon, tué le le 11 novembre 1918 à 10h45 du matin, soit 15 minutes avant l'heure du cessez-le-feu fixée par l'Armistice.
Biographie
Issu d'un milieu modeste, né à Étupes, dans le Doubs, il fut instituteur "Au Pissoux", commune de Villers-le-Lac, en octobre 1912. Une plaque commémorative sur le mur de l’école, rappelle sa nomination à sa sortie de l’école normale de Besançon. Son nom figure sur le monument commémoratif de tous les morts enseignants à l’IUFM de Besançon.
Depuis le 28 juin, suite à l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie et de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, à Sarajevo, le jeu des alliances a conduit l'Europe au bord de la guerre.
Le 1er août, l'Allemagne mobilise, la France réplique en appelant à la mobilisation pour le 2 août. À l'été 1914, Jules-André Peugeot effectue son service militaire et est caporal (depuis le mois d'avril). Il prépare le concours des officiers de réserve. Son régiment faisant partie des troupes de couverture, il a pour mission de surveiller la frontière franco-allemande, en cas de tension entre les deux pays[1].
Commandant une escouade de la 6e compagnie du 2e bataillon de 44e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier, il fait barrage le 2 août 1914 à un détachement de reconnaissance allemand de huit hommes du 5e Chasseurs à Cheval de Mulhouse, qui progresse vers Joncherey en venant de Faverois après avoir violé la frontière française. Le sous-lieutenant Camille Mayer commande ce détachement. Après avoir sabré sans la tuer la sentinelle française postée en avant de l'escouade, Camille Mayer tire trois fois en direction de Jules-André Peugeot. Ce dernier réplique et abat le cavalier d'une balle dans le ventre. La deuxième balle allemande a mortellement blessé Jules-André Peugeot. Retournant sur ses pas, il s’affaisse devant la maison des Docourt et meurt, il est 10h07. Il est le premier mort militaire français d'une guerre qui ne commença officiellement que le lendemain, avec la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France le 3 août 1914, et qui tua 1 357 800 Français et 2 037 700 Allemands.
En souvenir de la mort de Jules-André Peugeot, M. Docourt mit en place sur la façade de la maison une plaque avec une croix et le texte « Ici mourut le caporal Peugeot, 2 août 1914 ».
Une rue (la rue du Caporal-Peugeot) et un petit square adjacent dans le 17e arrondissement de Paris sont nommés d'après lui.
Notes et références
Liens externes
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