Invention de l'écriture

Invention de l'écriture

Débuts de l'écriture en Mésopotamie

Tablette archaïque retrouvée à Kish.

Les conditions et les mécanismes qui présidèrent à lapparition de lécriture en Mésopotamie à la fin du IVe millénaire av. J.-C. sont généralement tenus pour acquis : avant de devenir un outil au service de la langue, lécriture aurait été un simple système denregistrement, une sorte daide mémoire à lusage de quelques scribes dont la seule préoccupation était de conserver la trace dopérations comptables toujours plus nombreuses et plus complexes, inhérentes à la gestion des premiers grands centres urbains.

Depuis quelques années, une telle approche doit pourtant être nuancée voire corrigée. Grâce à la publication récente du corpus des documents archaïques sortis des sables dune quinzaine de sites de lantique Mésopotamie et de son voisinage, il nest plus possible, en effet, daccepter lidée dun glissement dune écriture de choses vers une écriture de mots. Telle que nous la saisissons à ses débuts, lécriture apparait déjà organisée sur des principes qui, pour autant que nous les comprenions, névoluèrent guère au cours des millénaires suivants. Bien loin de se limiter à un système primitif associant des choses à des nombres, elle révèle, dès ses premières traces, létroitesse de ses rapports avec la langue et ses implications cognitives dans un vaste mouvement de pensée du monde au sein duquel elle se comprend elle-même comme un objet.

Pourtant, notre compréhension de la genèse du système est encore loin dêtre acquise. À ce jour, lhistoire des débuts de lécriture en Mésopotamie sécrit encore en pointillés et les blancs sont encore loin dêtre comblés. Conscients de ces difficultés, en les interrogeant dans leur contexte archéologique et historique, nous chercherons donc à présenter ce que nous apprennent les plus anciens documents écrits dont nous disposons.

Sommaire

Le temps et lespace

Sites principaux de Mésopotamie durant la Période d'Uruk.

Le premier problème que pose à lhistorien le corpus des quelque 5 500 tablettes archaïques trouvées à Uruk, Suse, Djemdet Nasr, Kish ou Ur, est avant tout celui de sa datation. De manière générale, si la paléographie permet den proposer une chronologie relative, il reste toutefois difficile de rattacher celle-ci à la chronologie absolue. Cette difficulté tient essentiellement à des ambiguïtés stratigraphiques. La plupart des documents découverts à Uruk, proviennent en effet de décombres archéologiques ayant servis de remblais lors de la construction de certains bâtiments de lEanna ce qui les rend donc difficile à dater.

En outre, comme nous le révèlent les rapports de fouilles, lidentification du niveau archéologique auquel sont associés ces documents fut justement conditionnée par la présence des tablettes elles-mêmes. Ce qui, de manière tautologique, revient à dire quayant servi de marqueurs chronologiques, les tablettes ont été datées à partir delles-mêmes. En réalité, seules sept dentre elles ont été découvertes sur leur sol dorigine. Toutes proviennent du « temple rouge » que les archéologues hésitent à dater du niveau IVa ou IVb de lEanna. On comprend donc quen toute honnêteté, sans information complémentaire, toute tentative de datation à partir du site dUruk reste donc inexploitable.

Par chance, le site de fouilles de lacropole de Suse nous offre une situation toute différente et permet de contourner les difficultés. Ce site situé dans le Khuzistan iranien offre, en effet, une chronologie sans hiatus quil est possible de raccrocher à celle dUruk et par ce biais, denvisager lapparition des premiers documents écrits peu après le milieu du IVe millénaire avJ.-C. ou, plus précisément, dans une fourchette temporelle oscillant entre 3400 et 3300 av. J.-C.

Linterprétation des premiers documents

Comprendre pour quelles raisons de tels documents firent leur apparition à ce moment précis de lHistoire pose avant toutes choses le problème de leur interprétation. Malheureusement, leur ancienneté comme leur originalité semblaient reléguer dans le domaine de lillusoire ou de lhypothétique toute tentative de déchiffrement. Par chance, un certain nombre de ces textes présentaient des similitudes avec certaines tablettes plus récentes, découvertes sur le site de Tell Fāra, lancienne Shuruppak. Ces dernières, tout à fait intelligibles, constituaient de longues listes de signes, regroupant de manière thématique, des noms de villes, de poissons, doiseaux, de vases ou de fonctionnaires. Se fondant alors sur les correspondances existant entre ces documents plus récents et les tablettes archaïques, il devint alors possible didentifier un grand nombre de signes et par dappréhender le contenu du reste du corpus. Dès lors, trois grands types de documents purent être identifiés : les listes lexicales dont nous venons de parler, des documents à caractère comptable ou gestionnaire et quelques tablettes « scolaires ».

Détail d'une tablette administrative de la période d'Uruk III, Djemdet Nasr, (31002900 av. J.-C.)

La documentation comptable constitue, de loin, la masse la plus importante de ces textes archaïques. De manière assez générale, on y traite dopérations gestionnaires concernant des produits céréaliers, des produits laitiers, des inventaires de troupeaux ou de personnel et même de calculs prévisionnels sur les rendements des champs et des cheptels. Si lidentification des différents acteurs de ces opérations reste difficile, les volumes engagés révèlent quelles émanent dimportantes structures officielles. En témoigne la tablette MSVO 3, 64 appartenant à un lot provenant dun grand centre de distribution de produits céréaliers, dirigé par un administrateur dont le nom est lu conventionnellement KU.ŠIM, il est question de la distribution de lots de céréale à quatre fonctionnaires : lun de 7 776 litres, un autre de 1 176 litres, un troisième de 1 008 et le dernier de 4 752 litres.

Les listes lexicales dont il a été question plus haut constituent, de leur côté, un ensemble denviron 650 tablettes formant les duplicata de 14 listes différentes. Elles recensent, tout en limpliquant dans un vaste mouvement cognitif, lunivers des textes à caractère économique en lorganisant suivant un ordre déterminé, régi par des considérations hiérarchiques ou typologiques, tout en offrant probablement aux différents acteurs de lécriture une documentation de référence au sein de laquelle ils puisent des signes en fonction de leurs besoins.

Si lon excepte les textes « scolaires », qui témoignent de lexistence dune instance formatrice des scribes, cest donc une documentation majoritairement liée à des préoccupations gestionnaires ou économiques qui fait son apparition au cours de la période d'Uruk récent. Dès lors, se pose la question des spécificités socio-économiques de ce moment de lhistoire mésopotamienne qui conditionnèrent lélaboration de ce nouvel outil que fut lécriture.

Les conditions de la genèse du système

Homme barbu, peut-être un « roi-prêtre », période d'Uruk, c. 3300 av. J.-C.
Article connexe : Période d'Uruk.

La culture de lUruk sinscrit dans un large processus qui trouve ses origines dans celle de lObeïd (6500-3700 av. J.-C.) pour sachever au cours de la période dite de Djemdet Nasr (circa 3000-2900 av. J.-C.). Avec lessor de lagriculture rendu possible par une pratique plus large de lirrigation, ce qui caractérise au mieux les spécificités de cette époque est certainement la concentration progressive des populations au sein de grands centres urbains. La différentiation croissante entre agglomérations voit alors certaines dentre-elles simposer comme de véritables métropoles le tissu urbain sorganise sur de nouvelles bases : lhabitat y devient plus disparate tandis quapparaissent dimmenses ensembles architecturaux à vocation non domestique, trahissant lémergence dune société nouvelle dominée par une élite. Au sommet de celle-ci, une figure individualisée quil est convenu dappeler le « Roi-prêtre », se laisse entrevoir dans la statuaire et la glyptique, assurant des fonctions religieuses tout en exerçant un pouvoir coercitif sappuyant inévitablement sur une lourde administration.

Lextension des voies fluviales et terrestres, linvention de la roue ou lutilisation de certaines espèces comme animaux de bât, associés au gigantisme de ce quil est alors convenu dappeler des cités, explique probablement le développement des réseaux économiques interurbains entre la métropole et ses villes vassales. Dès lors, la complexité accrue des opérations gestionnaires liées aux nouvelles dimensions de léconomie ainsi que le souci de garantir lintégrité de ces opérations dans lesquelles participait un nombre plus grand dintermédiaires, furent certainement à lorigine de deux innovations techniques : le sceau-cylindre et la bulle à calculi.

De la bulle à calculi à la tablette

Utilisés depuis la fin de la culture de Halaf, autour de la première moitié du Ve millénaire avJ.-C., pour le scellement des vases, des ballots voire des pièces enfermant des marchandises, les petits cachets aux formes évoquant celle dun bouton pourvu dune face plane ornée dun motif gravé en négatif font place, vers la fin du IVe millénaire avJ.-C., à de petits cylindres, comportant sur leur surface de révolution un décors incisé au contenu symbolique. La raison de ce remplacement sexplique probablement par la possibilité de ce nouveau support à développer une image plus élaborée et par de délivrer un message plus détaillé tout en continuant à garantir lintégrité dun contenu.

À la même période, apparaissent de petites sphères dargile traditionnellement appelées bulles, à lintérieur desquelles lon enfermait des objets aux formes variées : bâtonnets, billes, disques, petits cônes ou grands cônes perforés dont les similitudes ne sont pas sans évoquer certains signes décriture utilisés plus tard pour transcrire des valeurs numérales. Leur analogie avec les cailloux qui servaient à lapprentissage du calcul leur valant lappellation de calculi.

Sceau-cylindre de la Période d'Uruk avec son empreinte.

La surface de ces bulles est occupée par des déroulements de sceaux-cylindres tandis que des encoches, obtenues par application dun calame ou peut-être par impression dun calculus, signalent à lextérieur le contenu de lenveloppe. Sil nexiste pas toujours de correspondances strictes entre les formes imprimées et celles des calculi contenus dans la bulle, il existe néanmoins dans tous les cas une correspondance de nombre.

Lusage de ces objets reste relativement flou. Daucuns y voient une sorte de bordereau accompagnant une transaction. Les sceaux garantissant lintégrité de lenregistrement tandis que les marques indiqueraient les quantités de biens engagés dans lopération. Tout laisse penser quune fois lenveloppe dargile brisée, il suffisait, pour sassurer de la conformité de la transaction, de confronter les quantités et la nature des biens avec les calculi enfermés dans la bulle et les marques imprimées sur sa surface. Toutefois, vraisemblablement perçu comme redondant, ce double enregistrement fut simplifié en faisant léconomie des calculi. Dès lors, il est pensable que le vide central de la sphère ayant perdu sa raison dêtre, les bulles saplatirent pour former de petits coussinets à lorigine des premières tablettes. Les plus anciennes tablettes de Suse, appartenant au niveau 18 du sondage de lAcropole, apparaissent dailleurs sous deux formes distinctes, lune oblongue et lautre ronde, imitations directes de deux formes denveloppes en argile également connues sur le site.

Si lon admet le passage de la bulle à la tablette, ce dont semble témoigner la stratigraphie de Suse, il convient de constater que le système denregistrement se fait quant à lui plus complexe. Si à linstar des bulles, certaines tablettes continuent dassocier un sceau et des marques numérales, dautres en revanche, associent désormais ces mêmes marques à des signes évoquant, probablement de manière plus ou moins figurative (pictogrammes), la nature des produits impliqués dans lopération. La coexistence de ces deux types de tablettes reste difficile à comprendre. Il est possible comme le suggère la présence de plusieurs signes différents sur une même tablette « pictographique » que ces dernières mettaient en jeu plusieurs types de produits les tablettes « numériques » nenregistraient quune seule marchandise.

La nature des signes

Pendentif portant le signe EN, période de Djemdet Nasr (c. 3000).

À ce stade, il est tentant de considérer quen renvoyant à une réalité, elle-même en relation avec un mot de la langue, chaque signe graphique fut alors naturellement perçu comme lexpression visible de la globalité dun signifiant linguistique soit en dautres termes, que ce système ne fut quune simple écriture de mots, capable, tout au plus, de rendre les segments dun discours en relation avec une quelconque activité gestionnaire. En fait, nombre de détails prouvent, tout au contraire, que dès ses débuts le système est capable dune analyse phonique. Lexemple du signe GI est de ce point de vue tout à fait révélateur. En effet, dès ses plus anciennes attestations, le signifiant de ce signe représentant un « roseau » est utilisé sur le principe du rébus pour rendre un terme homophone : GI signifiant en sumérien « recette ».

En outre, comme la montré J.-J. Glassner [réfsouhaitée], quelques signes montrent quune analyse en unité phonologiques est également en jeu dans le système. Ainsi, le signe MEN, désignant une sorte de couronne, est composé de deux signes : GA2 et EN dont on peut penser que le dernier constitue une indication phonique précisant la lecture du signe. De même, le signe DUB enfermé dans le signe GA2 rappelle un des segments phonologiques de ce composé qui doit être lu ŠADUBA.

Comme on le voit, si dès lorigine, la dimension phonique constitue très certainement une des caractéristiques du système, il nen demeure pas moins, quà ce jour trop peu déléments permettent de penser létendu de son champ dapplication. Si nous la découvrons, avec beaucoup dinconnues, dans lonomastique ou la toponymie, il ne faut pas perdre de vue quà ce stade, la transcription fidèle de la langue nest pas dans la perspective de « lécriture ». Seuls, en effet, ont des raisons dêtre pris en compte les éléments fondamentaux permettant dappréhender les diverses modalités des opérations comme leur nature, leur moment, leur durée, leur lieu ainsi que les personnes, les choses et les quantités impliquées. La place de loralité se laisse dailleurs encore sentir dans le système puisque le lecteur, pour comprendre lexacte teneur du message, doit être au courant de sa signification.

Le développement du système

Si, dun point de vue paléographique, la documentation archaïque révèle des étapes dans lévolution de lécriture, les principes qui présidèrent à sa genèse restent pourtant difficiles à apprécier. Le caractère fortement stéréotypé des signes les plus anciens a ainsi encouragé certains à supposer lexistence dun système symbolique précurseur. Pour D. Schmandt-Besserat [réfsouhaitée], un tel système peut être identifié dans de petits jetons aux formes diverses dont on connaissait lexistence dans tout le Proche-orient depuis le Néolithique. Si cette théorie connaît encore un large succès dans la communauté scientifique, elle présente néanmoins bon nombre de faiblesses. Sil est indéniable, en effet, que des similitudes de formes existent entre quelques signes archaïques et certains de ces jetons, force est de constater que leurs ressemblances restent souvent très vagues et presque toujours impossibles à évaluer sur des critères objectifs. En outre, la plupart de ces objets trouvés généralement hors contexte archéologique, constituent un corpus hétéroclite tant du point de vue spatial que temporel, dont quelques éléments sont même postérieurs de plusieurs millénaires à la naissance de lécriture. De fait, en labsence de plus de cohérences, toute volonté dy reconnaître des symboles précurseurs reste donc fragile et largement suspecte. Tout au plus est il possible davancer que les deux systèmes partagent peut-être des sources communes et quils se sont éventuellement enrichis mutuellement au cours des siècles.

À ce jour, à vrai dire, nos connaissances de la genèse des signes se ramènent seulement à appréhender quelques conventions graphiques voire quelques procédés de création. On découvre ainsi que la tête dun mammifère renvoie toujours à lanimal tout entier alors quune partie de son corps ne désigne rien dautre que le membre ou lorgane en question. Les signes AB2 ou ŠAG2 rendent ainsi respectivement les signifiés de « vache » et de « cochon » tandis que UR2 et GEŠTU renvoient simplement à ceux de « cuisseau » et d’« oreilles ». En outre, ainsi quen témoignent les signes SIG désignant le « soir » et U4 désignant le « matin », le dessin en miroir dun signe peut servir à rendre son antonyme.

Quoique de manière plus absconse, les signes GIR3 et DU témoignent de leur côté de lexistence dune véritable conception théorique du système. Ainsi, sans que nous puissions accéder à la logique sous-jacente qui est en œuvre dans ces associations, le signe GIR3 représentant une tête dâne est étrangement utilisé pour écrire le mot « pied » alors que le signe DU dessinant effectivement un « pied » ne sert jamais pour désigner celui-ci.

Au cours du IIe et du Ier millénaire, dans de longs syllabaires, les lettrés babyloniens de lépoque, usant dune terminologie faite dun sabir de sumérien et dakkadien, se font peut-être aussi lécho de procédés plus anciens ayant également présidés à lélaboration du système. Parmi les plus représentatifs mentionnons :

  • Le gunû « hachuré », qui consiste à hachurer un signe ou lune de ses parties dun certain nombre de traits afin de souligner un aspect sur lequel lon veut insister ;
  • Le tenû « incliné », qui consiste à incliner une partie voire la totalité dun signe ;
  • Le nutilû « inachevé », un signe se présente comme la forme non achevée dun signe auquel il est comparé ;
  • Le minabi « double », qui consiste à doubler un signe ;

À ces procédés, il convient également dajouter celui de la composition, consistant à juxtaposer des signes simples pour en former un nouveau, tel GU4 composé des signes SAG et GAR, ou encore, celui de linscription un signe est inséré au sein dun autre, comme SUG dont la matrice LAGAB contient le signe A.

La langue

Comme nous lavons vu, nombres dindices phoniques tels que le signe GI, représentant un « roseau », utilisé pour rendre lhomophone GI, signifiant « recette » en sumérien, encouragent à penser que cette langue se cache derrière la documentation archaïque. Mais est-il légitime de formuler une telle conclusion, considérant les rares exemples dont nous disposons ? Il est vrai que dautres arguments viennent étayer cette thèse. Comme la suggéré A. Falkenstein [réfsouhaitée], si lon admet dune part que lordre de succession des signes ne suit pas encore obligatoirement celui de la séquence parlée et dautre part que le signe E2 est interchangeable avec LIL2, il est alors raisonnable de proposer quune séquence telle que E2-EN-TI attestée dans un document tardif de l'Uruk Récent puisse être lue EN.LIL2.TI et correspondre, par , à un anthroponyme sumérien signifiant : « (puisse le dieu) Enlil (donner) la vie » ou « que (le dieu) Enlil vivifie ». Malheureusement, ici encore, lexemple reste à peu près isolé.

Conclusion

Sil ressort de létat des lieux qui vient dêtre dressé que lécriture sinscrit dans un long processus dont les ramifications senracinent parfois très haut dans le Néolithique, paradoxalement, elle nen demeure pas moins une invention spécifique de son époque. Le caractère fortement uniformisé et normalisé du système ainsi que lexistence dune dimension théorique ayant présidée à sa genèse, plaide fortement en faveur dune invention mise au point par un petit nombre dindividus sur un laps de temps relativement court.

Si lon accepte quà ses débuts le système présente un caractère phonique, il nest plus possible, alors, dy reconnaître simplement un aide mémoire mais bien une véritable écriture et cela même, si lordre des signes ne rend quimparfaitement la chaîne linguistique des mots ou ne note que sporadiquement les marques grammaticales.

Bibliographie

Cadre historique

  • (de) J. Bauer, R. K. Englund, M. Krebernik, Mesopotamien, Späturuk-Zeit und frühdynastische Zeit, OBO 160/1, 1999 ;
  • P. Butterlin, Les temps proto-urbains de Mésopotamie : Contacts et acculturation à l'époque d'Uruk au Moyen-Orient , Paris, 2003.

Séries de publications de textes

  • Archaische Texte aus Uruk (ATU), Berlin ;
  • Materialen zu den Frühen Schriftzeugnissen der Voderen Oriens (MVSO), Berlin.

Débuts de l'écriture

  • A. Le Brun et F. Vallat, « Les débuts de l'écriture à Suse », dans Cahiers de la DAFI 8, 1978, p. 11-59 ;
  • B. André-Leickman, C. Ziegler (éds.), Naissance de l'écriture, cunéiformes et hiéroglyphes, Paris, 1982 ;
  • (en) H. J. Nissen, P. Damerow et R. K. Englund, Archaic Bookkeeping, Chicago, 1993 ;
  • (en) D. Schmandt-Besserat,
    • Before Writing, 2 vol., Austin, 1992 ;
    • How Writing Came About, Austin, 1996 ;
  • J.-J. Glassner, Écrire à Sumer : l'invention du cunéiforme, Seuil, 2001.
  • R. Mugnaioni, « Lapparition de lécriture en Mésopotamie », dans R. Viers (dir.), Langues et écritures de la Méditerranée, Actes du forum des 9, 10 et 11 mars 2001, Maison du Séminaire, Nice, Nice, 2007, p. 37-50.

Voir aussi

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