- Jean Fabre de la Martillière
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Jean Fabre de La Martillière
Jean Fabre de la Martillière Naissance 10 mars 1732
NîmesDécès 27 mars 1819 (à 87 ans)
ParisArme Artillerie Grade Général de division Service 1757 - 1801 Conflits Guerre de sept ans
Guerre du Roussillon
Première Coalition
Deuxième Coalition
Campagne d'Italie (1799-1800)Faits d’armes Bataille_de_la_Sierra_Negra
Bataille de NoviAutres fonctions Sénateur
Pair de France
Jean Fabre de la Martillière, né à Nîmes le 10 mars 1732, mort à Paris le 27 mars 1819, est un général d'artillerie et homme politique français.Biographie
Il nait à Nîmes le 10 mars 1732. Son père était conseiller au parlement de Toulouse. Il fit ses premières études à Nîmes avant de continuer à Paris.
Il entra dans l'armée en 1757 en tant que sous-lieutenant d'artillerie. Il fit la Guerre de Sept ans et séjournera cinq ans à la Guadeloupe. De retour en France avec le grade de capitaine en 1772, il obtint de Gribeauval en 1779 l'inspection de la fonderie royale de Douai. Les services importants qu'il rendit dans la fabrication des canons, dont il diminua la longueur tout en augmentant la portée, lui méritèrent en 1789 le grade de colonel. C'est avec ce grade qu'il fit les premières campagnes des armées françaises. En 1791, il est promu lieutenant-colonel, puis en 1792 colonel du régiment d'artillerie de Stasbourg. Cette même année, il est chargé du commandement de l'artillerie à l'armée des Pyrénées orientales et combat à la bataille de Peyrestortes.
Se trouvant en Catalogne au moment où Dugommier fut mortellement frappé le (18 novembre 1794), et voulant éviter les suites désastreuses qui suivent souvent à la mort instantanée d'un commandant en chef, Fabre s'éleva bientôt à la hauteur de la nouvelle position où il était placé, et grâce à son courage et à ses talents l'ennemi fut contraint non seulement d'abandonner l'importante position de la Montagne-Noire que défendaient 24 pièces d'artillerie, mais essuya en deux jours après une terrible défaite à Eyscaulas.
Il est récompensé de sa conduite en étant élevé au grade de général de division. Il reçoit le commandement de l'artillerie de l'armée du Rhin (1797), qui deviendra par la suite successivement armée de Mayence (1798), du Danube (1799) et enfin d'Hélvétie.
Il prit une part active aux batailles de Stockach (25 mars 1799) et de Zurich (4 juin 1799), et se couvrit de gloire à la désastreuse Bataille de Novi (15 août 1799) et à l'héroïque défense de Gênes. Une fois le blocus levé, il rejoignit alors l'armée de Bonaparte, de retour de Marengo, et y prit le commandement de l'artillerie.
Après la paix, il devient successivement membre du comité central d'artillerie et inspecteur général de la même arme. Napoléon Ier le fait entrer au Sénat conservateur le 25 décembre 1801. Il fut pourvu de la sénatorerie d'Agen le 22 mai 1804 et obtint également en 1808 le titre de Comte de l'Empire.
Ayant voté la déchéance de Napoléon Ier lors de la première Restauration, il est appelé à la Chambre des Pairs le 4 juin 1814. Il sera nommé au conseil de perfectionnement et d'inspection de l'École polytechnique en 1816. Il fut confirmé dans les titres de comte et pair de France par ordonnance royale du 31 août 1817.
Il mourut à Paris le 27 mars 1819 à 87 ans.
Œuvres
- Recherches sur les meilleurs effets à obtenir de l'artillerie; Paris, 1812
- Réflexions sur la fabrication en général des bouches à feu; Paris, 1817.
Sources
- Nouvelle biographie moderne par Ferdinand Hoefer, sur googlebooks
- Notice biographique sur Anovi
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