- Jauvard
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Bélâbre
Bélâbre Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Le Blanc Canton Bélâbre
(chef-lieu)Code Insee abr. 36016 Code postal 36370 Maire
Mandat en coursRené Duplant
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Anglin Site internet Bélâbre.fr Démographie Population 976 hab. (2005) Densité 24 hab./km² Gentilé Bélabrais
BélabraisesGéographie Coordonnées Altitudes mini. 95 m — maxi. 156 m Superficie 40,14 km² Bélâbre est une commune française, située dans le département de l'Indre et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud-ouest du département à la limite avec le département de la Vienne.
Elle est située dans l'espace naturel de la Brenne.
Les communes voisines
Voici les communes[1] voisines :
- Chalais (5 km)
- Mauvières (8 km)
- Ruffec-le-Château (9 km)
- Saint-Hilaire-sur-Benaize (9 km)
- Liglet (10 km)
Bélâbre est situé[2] à environ :
- 56 km de Châteauroux
- 73 km de La Châtre
- 90 km d'Issoudun
- 14 km du Blanc
Hydrographie
Bélâbre est traversé par la rivière Anglin.
Histoire
Le terroir porte des traces d’anciennes forges de fer. Le dernier haut-fourneau s’est éteint en 1875. Le passé s’est gravé sur ce sol. Entre Bélâbre et Mauvières, existe une pierre couchée sur l’ancien chemin de Puyrajoux au Blanc, c’est une pierre levée.
Aussi énigmatique que ces mégalithes est « le cimetière au chien » en limite des communes de Chalais, Ruffec-le-Château et Ciron. Les anciennes paroisses qui ont formées celle de Bélâbre sont encore marquées par leurs églises. Le prieuré de Jovard dépendait de l’abbaye de Méobecq. L’église formée d’une nef et d’un clocher est dédiée à la vierge et garde deux statues de bois. On y venait autrefois « en voyage ». Il fallait suivre un parcours marqué de 7 croix jusqu’à la fontaine du Magnoux où l’on jetait quelques pièces de monnaie. Ce pèlerinage se continue toujours. L’église de Nesme fut propriété des Bénédictins de St Savin sur Gartempe qui la reçurent en don en 1092. À L’épeau, le prieuré dépendait de Grandmont. Les guerres de religion n’épargnèrent pas Bélâbre qui avait un temple de l’église réformée. Deux sièges l’un en 1587 par les Calvinistes, l’autre en 1591 par les Ligueur, apportèrent leurs ravages. L’église actuelle date de 1852.
Jacques Louis Guy Lecoigneux, lieutenant des maréchaux de France en 1789 devait émigrer à la Révolution. Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne responsable de la prise de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais St Greluchon, favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.
Par lettre de 1372, la roi, Charles V donnait à son « amé et féal chevalier Jehan de Pocquières...le chastel de Bel arbre, assis en Guienne, à trois lieues ou environ prez de Oblanc, confisqué sur Périchon de Naillac, Anglais tenant le party ennemy,et valant 120 livres de rente » Les deux seigneuries voisines de la Salle et de Bel Arbre furent réunies en 1498. La terre de Bélâbre appartint successivement à Pierre III de Pocquières, à Louis de Chazerat, à Jean de Durfort.
Armand Léon de Durfort, époux d’une nièce de Sully, était lieutenant général de l’artillerie royale. Pourtant sa ruine devait amener le « chasteau et maison forte, garnie d’un portail, tours, pavillons, fossés, pont-levis et basse-cour à Jacques Lecoigneux. Il était Premier Président au Parlement de Paris et joua un rôle important pendant la Fronde Exilé pendant un temps, il revint à la mort de Louis XIII et obtint l’érection de son domaine, en marquisat. Gabriel Lecoigneux, conseiller du roi en ses conseils, réalisa un parc magnifique qui bordait l’Anglin. Jacques II Lecoigneux fut colonel de régiment de Bélâbre puis brigadier des armées du Roi. Louis -Jacques Lecoigneux agrandie encore les possessions familiales.
Jacques Louis Guy Lecoigneux, lieutenant des maréchaux de France en 1789 devait émigrer à la Révolution. Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne responsable de la prise de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais St Greluchon, favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu en 2008[3] René Duplant Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE [4])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 1277 1336 1260 1067 1062 1029 976[5] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Transports et voies de communications
Réseau routier
Desserte ferroviaire
Bus
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- ↑ La commune de Bélâbre sur le site communes.com
- ↑ La distance entre Bélâbre et les grosses communes du département avec Mappy.fr
- ↑ Site de la préfecture, consulté le 23 octobre 2008
- ↑ Bélâbre sur le site de l'Insee
- ↑ Recensement complémentaire de l’INSEE, disponible en ligne [1], consulté le 29 octobre 2008
Voir aussi
Articles connexes
- Réseau routier de l'Indre
- Liste des communes de l'Indre
- Liste des anciennes communes de l'Indre
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Libération de 1944
Liens externes
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- Portail des communes de France
Catégorie : Commune de l'Indre
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