Jacques Loysel

Jacques Loysel (29 mai 1867 dans la petite commune de Courcelles-de-Touraine en France - 1925) était un sculpteur français.

Biographie

Il est né dans le château du Vivier des Landes, propriété de ses parents, dans la petite commune de Courcelles-de-Touraine, canton de Château-la-Vallière, en Indre-et-Loire. Son père, Léon Félix Loysel, était le fils d'un riche négociant en textiles. Il avait choisi d'être peintre et fut l'élève de Troyon et de Théodore Rousseau. Sa mère, Anne Dufour, était la fille d'un industriel, sucrier à Paris, rue de Bagneux.

Après ses études secondaires, Jacques Loysel entra à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris, où il fut l'élève de deux sculpteurs célèbres : Henri Chapu et Antoine Mercié.

Il figura au salon de la Société des Artistes Français de 1892 à 1920.

Il eut d'abord un atelier, au 299 rue du Faubourg Saint Honoré, et acheta ensuite un hôtel particulier, 25 rue de Prony, avec derrière un jardin privatif et au fond du jardin un grand atelier qui donnait sur la rue Jadin, numéro 6.

Prix

Il obtint successivement une médaille au Salon de 1894, une bourse de voyage en 1897 et une médaille à l'Exposition Universelle de Paris en 1900.

Œuvres

Sa plus belle œuvre, exécutée en 1896, est une grande statue en marbre, femme nue couchée en 1/2 taille, La grande névrose, qu'il garda dans son atelier près de lui toute sa vie. Cette statue est répertoriée dans le livre de P. Kjellburg, Les bronzes du 19^e siècle"(p.444). Elle est également en photo dans le livre-catalogue édité par le Musée des beaux-arts de Montréal à l'occasion de l'exposition faite par ce musée en 1995 sous le titre Paradis perdus-l'Europe symboliste. La photo figure à la page 228 avec l'inscription suivante : Jacques LOYSEL- La grande névrose, 1896, collection particulière.

Son œuvre est exposé, en 1911, à la galerie Brame et Lorenceau et fait l'objet d'une critique de Paul-Jean Toulet^[1].

Dans son numéro 11 du 10 août 1912, la Revue moderne consacre un grand article à J. Loysel, intitulé Le sculpteur des danseuses. Cet article signé Hughes Balagny est très élogieux sur toutes les œuvres de ce sculpteur.

Nous pouvons citer, en dehors des dizaines de statuettes en bronze de danseuses nues, deux œuvres majeures :

• Un ensemble de trois surtouts de table en argent massif sur le thème des sirènes et tritons dans l'océan. Les trois statues sont des pièces uniques fondues en un seul exemplaire.
• Une statue en bronze représentant une femme nue faisant sa toilette dans un tub en marbre, qui fut présentée au salon de 1905. C'est également une pièce unique alors que toutes les autres statuettes en bronze étaient tirées en plusieurs exemplaires.

Après sa mort en 1925, J. Loysel fut enseveli dans une chapelle du cimetière du Père-Lachaise, où avaient été enterrées avant lui, une dizaine de personnes de sa famille depuis le début du XIX^e siècle. Cette chapelle porte l'inscription famille Loysel.

Notes et références

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