Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt

Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt
Naissance	19 mars 1767 Val de Molles, France
Décès	17 janvier 1830 Paris, France
Origine	Français
Allégeance	Armée française
Arme	Infanterie
Grade	Général de division
Années de service	1784 -
Conflits	Révolution française Premier Empire
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Jean-Baptiste-Maximilien-Joseph-Antoine Lecat de Bazancourt (19 mars 1767 Val de Molles- 17 janvier 1830) est un général français.

Biographie

Issu d'une famille noble de Picardie, Lecat de Bazancourt entra comme élève à l'école militaire en 1775. Il en sorti, en novembre 1784, avec le grade de sous-lieutenant au 42e régiment de ligne.

Lieutenant le 15 septembre 1791, et capitaine l'année suivante, il fit en cette qualité la campagne d'Italie sous le général Bonaparte, et fut fait chef de bataillon au commencement de l'an VIII, il était alors en Égypte. Il se distingua principalement au siège de Saint-Jean d'Acre, où il reçut à la tête une blessure grave.

En l'an X, il était colonel du 4e régiment d'infanterie légère, grade qu'il occupait encore le 19 frimaire an XII, époque à laquelle il fut décoré de l'ordre de la Légion d'honneur. Bazancourt, qui se fit remarquer à la bataille d'Austerlitz, en fut récompensé par la croix de commandant de la Légion d'honneur, que Napoléon lui décerna le 11 nivôse an XIV (25 décembre 1805).

Signataire du jugement rendu à l'unanimité, la 30 ventose an XII, par la commission militaire chargée de prononcer sur la culpabilité du duc d'Enghien, il n'avait siégé dans ce procès qu'en remplacement du colonel Colbert qui, désigné par le ministre, n'avait point été trouvé chez lui au moment où sa nominalion lui avait été portée.

En janvier 1808, il est nommé commandant de la place de Valladolid. Après la campagne de Prusse, nommé le 6 mars 1808 général de brigade, et créé baron de l'Empire le 10 février 1809, il eut le commandement de Hambourg avec mission spéciale de veiller à l'observation du blocus continental.

En 1809, il lut la sentence condamnant à mort Armand de Chateaubriand, émissaire de l'agence royaliste. Son cousin, l'écrivain François-René de Chateaubriand, malgré ses interventions, ne put éviter l'exécution le jour du Vendredi-Saint dans la plaine de Grenelle. L'année suivante, il fut désigné commandant en chef de la garde nationale de Paris. Affecté à Danzig en 1812, il fut nommé en 1813 commandant supérieur de la place mais y fut fait prisonnier de guerre.

Mis à la retraite lors de la première Restauration, il reçut cependant, sous le nom de Lecat, la croix de chevalier de Saint-Louis. Mais ayant repris du service pendant les Cent-Jours, et commandé le département de la Manche puis celui d'Eure-et-Loir, il rentra définitivement dans sa position de retraite en août 1815 et cessa depuis d'être employé. Il est mort à Paris le 17 janvier 1830.

Il avait épousé le 11 janvier 1810, Élisabeth Marie Henriette Constance d'Houdetot, fille de César Louis Marie François Ange d'Houdetot et petite fille de Sophie Lalive de Bellegarde. Sa sœur Césarine épousa Prosper de Barante

Le couple eut deux enfants : César l'historien et Sophie, une des deux muses de Sainte-Beuve qui épousa le général François Aimé Frédéric Loyré d'Arbouville.

Armoiries

Coupé : au 1, parti d'azur à trois besants d'or et du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 2, d'or à un sphinx de sable, soutenu de gueules, brochant sur un palmier de sinople, accosté de deux croissants aussi de gueules, chaque croissant surmonté d'une étoile du même.^[1],[2]

Source

• A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]  ;

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