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Simone Ehivet Gbagbo
Pour les articles homonymes, voir Gbagbo (homonymie).Simone Ehivet Gbagbo
première dame de Côte d'IvoireDebut 2000
Fin du mandat 2008Parti politique: Front populaire ivoirien Prédécesseur : Rose Guéï Successeur : - Né(e) : 1949
Moossou, à Grand-BassamConjoint : Laurent Gbagbo Religion : Évangélisme Simone Ehivet Gbagbo (que l'on surnomme Hillary Clinton des tropiques)[réf. nécessaire] est la première dame de Côte d'Ivoire, épouse de Laurent Gbagbo, président de la république.[1] Elle est née en 1949 à Moossou, commune de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire de Ehivet Ehivet Jean, gendarme de son état et de Marie Djaha. C'est une historienne, Docteur 3e cycle en littérature orale, chercheur en linguistique appliquée et syndicaliste marxiste très proche des milieux évangélistes américains. Elle est mère de cinq enfants, toutes des filles, dont les deux dernières avec le Président de la Côte d'Ivoire. Ensemble, ils ont au total sept enfants ; lui en a eu deux avant leur mariage et elle trois de sa première union.
Sommaire
Histoire
Elle participe aux mouvements de grève de l'enseignement en 1982, et fonde dans la clandestinité, avec son mari, le futur Front populaire ivoirien. Syndicaliste active dans les années 1970, elle a été plusieurs fois emprisonnée pour sa lutte en faveur du multipartisme dans les années 70.
Élue députée de la commune d'Abobo, elle a été présidente du groupe du FPI à l'Assemblée nationale.Première dame "hors-pair?" Toujours est-il que Simone Gbagbo est un peu particulière. Loin des paillettes et des artifices, elle se retrouve au cœur même des grandes décisions politiques de son pays. Ses actions dans le pays ne se limitent donc pas aux associations caritatives. Son bagage de syndicaliste et de politicienne lui permet de prendre ouvertement position sur la politique de la Côte d'Ivoire.
Controverses
Très crainte, Simone Gbagbo a quelque fois été accusée par la presse proche de la rébellion ivoirienne, de malversations politiques ou financières, notamment dans le cadre de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en 2004 [2]. Ses méthodes jugées expéditives par ses adversaires politiques et le fonctionnement présumé clanique de son entourage lui auraient valu de ses détracteurs l'autre surnom, moins envié, de « dame de Fer »[réf. nécessaire], voire de « dame de Sang »[réf. nécessaire] .
Future Présidente ?
À l'instar de Cristina Kirchner (actuelle présidente de l'Argentine) ou de Hillary Clinton (qui s'était déclarée candidate à l'élection présidentielle américaine), Simone Gbagbo serait pressentie pour succéder à son mari Laurent Gbagbo au poste de chef de l'État quand il ne sera plus président de la république. Elle serait également pressentie pour prendre la tête du FPI.
Ouvrages
- Paroles d'honneur, paru en février 2007 aux Éditions Pharaos
Notes et références
- ↑ Sur l'influence de Simone Ehivet Gbagbo
- ↑ David Servenay, Le journaliste Guy-André Kieffer disparu depuis quatre ans, Rue 89, 16 avril 2008
Liens externes
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