Isabelle d'Orléans-Bragance

Isabelle d'Orléans-Bragance
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Isabelle d'Orléans et Bragance
Isabelle d'Orléans et Bragance

Isabelle d'Orléans et Bragance (de son nom de naissance en portugais Isabel de Orléans e Bragança e Dobrzensky de Dobrzenicz), née à Eu (Seine-Maritime) le 13 août 1911 et morte à Paris (16e arrondissement) le 5 juillet 2003, fut l'épouse du prétendant orléaniste au trône de France de 1940 à 1999 Henri d'Orléans. En tant que telle, elle portait le titre de courtoisie de « comtesse de Paris ».

Son état civil complet était Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne d’Orléans et Bragance. Elle fut baptisée à Eu le 15 août 1911, avec pour parrain et marraine ses grands-parents paternels, Gaston d'Orléans, comte d'Eu, et Isabel de Bragança, princesse héritière du Brésil (1846-1921).

Isabelle d'Orléans et Bragance était la fille aînée du prince Pierre d'Orléans-Bragance (1875-1940) et de son épouse, née comtesse Elisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz (1875-1951).

En 1931, elle épousa son cousin Henri d'Orléans (titré à sa majorité « comte de Paris » par son père Jean d'Orléans, « duc de Guise ») avec qui elle a eu onze enfants :

  • la princesse Isabelle (née en 1932) ;
  • le prince Henri (né en 1933), chef dynastique de la Maison d'Orléans depuis la mort de son père en 1999 ;
  • la princesse Hélène (née en 1934) ;
  • le prince François (1935-1960) ;
  • la princesse Anne (née en 1938) ;
  • la princesse Diane (née en 1940) ;
  • les princes jumeaux Michel et Jacques (nés en 1941) ;
  • la princesse Claude (née en 1943) ;
  • la princesse Chantal (née en 1946) ;
  • le prince Thibaut (1948-1983).

Elle s'attacha jusqu'à la fin de ses jours à soutenir son époux, notamment dans sa volonté de rendre l'idée d'une restauration monarchique plus proche des Français, de leurs aspirations et de leur vie quotidienne, loin des clichés passéistes et rétrogrades. Elle participa ainsi par exemple très activement à des voyages en province après la loi de fin d'exil de 1950.

Madame, ainsi que l'usage voulait qu'elle soit appelée, fut qualifiée de « plus belle princesse d'Europe » dans les années 1930 par le roi de Bulgarie, a incarné, défendu et illustré une certaine idée de l'élégance et du chic français en conservant jusqu'à son dernier jour une grande allure unanimement reconnue, mêlée d'une affabilité bienveillante qui a touchée de nombreuses personnes.

En tant qu'épouse puis veuve du prince Henri d'Orléans (chef de la maison d'Orléans et prétendant au trône pour les orléanistes), la princesse Isabelle d'Orléans et Bragance faisait usage des pleines armes de France accolées aux armes impériales brésiliennes (Orleans e Bragança).

Dès les années 1970, la « comtesse de Paris » s'installa dans un vaste appartement parisien, situé dans un immeuble du 8e arrondissement appartenant à la famille d'Orléans, séjournant régulièrement dans le pavillon Montpensier situé dans la partie privée du parc du château d'Eu.

Elle partageait son temps entre sa famille, ses multiples activités mondaines et sollicitations, l'écriture et de nombreuses associations dont elle s'occupait avec enthousiasme, au premier rang desquels l'Association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d'Eu, dont elle était la présidente-fondatrice depuis 1985 et le prix littéraire Hugues-Capet.

Isabelle d'Orléans et Bragance publia ses mémoires, véritables best sellers, en 1978 et 1981 et des biographies historiques comme celle de Blanche de Castille ou de Marie-Amélie, reine des Français, ainsi que des ouvrages autobiographiques comme Mon bonheur d'être grand-mère (1995) et L'Album de ma vie (2002).

Morte le 5 juillet 2003, Isabelle d'Orléans et Bragance est inhumée dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole des Orléans. Ce domaine est ouvert à la visite.

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Voir aussi

Œuvres

Ouvrages signés « Isabelle, comtesse de Paris »

  • Tout m'est bonheur (souvenirs), Éditions Robert Laffont, coll. « Vécu », Paris, 1978. 440 p.-[16] p. de pl. ; 24 cm. (ISBN 2-221-00107-9).
  • Les Chemins creux (souvenirs, suite de Tout m'est bonheur), Éditions Robert Laffont, coll. « Vécu », Paris, 1981. 274 p.-[16] p. de pl. ; 24 cm. (ISBN 2-221-00817-0).
  • Blanche de Castille, mon aïeule (biographie), Éditions Robert Laffont, Paris, 1991. 282 p. ; 24 cm. (ISBN 2-221-07093-3).
  • Moi, Marie-Antoinette (biographie romancée), Éditions Robert Laffont, Paris, 1993. 237 p. ; 24 cm. (ISBN 2-221-07485-8).
  • La reine Marie-Amélie [Texte imprimé] : grand-mère de l'Europe (biographie), Éditions Perrin, Paris, 1998. 474 p.-[12] p. de pl. ; 23 cm. (ISBN 2-262-01451-5).
  • L'album de ma vie (souvenirs, avec la collaboration de Cyrille Boulay), Éditions Perrin, coll. « les Souvenirs du Gotha », Paris, 2002. 111 p. ; 29 cm. (ISBN 2-262-01832-4).
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