- Juan Vallejo Corona
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Juan Vallejo Corona Information Naissance : 1934
Autlan, Jalisco, (Mexique)Condamnation : 18 janvier 1973 Sentence : Prison à perpétuité Meurtres Nombre de victimes : 25 Pays : États-Unis État(s) : Californie Arrestation : 26 mai 1971 Juan Vallejo Corona, né en 1934, est un tueur en série américain d’origine mexicaine.
Il fut condamné des 25 meurtres de travailleurs itinérants de 1971; des hommes qui furent trouvés enterrés dans les tombes peu profondes dans les vergers de ranchs fruitiers dans le Comté de Sutter en Californie, le long de la rivière Feather, au nord de la cité de Yuba City en Californie, où ils faisaient du travail saisonnier.
À cette époque, ces crimes horribles représentaient les pires meurtres de masse et les plus notoires dans l’histoire des États-Unis. Le shérif local a dit qu’encore plus d’hommes avaient pu être enterrés à cet endroit.
Corona fut condamné à la prison à vie 25 fois en 1973. Son second procès, en 1982, ne réussit pas à lui rendre une quittance et il fut retourné en prison pour servir le reste de sa sentence.
Sommaire
Jeunesse
Né à Autlan, Jalisco, Corona entra aux États-Unis pour la première fois en 1950. Passant les frontières jusqu’en Californie illégalement, l’adolescent de 16 ans ramassa des carottes et des melons dans la vallée impériale de Californie pour trois mois avant de déménager au nord dans la vallée de Sacramento. Son demi-frère, Natividad Carona (1923 – 23 mai 1973), avait migré aux États-Unis en 1944 pour travailler, et s’était établit à Marysville en Californie, à travers la rivière Feather de la ville de Yuba.
Corona déménagea dans la région de Marysville/ville de Yuba en mai 1953, à la suggestion de Natividad, et trouva du travail sur un ranch local. Il fut marié en premier lieu à Gabriella E. Hermosillo le 24 octobre 1953 à Reno dans le Nevada. En 1959, il maria Gloria I. Morena et ils eurent quatre filles.
À la fin de décembre 1955, une inondation se produit sur les rivières Yuba et Feather. Ce fut l’une des plus répandues et destructrices de toutes celles enregistrées dans l’histoire du nord de la Californie[1]. Une précipitation d’eau brisa à travers la levée ouest et inonda plus de 240 kilomètres carrés, tuant 38 personnes. Corona fut étrangement atteint par la mort et la destruction et eu une dépression mentale. Il cru que tout le monde était mort dans l’inondation et qu’il vivait dans un monde de fantômes.
Corona souffrait d’une épisode de schizophrénie[2]. Le 17 janvier 1956, Natividad l’admis involontairement à l’hôpital d’état DeWitt à Auburn en Californie où il fut diagnostiqué avec une « réaction schizophrénique, type paranoïaque. » Il reçu 23 traitements chocs, avant d’être prononcé guéri et libéré seulement trois mois plus tard.
Après, Corona fut déporté au Mexique. Corona retourna alors aux États-Unis légalement, avec une green card. À cette époque, il arrêta de boire. En plus des épisodes schizophréniques et un tempérament violent, Corona était regardé comme un travailleur ardu. En 1962, il devint un travailleur licencié. Il était chargé d’engager des travailleurs pour faire fonctionner les ranchs fruitiers locaux.
Corona était censément macho extérieurement et avait des problèmes de colère avec les hommes homosexuels. Son demi-frère, Natividad, qui était gay, et propriétaire du Café Guadalajara à Marysville. Tôt le matin du 25 février 1970, un jeune homme nommé José Romero Rava fut brutalement attaqué avec une machette dans les toilettes du café. Il fut découvert par des clients à 13h, frappé sur la tête et le visage, et Natividad appela la police. Rava rempli une poursuite contre Natividad, gagnant un jugement de 250 000 $, ce qui força Natividad à vendre son café et à retourner au Mexique avant de payer.
En mars 1970, Corona est admis de nouveau à l’hôpital d’état DeWitt pour se faire traiter. Un an plus tard, en mars 1971, il applique pour de l’aide financière pour la première fois, comme il y avait un petit ranch et/ou une ferme pour travailler de disponible. Son application fut rejetée, cependant, puisqu’il avait trop de biens, deux maisons, et un peu d’argent à la banque.
Victimes découvertes
Le 19 mai 1971, un rancher japonais américain nommé Goro Kagehiro, faisait la tournée de son verger de pêches près de la ville de Yuba, où il vit un trou fraîchement creusé, qui était approximativement sept pieds de long et trois pieds et demi de profond. Retournant la même nuit, il trouva le trou rempli. Croyant que quelqu’un avait enterré ses poubelles sur sa propriété, Kagehiro appela la police. Au matin du 20 mai, plusieurs députés du shérif répondirent à l’appel de Kagehiro et procédèrent à creuser. Au lieu de trouver ce qui était suspecté, le corps frais d’un américain blanc, âgé de 40 ans, nommé Kenneth Whitcare, fut découvert dans ce qui se trouvait à être une tombe[3]. Whitacre, qui était un vagabond, avait été sodomisé puis poignardé à mort. Sa tête avait été coupée à l’aide d’une machette. De la pornographie gay fut retrouvée dans la poche arrière de ses pantalons.
Quatre jours plus tard, des travailleurs sur le ranch fruitier non long de Jack Sullivan rapportèrent avoir trouvé une région de terre affaissée. Ce second site d’enterrement contenait le corps de Charles Fleming, 67 ans. Avant que les détectives d’homicide l’ait identifié, une autre tombe fut découverte, puis une autre. Alors que les environs continuaient d’être excavés, les victimes se firent retrouvées à un rythme surprenant. Tous étaient blanc, excepté deux. Ils étaient apparemment des hommes qui n'allaient manquer à personne – d’âge moyen, plus vieux, des alcooliques et des travailleurs qui vivaient de façon anonyme.
Toutes les victimes avaient été poignardées et vicieusement mutilées au niveau de la tête avec une machette[4],[5] Ils avaient tous une piqûre profonde sur la poitrine suivie de deux barres obliques à travers le derrière de leur tête ayant la forme d’une croix. Ils étaient tous enterrés avec la tête vers le ciel, avec leurs bras étirés au-dessus de leurs têtes et leurs chandails tirés par-dessus leurs visages. Quelques-uns avaient les pantalons baissés.
On dira que les victimes avaient toutes été assassinées sur une période de six semaines; une moyenne d’un meurtre chaque 40 heures. Des documents qui montrait le nom de Juan Corona furent retrouvés dans quelques-unes des tombes.
Preuve
Juan Corona fournissait les travailleurs aux ranches où les victimes furent découvertes. Il logeait beaucoup des hommes qui travaillent pour lui dans une maison de couchettes sur le Ranch Sullivan, où la plupart des victimes ont été découvertes.
Dans une tombe, des députés trouvèrent deux reçus de viande avec la signature de Corona. Dans deux autres tombes, il y avait deux reçu de banque chiffonnés imprimés avec le nom et l’adresse de Corona. Cette preuve circonstancielle donna une autre poussée au cas[3].
Des témoins dirent plus tard à la police que quelques-unes des victimes avaient été vues dans le camion pick-up de Corona.
Dans les petites heures du matin du 26 mai 1971, la police entra dans la maison de Corona à Yuba avec un mandat de perquisition et l’arrêta. Les preuves indiquant son implication dans le meurtre et pouvait servir à sa condamnation furent découvertes et saisies, comme deux couteaux ensanglantés, une machette, un pistolet, et des vêtements ensanglantés. Il y avait également un registre contenant 34 noms et dates, incluant sept des victimes connues. On se refera au registre en tant que « liste de mort » par le procureur, qui allégua qu’elle contenait les dates auxquelles les hommes avaient été tués.
Procédures légales
Corona eut droit à l’aide légale des États-Unis et à un avocat commis d'office, Roy Van den Heuvel, qui engagea plusieurs psychiatres pour réaliser une évaluation psychiatrique. Bien que le shérif, Roy Whiteaker, dit que le prisonnier n’était pas en danger immédiat ou apparent de ces co-détenus, Corona fut transféré à la nouvelle et plus grande prison de comté à Marysville le 30 mai 1971, pour des raisons de sécurité.
Le 2 juin, Corona fut retourné au comté de Sutter pour la lecture de l’acte d’accusation, qui était fermée au public et aux médias. Une réclamation d’innocence fut entrée et une date fut fixée pour l’audience préliminaire de Corona.
Quand les recherches furent terminées le 4 juin, un total de 25 victimes mâles avait été découvert. Quatre d’entre eux n’étaient pas identifiés. Whiteaker dit qu’il croyait qu’encore plus de corps auraient pu être enterrés dans la région.
Le 14 juin, Van den Heuvel fut remplacé par Richard Hawk, un défenseur maintenu en privé, un avocat. En retour de sa représentation légale, une entente fut faite, octroyant à Hawk l’exclusivité sur les droits de propriété de l’histoire de vie de l’accusé en matière de littérature et de dramatique, incluant les procédures contre lui. Sous l’entente, Corona laissa les privilèges avocat-client. Peu après avoir pris la défense, et même avant d’avoir vu les rapports médicaux de Corona, Hawk décida à l’encontre de plaider non coupable pour cause de folie et congédia les psychiatres.
Corona se plaint de douleur à la poitrine dans sa cellule à Yuba le 18 juin et fut amené à l’hôpital où il fut diagnostiqué avec une attaque de cœur mineure. Le grand juré retourna un acte d’accusation de 25 chefs d’accusation de meurtre contre lui le 12 juillet. Au début d’août, Corona fut hospitalisé encore après s’être plaint de douleur à la poitrine et disant qu’il n’avait pas été en mesure de dormir à cause de cela.
Procès
On prit plus d’une année après que les meurtres furent découverts pour que le cas contre Corona en vienne au procès. La cour suprême de la Californie enraya la peine capitale le 18 février 1972, la considérant inconstitutionnelle, cruelle et peu commune. Ainsi, il ne s’agira pas d’un cas capital. Hawk réussi à obtenir un changement d’emplacement du comté de Sutter au comté de Solano.
Le process débuta le 11 septembre 1972, au tribunal de Fairfield en Californie, plus d’une heure de la ville de Yuba. La sélection du jury pris plusieurs semaines, et le procès lui-même un autre trois mois[4].
Bien que Corona dénia sa culpabilité, il ne fut pas appeler à témoigner pour sa propre défense et aucun témoins de la défense ne furent appelés. Le jury délibéra après 45 heures et donnèrent un verdict le 18 janvier 1973, trouvant Corona coupable de meurtre au premier degré pour les 25 comptes d’accusations. Le juge, Richard Patton, condamna Corona à 25 termes de prison à vie consécutifs, sans possibilité de libération conditionnelle[6]. En dépit qu’il fut condamné à autant de termes consécutifs, le département de correction de la Californie dit que Corona sera éligible pour une libération conditionnelle dans sept ans, cita la section 669 du code pénal californien, mandatant que lorsqu’un crime est puni par l’emprisonnement à vie, avec ou sans possibilité de libération conditionnelle, alors toutes les convictions devraient être fusionnées et faites de façon concurrente.
Corona fut d’abord incarcéré à la faculté de médecine de la Californie à Vacaville, à 14,5 kilomètres de Fairfiels, en raison des irrégularités de son cœur qu’il avait éprouvé. Le 6 décembre 1973, il fut poignardé à 32 reprises dans sa cellule parce qu’il était entré en contact avec un autre prisonnier dans un corridor et ne lui avait pas demandé pardon. Son œil gauche fut enlevé en opération. Des cinq hommes questionnés, incluant celui impliqué dans l’incident, un fut identifié comme le partenaire sexuel de l’homme, et trois condamnés identifiés comme des amis du partenaire, quatre furent accusés d’assaut avec armes dangereuses.
Il fut transféré à la faculté de formation correctionnelle (FFC) à Soledad en Californie. Au début de janvier 1974, la femme de Corona, Gloria, demanda le divorce à Fairfiels, citant des différences irréconciliables.
Second procès
Le 18 mai 1978, la condamnation de Corona fut retournée par la cour d’appel de la Californie, qui tint une pétition par son avocat de la défense, Terence Hallinan, déclarant que son équipe initiale avait été incompétente. Ils n’avaient pas mis la schizophrénie comme un facteur mitigeant ou plaider la défense de folie[2]. Un nouveau procès fut ordonné.
Le second procès débuta le 22 février 1982 à Hayward en Californie. La défense de Corona posa en principe que le vrai meurtrier des travailleurs du ranch était probablement plus Natividad Corona, un homosexuel connu, qui avait été accusé de l’attaque envers Romero Rava à son café à Marysville, et qui, après avoir perdu dans la poursuite de Rava, était reparti dans son Mexique natif. Natividad était décédé huit ans auparavant à Guadalajara à Jalisco.
Cette fois, plus de 50 témoins de la défense furent appelés au tribunal par Hallinan. Carona fut appelé pour sa propre défense. Il posa deux questions, par l’entremise d’un interprète, prenant seulement deux minutes. « Comprenez-vous que l’état vous a accusé d’avoir tué 25 hommes? » « Oui, » répondit Corona ne façon presque inaudible. « Avez-vous quelque chose à voir avec le meurtres de ces hommes? » « Non, » répondit Corona. Hallinan dirigea alors Corona au procureur, Ronald Fahey, pour la contre-interrogation. Les avocats de la poursuite effrayé demandèrent un bref arrêt afin de reprendre leurs esprits et préparer quelques plus de 630 objets préparés pour leur contre interrogatoire. Plus tard, Fahey questionna Corona à propos de diverses vans et voitures qu’il utilisait au ranch où il travaillait et vivait, dans lesquels des armes furent trouvées.
Le procès dura sept mois. Corona fut condamné de nouveau pour les crimes le 23 septembre 1982, et retourna en prison après que la stratégie ne parvienne pas à persuader le jury, qui délibéra pour 54 heures sur une période de deux semaines, de son innocence. Après coup, l’agent de maîtrise dit à la presse que la pièce de conviction incriminant le plus contre Corona fut son registre de travail, pour lequel l’accusé n’avait « aucune explications raisonnables. » Il dira que le jury avait écarté la controverse de la défense comme quoi Natividad avait commis les meurtres. « Il n’était pas assez à Marysville pour avoir commis ce volume de meurtres, » dit-il.
Juan Corona fut transféré du FFC à Soledad à la prison d’État de la Californie à Corcoran, en 1992, où il sert présentement sa sentence à vie dans l’unité de protection.
Voir aussi
Lectures complémentaires
- Cray, Ed. Burden of Proof: The Case of Juan Corona. New York: Macmillan, 1973. ISBN 0-02-528770-2
- Kidder, Tracy. The Road to Yuba City: A Journey into the Juan Corona Murders. Garden City, N.Y.: Doubleday, 1974. ISBN 0-385-02865-2
- Villaseñor, Victor. Jury: The People vs. Juan Corona. Boston: Little Brown, 1977. ISBN 0-316-90300-0
- Talbitzer, Bill. Too Much Blood. New York: Vantage Press, 1978. ISBN 0-533-03801-4
- Cartel, Michael. Disguise of Sanity: Serial Mass Murderers. Toluca Lake, Calif.: Pepperbox Books, 1985. ISBN 0-9614625-0-7
Références
- http://www.escalera.com/safelevee/1955flood.htm
- http://www.latinamericanstudies.org/immigration/corona.htm
- http://www.crimelibrary.com/serial_killers/notorious/juan_corona/index.html
- http://www.trutv.com/library/crime/serial_killers/notorious/juan_corona/4.html
- http://www.time.com/time/printout/0,8816,910481,00.html
- http://www.newsreview.com/sacramento/Content?oid=oid%3A11972
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