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Jean-Baptiste Marino
Pour les articles homonymes, voir Marino.Jean-Baptiste Marino, né à Sceaux en 1767 et mort guillotiné à Paris le 19 juin 1794, est une personnalité de la Révolution française.
Fils d'un jardinier du « potager » du comte d'Eu. Marino peignait et vendait depuis dix ans ses porcelaines dans les galeries du Palais-Royal. À la Révolution, il devient orateur dans les clubs révolutionnaires.
Membre de la Commune de Paris après la Journée du 10 août 1792, il fut nommé administrateur de police. À Lyon, il préside la commission extraordinaire chargée de juger les fédéralistes et utilise sa position pour obtenir les faveurs des belles suspectes, l'apprenant Jean-Marie Collot d'Herbois le renvoie et, dès lors, Jean-Baptiste Marino lui voue une haine et une rancune farouches.
À Paris, il est chargé de la police des prisons et de la surveillance de la moralité publique, il se sert de cette position pour obtenir des avantages en argent comme en nature. Suite à la dénonciation du député Pons de Verdun, le 9 germinal an II (29 mars 1793), il est destitué, sur les accusations suivantes : complicité dans la tentative d'évasion de Marie-Antoinette d'Autriche, également connue sous le nom de Complot de l'Oeillet (2 au 3 août 1793), et pour sa complicité avec Henri Admirat dans la tentative d'assassinat de Jean-Marie Collot d'Herbois le 3 prairial an II (22 mai 1794).
Condamné comme parricide pour attentat sur un des membres de la Convention, il fut guillotiné vêtu d'une chemise rouge, destinée aux assassins et empoisonneurs[1].
Annexes
Notes et références
- ↑ article 4, titre Ier, 1re partie, Code pénal de 1791.
Sources
- Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799 de Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro
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