- 139e régiment d'infanterie de ligne
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139e régiment d’infanterie
Insigne régimentaire du 139e RIF (1er bataillon de 1939)Pays France Branche Armée de terre Type régiment d’infanterie Rôle infanterie Devise La victoire ou la mort Inscriptions sur l’emblème Mayence 1795
Lützen 1813
Bautzen 1813
Lorraine 1914
Verdun 1916
La Somme 1916
L'Aisne 1918Anniversaire Saint Maurice Décorations Décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.modifier Le 139e Régiment d'Infanterie de ligne (ou 139e RI) est un régiment de l'armée de terre française.
Création et différentes dénominations
Colonels/Chef de brigade
- 1899-1902 : Émile Zimmer
Historique des garnisons, combats et batailles du 139e RI
Second Empire
1870 à 1914
Lors de la guerre de 1870, il participe au siège de Paris
De 1883-1889 : en garnison à Aurillac (Cantal).
En mai 1895, un détachement du régiment avec la gendarmerie nationale de Mauriac (Cantal), puis les cuirassiers de Saint-Étienne sont requis pour maintenir l'ordre sur le bassin des mines de Champagnac (Cantal).
En effet, les mineurs de la compagnie des mines de Champagnac se mettent en grève. Des incidents sérieux éclatent en août.
Le 14 juin 1895, le maire de la commune d'Ydes dut prendre un arrêté interdisant la sonnerie des clairons aux particuliers, dans le village de l'hôpital d'Ydes pendant tout le temps que les soldats restèrent dans le dit village. Jusqu'à cette disposition règlementaire, le repos des soldats a dû être souvent troublé.
En 1907 : il est envoyé en maintien de l’ordre durant la révolte des vignerons du Languedoc en 1907. Le 20 juin, à Narbonne, il est affecté à la protection de l’hôtel de ville. Sur une méprise, il ouvre le feu sur les manifestants, fusillade faisant cinq morts, dont une jeune fille de 20 ans qui passait par là, et une centaine de blessés[1].
Première Guerre mondiale
Comme l'ensemble des unités militaires du pays, le 139e RI fut mobilisé.
Affectation: 26e division d’infanterie d'août 1914 à novembre 1918
1914
- août : Vosges
- septembre : Somme
- novembre : Belgique
- décembre : Somme
1915
- janvier-décembre : Somme
1916
- janvier-février : Somme
- mars : bataille de Verdun
- juillet-novembre : combat devant Chaulnes
1917
- bataille de Saint-Quentin
- août : Verdun
- décembre : Bezonvaux
1918
- juin : La Ferté-Milon
- septembre : Saint-Mihiel
- octobre : Bois des Caures
Une plaque commémorative a été érigée devant le bâtiment de l'horloge, afin de perpétuer le souvenir des soldats mobilisés.
Entre-deux-guerres
Le régiment a été dissous en 1919.
Seconde Guerre mondiale
Le 139e régiment d'infanterie de forteresse est formé le 27 août 1939 il comprend trois bataillons. Le 3e bataillon à 2 compagnies seulement, les autres ont 3 compagnies. Il appartient au secteur fortifié de la Crusnes puis au 42e corps d'armée de forteresse à la 58e division d'infanterie à la 20e division d'infanterie à la 3e armée. Avec le 128e RIF le 149e RIF le 142e régiment de génie (1re et 2e compagnies) puis le Régiment d'infanterie de forteresse.
Le régiment a la charge de la défense du sous-secteur de Morfontaine, avec deux petits ouvrages (Mauvais-Bois et Bois-du-Four), ainsi que d’une dizaine de casemates. Voici le témoignage du caporal Joseph Gast, qui a servi dans ce blockhaus, publié dans le bulletin no 18 de l’association de préservation du patrimoine de Villers-la-Montagne : « La vie était très primitive pour l’équipage de sept hommes. Pas d’eau, pas d’éclairage, à part les bougies. Pas de téléphone, pas de chauffage. Les feuillées dans le bois voisin. Nous avons pu avoir un réchaud à alcool pour nous faire des boissons chaudes. En plus, nous avons de l’alcool à boire. Nous avions des hamacs, d’autres dormaient sur les caisses de munitions. L’hiver 1939-40 fut très dur. Beaucoup de neige, pas de courrier, pas de permission… Heureusement, les gens de Villers-la-Montagne, surtout les jeunes filles, nos marraines de guerre, nous apportaient des colis. »
Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2]:
Décorations
sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise
La victoire ou la mort
Constructions, architecture
Trois bâtiments disposés en "U", reproduisant sans aucune fantaisie les constructions semblables dans l'hexagone, abritant trois bataillons faisant d'Aurillac, à la "Belle Époque", une ville de garnison très marquée par la présence des militaires. Au centre le bâtiment de l'horloge, et sur la gauche et la droite un bâtiment.
Aujourd'hui
Après la dissolution du régiment, les bâtiments fut le refuge de diverses administrations d'État et collectivités territoriales. Dans les années 1950, pompeusement, l'ensemble devint la "Cité Administrative" que l'on découvre alors dans bien d'autres chefs-lieux.
Liens
http://www.chtimiste.com/batailles1418/divers/historique139.htm
Notes et références
- en ligne sommieresetsonhistoire.org, consulté le 3 août 2008 G. Guiraudet, La Révolte des vignerons de 1907, bulletin no 2 de la SSH, 1992, en ligne
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Sources
- Christian Marchi, Aurillac, édition Horvath, 1994.
- Christian Marchi, Le Cantal autrefois, édition Horvath, 1993.
- Henri Durif, Guide du voyageur dans le département du Cantal, édition Bibliothèque cantalienne, 1874.
- Vincent Flauraud, Mémoire en image, Aurillac 1920-1975, édition Alain Sutton, 2002.
- Unité militaire française historique
- Unité de l'armée française
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