Immunite humaine

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Immunité humaine

L'immunité humaine (ou immunité des populations humaines) est un concept développé dans les années 1980-1990 pour décrire des phénomènes épidémiologiques et immunologiques à l'échelle de collectivités humaines. Cette notion bio-démographique a été introduite en France notamment par Norbert Gualde[1].

Le même phénomène semble exister pour les couples hôte-parasite ou hôte-agent pathogène, pour toutes les espèces animales, végétales ou fongiques.

Il est complexe, au point qu'il faudrait parfois parler d'interactions durables qui peuvent paradoxalement évoluer en quasi-symbioses.

Sommaire

Définition

L'immunité humaine représente pour un groupe ou pour l'humanité l'« immuno-compétence collective » ; produit de la somme des réponses immunitaires individuelles et constituant le statut immunologique de la population vis-à-vis d'un agent pathogène particulier.

Ce patrimoine collectif est en évolution constante. L'immunité des populations est un « équilibre dynamique » qui ne cesse d'évoluer dans le temps, jusqu'à la disparition de l'un ou l'autre de l'agent pathogène ou de son hôte. Ce patrimoine est modifié par des phénomènes adaptatifs (types néo-darwiniens) et stochastiques. Plus une population comprend un nombre élevé d'individus répondant immunitairement à une agression, meilleure est son immunité.

Épidémie et démorésilience

« A fame, peste et bello, libera nos, Domine[2]. » (Prière quotidienne au Moyen-Âge.)

Par épidémie, Norbert Gualde désigne la propagation d'affections transmissibles. Bien que les périls épidémiques soient dus à des microbes, il convient de distinguer la survenance du microbe virulent de l'épidémie proprement dite. Depuis les origines, l'Homo sapiens, habitant un environnement aux germes innombrables, sest trouvé confronté à des agents pathogènes. En effet, il y a 3,5 milliards dannées que notre monde appartient à des micro-organismes dont la dispersion est planétaire. Mais les microbes ne font pas les épidémies; cest lhomme qui est généralement la cause de la diffusion « sur le peuple » de l'agent pathogène. En dautres termes, lépidémie, cest lhomme[3]. Parmi les causes anthropiques des épidémies, on peut citer lagriculture, la déforestation, les désordres sociaux, les guerres, la pauvreté et la faim, les voyages, les migrations et la démographie.
La cohabitation entre l'homme et les microbes a contribué à lorganisation dun appareil de défense indispensable à la vie, le système immunitaire synonyme de résilience aux microbes.

La résilience individuelle

La résilience corporelle peut être définie comme une protection naturelle contre des micro-organismes pernicieux, une protection du corps individuel, entendu ici dans le sens de la partie matérielle de lindividu. La résilience des défenses anti-microbiennes contribue à lhoméostasie, en conférant une protection et, par , une adaptation aux écosystèmes. Elle peut être qualifiée de résilience exotérique, car elle sexprime dans une relation avec lextérieur, avec des objets allochtones. La résilience exotérique, cest le corps-à-corps entre le corps (individu) et dautres corps (microbes). À lopposé, la résilience ésotérique se limite aux relations avec les composants autochtones, et ses dérives aboutissent aux maladies auto-immunes.

La machinerie de la résilience exotérique du corps matériel peut-être décrite selon une organisation, en trois constituants, de Dame Gigogne. Le plus externe de ces constituants est composé de la peau et des muqueuses. Le second est celui de limmunité innée, de la résilience essentielle. Le troisième est représenté par limmunité adaptative, celle de la parade spécifique contre lagresseur et de la mémoire immunitaire. Il sagit de la résilience accidentelle.

Depuis Paul Ehrlich, on sait que la résilience immunitaire est cognitive, mnésique et régulée. Elle possède la faculté étonnante de distinguer entre des entités qui lui sont allochtones, le « non-soi », et des tissus autochtones, ou « soi », le terme ayant ici une acception rigoureusement biologique. La distinction entre soi et non-soi, « hypostase » de la résilience exotérique, est une façon manichéenne mais pratique denvisager les relations entre les protagonistes de la résilience. La résilience corporelle distingue soi et non-soi à laide de cellules infiltrant tous nos tissus. Sa vigilance est permanente et dépasse celle du système nerveux central. La résilience ne dort pas mais oscille sur la corde raide de la régulation de ses fonctions. En s'inspirant dEdgar Morin, il est possible de lappréhender comme un processus dialogique, car pour fonctionner harmonieusement elle gère des activités exotériques et ésotériques à la fois complémentaires et opposées. Le fonctionnement dialogique de la mécanique résiliente permet, en principe, de simmuniser correctement. Néanmoins, lanalyse canonique des faits immunitaires montre que les événements observés ne sont pas rigoureusement identiques entre individus. Des différences selon lâge, le sexe et les capacités individuelles sont patentes. Dans lhistoire de lhumanité, ces dissemblances au sein de groupes ont eu des conséquences en termes de démorésilience aux épidémies.

La démorésilience

La démorésilience, ou immunité des populations, est un concept apparu en 1994. Elle représente pour le corps social une « immuno-compétence collective », issue de la fédération de la réponse immunitaire de chaque corps individuel. La démorésilience ignore le solipsisme, ne peut écarter lexpérience de lautre, elle sinspire de la notion de « herd immunity », ou « community immunity ». Ainsi un groupe résilient comprend-il une majorité dindividus porteurs dune protection corporelle (résilients vrais) et une minorité de non immunisés (mais bénéficiant de la présence des résilients vrais : les « maltôtiers »). Le rapport entre sujets résilients et non résilients permet dévaluer la démorésilience : plus une population comporte des individus au « corps matériel » résilient, meilleure est sa démorésilience. Il sagit dun phénomène dont laspect biologique est associé à un volet culturel, celui des procédés selon lesquels les hommes gèrent les agressions microbiennes. Par exemple, la vaccination, en augmentant dans un groupe le nombre de sujets résilients, empêche la diffusion de lagent pathogène.

La démorésilience et la Reine rouge

La démorésilience a permis aux sociétés humaines de résister aux épidémies. Avant les progrès de lhygiène et les avancées médicales, les individus surmontaient l'écueil épidémique lorsqu'ils possédaient dans leur génome linformation leur permettant de fabriquer de « bons outils » pour affronter lagent pathogène diffusant dans le groupe.

Dans l'histoire de lHomo sapiens, les conflits épidémiques avec leurs pertes démographiques ont sélectionné, selon un modèle néo-darwinien, les individus disposant de facultés de résilience particulièrement efficaces. Ainsi y a-t-il une co-évolution entre les microbes et les hommes, selon le modèle de la Reine rouge[4].

Dans le roman de Lewis Carroll, la Reine rouge dit à Alice : « Maintenant, ici, voyez vous, il vous faut courir aussi vite que vous pouvez pour rester à votre place. Si vous voulez aller ailleurs, il vous faut courir au moins deux fois plus vite. » S'inspirant de ces propos, Leigh Van Valen a proposé une hypothèse qui, comme lécrit Claude Combes, «[…] est le processus par lequel deux adversaires acquièrent sans cesse de nouvelles adaptations pour ne pas être distancés par "lautre". Cest un enchaînement de pressions sélectives réciproques ». Par exemple, un microbe peut exprimer une ou des mutations délétères pour son hôte qui, par rétroaction, met en place un processus de parade adapté à la nouveauté microbienne. Mais, un tel schéma na de sens que dans le contexte de conflits chroniques, de pandémies durables. Il est en effet difficile dappliquer le modèle de la Reine rouge à de brèves infections.

L'idée quun hôte s'adaptait à l'attaque microbienne nest pas récente, déjà en 1947, Jules Bordet écrivait : « Supposons quune maladie souvent mortelle, la peste par exemple, sattaque à une collectivité humaine et admettons que sur cent personnes atteintes, vingt-cinq seulement guérissent. À quoi celles-ci doivent-elles ce privilège ? Elles sont adaptées […]. Agissant sur une collectivité, la maladie a opéré une sélection. Elle a donné lieu à la réaction protectrice appropriée chez les sujets qui disposaient à cet effet des potentialités, dailleurs fortuites, que ne possédaient pas au même degré ceux qui ont succombé. »
Antérieurement, le modèle de Lokta-Volterra établit une relation prédateur-proie saccordant avec celui de la Reine rouge . Néanmoins, laspect co-évolutif ne peut être transposé à lhomme sans prendre en compte les apports culturels à la relation de notre espèce avec les microbes. Cest ce que font les modélisations mathématiques des épidémies. Il est démontré que des sujets naturellement protégés contre lintrusion du virus du Sida portent une mutation (dite 32) du co-récepteur CCR5 du virus. Posséder un allèle muté confère une résilience naturelle. La résistance au VIH est donc déterminée génétiquement via une mutation du gène du récepteur CCR5. Celle-ci, absente en Afrique, fréquente en Europe, est apparue chez lhomme après sa migration hors du continent. Cest très probablement la variole qui a induit la sélection des porteurs de mutation.

Théoriquement, la co-évolution productrice dhôtes résistants par rétroaction à lagression infectieuse devrait induire des agents pathogènes de virulence supérieure. Mais ceci nest pas une règle, car, pour le microbe, une maladie éliminant lhôte affecte ipso facto sa persistance. Notre relation avec les micro-organismes pathogènes est donc dynamique, complexe et évolutive. Par exemple, le virus de la grippe possède dextraordinaires facultés de transformation. Issu des oiseaux, il peut se modifier rapidement ainsi que puiser chez dautres virus grippaux (aviaires, porcins, etc.) des caractères génétiques augmentant sa virulence. Lhomme doit alors sadapter aux « nouvelles grippes ».

Toutefois, le jeu co-évolutif homme-microbe est biaisé par l'apport culturel aux défenses naturelles de lhomme, apports positifs, comme par exemple les vaccins, ou négatifs, via les traitements générateurs de microbes résistants. Selon toujours la même dramaturgie, le couple insécable microbe-homme assure la palingénésie de lépidémie. Leur complicité génère des antagonismes car, comme dans un étrange optimum de Pareto, la croissance du premier nuit au bien-être du second.

La démorésilience entre Gaia et le chaos

Cette évocation d'une terre lhumanité balance entre un monde de pâquerettes et un autre dépendant dun battement daile de papillon tient au fait quune vision ontologique de lépidémie invite à la présenter comme une "effectrice" de nature zymotique[5], transformant Gaia en chaos.

Selon l'hypothèse Gaia, proposée par James Lovelock, la terre est le plus grand être vivant que nous connaissions. La théorie du chaos, issue des travaux dHenri Poincaré, fut popularisée par le mathématicien Jim Yorke[6], suite à sa lecture d'un article du météorologiste Edward Lorenz. Le modèle de Lorenz est celui de l'effet papillon selon lequel les battements des ailes de linsecte au Brésil pourraient provoquer une tornade au Texas, ce qui est l'essence du chaos : la dépendance sensitive des conditions initiales. Ainsi, deux processus écologiques différents se réfèrent-ils à deux symboles bucoliques complémentaires, les pâquerettes et le papillon.
Que l'on imagine notre planète comme une sorte de Gaia, dont les plus anciens protagonistes, les micro-organismes, et le petit dernier des arrivants, lhomme, cohabitent le plus souvent sans friction. Si, selon la théogonie hésiodique, Gaia succéda à Chaos, lépidémie renverse la généalogie polythéiste et Gaia retourne au chaos. Laccident, dont dépendra la suite des événements, est parfois identifiable, mais le plus souvent on ne sait rien du moment ni du lieu de linitiation du chaos. Celui-ci survient chez un micro-organisme sous la forme par exemple de la mutation dun gène jusqualors inoffensif, ou de linstallation dune résistance au traitement, etc. Ensuite le battement daile du lépidoptère bénéficie du phénomène amplificateur venant des activités humaines. À ces activités, peut dailleurs être associée ce que léconomiste Thomas Schelling définit comme la tyrannie des petites décisions.

La démorésilience et la sagesse

Espérer empêcher toutes les épidémies nest quutopie. Il est néanmoins possible de limiter leurs extensions, atténuer leurs effets néfastes et parfois les prévenir.

Il est des hommes dexpérience, de raison et de sagesse, dont les pensées pourraient servir de guides pour éviter le chaos.

Parmi eux, René Dubos est le microbiologiste qui découvrit le premier antibiotique et prit conscience des problèmes environnementaux générés par les activités humaines. Il exprima le principe fondamental de sa réflexion par laphorisme : « penser globalement, agir localement ». Lhomme, pour Dubos, doit se prendre en charge de façon positive, avoir une approche écologique de sa façon de vivre, car lespoir de la genèse dune panacée médicale réglant toute pathologie est du domaine de lutopie.

Le second de ces sages, Paul Farmer[7], résuma sa pensée lors de sa leçon inaugurale au Collège de France, en déclarant : « la plupart des formes de violence, dont les épidémies, sont profondément enracinées dans des structures sociales inéquitables génératrices de pauvreté et dinjustices sociales ».

La pensée de Farmer sapproche des vues de Jean Ziegler, universitaire suisse concerné par les problèmes de santé des populations. Lors de sa leçon dadieu à luniversité de Genève, Ziegler rappelait que plus de 800 millions de personnes dans le monde sont gravement sous-alimentées, soulignant le rôle de la pauvreté et de la malnutrition dans lapparition de maladies infectieuses et potentiellement dépidémies.

Pour Jared Diamond, auteur de « Guns, germs and steel. The fates of human societies », la biologie et lhistoire expliquent la domination de lEurasie. Selon lui, les différences dans lévolution des technologies (et donc des soins) sont dues à lenvironnement et non aux hommes et il nexiste pas une culpabilité immanente des peuples qui souffrent le plus des microbes.

Aux précédents sages, on peut encore associer le philosophe Hans Jonas, qui publia en 1979 Le Principe responsabilité, il rappelait les responsabilités de chacun vis-à-vis de lenvironnement naturel et le risque que l'héritage laissé aux générations futures soit la somme des dégâts causés aujourd'hui. Jonas a insisté sur les risques technologiques, car aujourdhui « Homo faber est au dessus dhomo sapiens ».

De la pensée de Jonas, nous pouvons rapprocher celle de l'historien et sociologue Jacques Ellul, qui, lui aussi, fut fidèle à ladage « penser globalement, agir localement ». Il fut un critique de la technique, dans laquelle il voyait, sans la rejeter, des dangers potentiels, et il contesta lidée reçue selon laquelle la technique est, ipso facto, un progrès et quelle est au service de la science. Pour lui, « La technique est devenue autonome […], elle forme un monde dévorant qui obéit à ses propres lois, reniant toute tradition » ; le triomphe de la technique, cest lhomme sans humanité.

La démorésilience symbole du corps et le corps symbole de démorésilience

Comme la écrit Michel Bernard, « le corps est louverture et le carrefour du champ symbolique ». Le corps a aussi servi de symbole de la société pour Mary Douglas qui dit : « Il est impossible dinterpréter correctement les rites qui font appel aux excréments, au lait maternel, à la salive, etc. si lon ignore que le corps humain reproduit à une petite échelle les pouvoirs et les dangers quon attribue à la structure sociale. »
À linverse, la société a symbolisé le corps, comme le soulignait déjà Bruno Bettelheim : « Certains psychanalystes voient dans la société le symbole du corps et sil y a un symbolisme corporel, il y a un fondement psychologique et non sociologique. » Semblablement, parce que la démorésilience est la société, il nest pas étonnant quelle soit utilisée comme modèle ou objet par des sociologues, des anthropologues et des philosophes, même si le concept du philosophe est, par bien des côtés, fort éloigné de celui du biologiste ou du médecin. Il nen demeure pas moins que les vocables dimmunité et dauto-immunité sont des objets de réflexion pour des auteurs aussi différents que Donna Haraway, Peter Sloterdijk, Roberto Esposito ou Jacques Derrida.

Plus prosaïquement, épidémie et démorésilience forment un couple indissociable. La première a, durant lhistoire de lhumanité, contribué à modeler le génome humain ; la seconde, dessence humaine a, es qualité, tout autant résisté à lépidémie quelle a contribué à ses succès.

Notes et références

  1. Norbert Gualde, Immunité de l'humanité, L'Harmattan, 1994.
  2. Délivre-nous, Seigneur, de la faim, de la peste et de la guerre
  3. Norbert Gualde, Histoire des épidémies. L'épidémie c'est l'homme, (essai), éd. Empêcheurs de Penser en rond, 2006.
  4. La théorie de la reine rouge tire son nom d'un épisode du livre de Lewis Carroll, De l'autre côté du miroir, deuxième volet d'Alice au pays des merveilles.
  5. Voir la définition de zymotique sur Wiktionary.
  6. Tien-Yien Li & James A. Yorke, « Period three implies chaos », American Mathematical Monthly, n° 82, 1975, p985-992.
  7. Paul Farmer a tenu la chaire internationale intitulée « La violence culturelle et la matérialité du social » au Collège de France en 2001-2002.
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